Mamady Keita

La lutte contre le SIDA de la détresse à l’espoir!

Source ONUSIDA

Le premier décembre prochain sera la journée mondiale du SIDA.Pour cette année le thème choisi sera « Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida » .Depuis l’apparition et le développement de cette pandémie dans les années 1970,l’accent à toujours été mis sur la prévention comme moyens de lutte.

Des progrès énormes ont été fait en matière de lutte contre le SIDA.Par exemple,vingt-cinq pays ont réduit les nouvelles infections de plus de 50 %.Pour Michel Sidibé directeur de l’ONUSIDA; le programme de lutte contre le Sida on peut se réjouir « du rythme des progrès qui s’accelère ».Des progrès qui sont sans précédent « ce qui prenait une décennie est désormais réalisé en 24 mois à peine »poursuit-il.Michel Sidibé explique qu’il est désormais question de s’engager en faveur « de l’Objectif Zéro: zéro nouvelle infection à VIH,zéro discrimination et zéro décès lié au sida ».

Pour sa part Madame Irina Bokova directrice de l’UNESCO (l’organisation des nations unies pour l’éducation,la science et la culture) espère que « les progrès accomplis doivent renforcer la détermination à créer un monde libéré du SIDA. Le VIH et le SIDA peuvent être vaincus par un engagement renouvelé et une solidarité durable. Pour ce faire, nous devons utiliser au mieux toutes nos ressources et tirer parti de toutes les données disponibles ».

Lors de cette journée il sera aussi question du traitement et de la prise en charge des personnes vivants avec le VIH/SIDA.L’objectif étant la promotion et la vulgarisation de l’accès aux traitements pour tous.

Plus de trente millions de personnes vivent avec le VIH/SIDA dans le monde.Pour rappel,le virus du SIDA se transmet par voie sexuelle, sanguine et par la voie de la  mère à l’enfant durant la grossesse ou l’allaitement.Pour prévenir cette maladie quelques règles d’or s’imposent comme l’abstinence,la fidelité ou l’utilisation correcte et systématique des préservatifs,mais aussi le refus d’utiliser les objets tranchants usées comme les rasoirs,les aiguilles,les seringues non sterilisées  et j’en passe.Pour en savoir plus cliquez ici car il vaut mieux prévenir que guerrir.

Salut chers lecteurs et lectrices et à bientôt j’espère.


Ernest Bai Koroma réellu pour un second mandat dès le premier tour!

Ernest Bai Kourouma
source google

Les résultats de la présidentielle du 17 novembre dernier en Sierra Leone ont été annoncée.C’est le président sortant Ernest Bai Kourouma qui remporté le scrutin avec 58,7% contre 37,4% pour son principal challenger Juilius Maada Bio, candidat du Parti du peuple de Sierra Leone (SLPP).

Selon la commission nationale électorale(N.E.C),Ernest Bai Koroma, candidat du Congrès de tout le peuple (APC) a obtenu 1. 314. 881 voix contre 837. 517 à Juilius Maada Bio, candidat du Parti du peuple de Sierra Leone (SLPP).Quand au taux de participation,il a été de 87,3%.Un taux satisfaisant qui prouve largement la mobilisation des populations pour ce scrutin dans ce pays qui se remet peu à peu de 10 ans de guerre civile qui a fait 120.000 morts entre 1991 et 2002.Selon la loi,avec 58,7% des voix,un second tour ne sera pas nécessaire puisque que ce score dépasse largement le seuil des 55% des voix.

Aussitot réellu,le président vainqueur a lancé un appel à l’unité nationale en rappelant je cite « Le travail qui est devant nous nécessite la bonne volonté et l’énergie des membres de tous les partis politiques ».En cinq ans de pouvoir, il a redoré l’image de son pays, et attiré les investisseurs,mais aussi développé les infrastructures, l’électricité, et introduit la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants en bas âge.Pour ce second mandat Ernest Bai Koroma a précisé dans son discours d’investiture ses grandes priorités parmi lesquelles figurent en bonne place l’emploi des jeunes,l’agriculture et les infrastructures. « Nous allons nous concentrer sur la création d’emplois pour les jeunes, et sur la formation de la couche juvénile pour qu’ils saisissent les formidables occasions que nous créons dans les secteurs de la construction, des mines, de l’agriculture, etc… » a t-il annoncé avant de promettre en outre de « poursuivre la lutte contre la corruption ».

Pour l’instant Julius Maada Bio le candidat malheureux et son parti n’ont pas encore réagi à l’annonce de leur défaite.La mission d’observation de l’union européenne composée d’une centaine de membres espère pour sa part que les partis feront tout pour que les engagements en faveur de la non violence soient tenus par les militants.

A 59 ans le président réellu qui selon la constitution ne devrait plus se representer en 2017,aura du pain sur la planche car son pays malgré son fort potentiel économique grâce à ces ‘importantes richesses minières – diamants, bauxite, or, minerai de fer, pétrole off-shore demeure parmi les pays les plus pauvres du monde avec un taux de chomage inquiétants notamment chez les jeunes; un taux qui avoisinerait les 60%.

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Peter et Papi la fierté made in Guinée de l’université de Dnipropetrovsk

De la droite vers la gauche: Mamady Keita, Peter et Papi juste après l’entrevue.
Photo prise par Yazora Béavogui

Le 15 novembre dernier alors que tous les étudiants de l’université nationale des mines de Dnipropetrovsk en Ukraine se trouvent dans la salle de concert de l’établissement d’enseignement supérieur pour assister au désormais très populaire concours entre les différentes facultés de l’université,un jeune d’origine africaine la vingtaine,taille moyenne ,casquette avec l’emblème des Chicago bulls, jeans bleu, tee shirt blanc et pour finir paire de Supra noire blanche; l’élégance en personne, se présente devant la foule qui exulte dès que les premières paroles de sa chanson spécialement composée pour la circonstance et sa musique commence à se faire entendre.Une première pour un africain dans cette prestigieuse université fondée depuis 1889 à Dnipropetrovsk une ville située au sud de l’Ukraine sur les bords du grand fleuve Dniepr.Quelques minutes plus tard il est rejoint sur scène par un autre jeune d’origine africaine,ce dernier tout aussi élégant,émerveille avec des pas de danses qui nous rappele de grands noms comme Michael jackson,Usher et j’en passe.Là aussi une première depuis le début de ce concert.Mais qui sont ces jeunes élégants qui impressionnent par leur talent, mettant un peu plus d’ambiance dans cette salle,mais aussi séduisant autant l’auditoire que le jury au point d’amasser en plus du trophée collectif celui du meilleur rappeur de l’universite des mines de  Dnipropetrovsk ? D’où viennent t-ils ? Comment sont-ils arrivés ? Comment envisage t- ils leur avenir ?

Il est désormais de tradition que chaque année,s’organise à l’université nationale des mines de Dnipropetrovsk un concours entre les différentes facultés de ce grand établissement d’enseignement supérieur. Au fil des années,la faculté des mines à consolider sa suprématie sur les autres facultés. Comme d’habitude,cette année aussi la faculté des mines s’est largement imposée en remportant les trophées de meilleure prestation scénique,de meilleur rappeur, de meilleur décoration. Certes c’est  un travail collectif qui aboutit à un tel résultat,cependant deux artistes d’origine guinéenne ont marqué les esprits et se sont distingués parmi les principaux artisans de la victoire de la faculté des mines.

Tout d’abord Peter Beavogui 20 ans.Originaire de Berebezou en Guinee forestière a séduit le jury et a remporté le trophée du meilleur rappeur 2012 de l’université avec sa chanson en russe « davai dassvidaniya » littéralement traduit en francais « Allons aurevoir ». Après avoir décroché avec honneur son baccalauréat il arrive en Ukraine comme boursier de son Etat par la ville d’Odessa en septembre 2011. Sur place il le suffit un peu plus de 8 mois pour décrocher son certificat en langue russe à l université polytechnique d’Odessa.Et il poursuit actuellement son cursus à l’université nationale des mines de Dnipropetrovsk.Quand on lui demande à quoi ressemble sa nouvelle vie ici en Ukraine voici ce qu’il répond « les cours se passent bien.Nous avons réussit à bien nous intégrer car s’était pas facile au début avec la langue.Il rassure que tout vas pour le mieux ».

Le second s’appele Karamoko Baba Donzo allias Papi pour les intimes.Agé de 20 ans il est originaire de Beyla une ville de province bien qu’il soit née à Conakry la capitale guinéene où il a éffectué son cursus.Ce jeune s’est particulièrement distingué dans la catégorie dance et il a enjaillé la salle surchauffée et impressionée par son talent qui rapelle le grand Michael Jackson. Depuis son arrivée en Ukraine après le baccalauréat ,il a eu a peu près le même  parcours que Peter Beavogui.

Les deux jeunes étudiants me confient « qu’ils aiment la musique,et la danse depuis qu’ils étaient au pays ».Ils sont tous animés par le grand désir de servir leur Guinée natale après les études,Cette Guinee qui leur manque dans leur quotidien et à laquelle ils pensent tous les jours.D’ailleurs Peter m’explique en patriote que son plus grand rêve « est de servir son pays ».Quand à Papi, il souhaite en plus honorer et rendre heureuse sa famille.

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Les Objectifs du millénaire pour le développement où en sommes nous?

Ban Ki-moon S/G des Nations Unies
Source Google

Depuis leur adoption en septembre 2000,l’atteinte des objectifs du millénaire pour le developpement (OMD) fait l’objet d’un suivi particulier de la part des Nations Unies.Au nombre de 8,ces OMD s’articulent principalement autour de la réduction de l’extrême pauvreté et de la faim,de la lutte contre la mortalité infantile et plusieurs épidemies dont le SIDA,l’accès à l’éducation pour tous,l’égalite des sexes,et pour finir l’application du développement durable.Et bien un peu plus d’une décennie après l’adoption par les Nations Unies de ces OMD,où en sommes nous dans l’atteinte de ces objectifs ?

Selon un rapport du PNUD le programme des nations unies pour le dévelopement sur les OMD paru en 2012,la proportion des personnes vivants avec moins de 1,25 USD par jour est passée de 47 pour cent à 24 pour cent entre 1990 et 2008, soit 1,4 milliard de personnes au lieu de 2 milliards. Des estimations préliminaires de la Banque Mondiale montrent par ailleurs que le taux de pauvreté mondial est tombé, en 2010, à moins de la moitié du taux de 1990. Ce résultat suggérerait que le premier objectif des OMD qui consiste à réduire de moitié,l’extrême pauvreté  entre 1990 et 2015, a déjà été atteint, cinq ans avant la date butoir.Selon le même rapport, des progrès considérables ont été accomplis en ce qui concerne l’accès à l’eau potable. La proportion des personnes utilisant une source d’eau améliorée est passée de 76 pour cent en 1990 à 89 pour cent en 2010.En ce qui concerne la lutte contre la mortalité infantile, et les épidémies des progrès sont à noter.Par exemple le nombre de décès d’enfants de moins de cinq ans au niveau mondial serait passé de 12 millions en 1990 à 7,6 millions en 2010.Parlant de l’accès à l’éducation,des avancées satisfaisantes sont à noter. Le taux de scolarisation des enfants en âge de fréquenter l’école primaire est passé de 58 pour cent à 76 pour cent entre 1999 et 2010.

Cependant malgré toutes ces avancées majeures,de grandes disparités existent encore entre les différentes régions du globe.Alors que des progrès remarquables ont été enregistrés en Chine et en Inde, où les taux de pauvreté sont passés, respectivement, de 60 pour cent à 13 pour cent et de 51 pour cent à 37 pour cent entre 1990 et 2008, la pauvreté reste très présente en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud.Dans les zones rurales contrairement aux villes,il existe encore des problèmes concernant l’accès aux sources d’eau améliorée. La violence à l’encontre des femmes continue également à compromettre les efforts mis en œuvre pour atteindre l’ensemble des objectifs.

Malgré la crise économique et la conjoncture des temps actuels qui frappent les pays du nord comme ceux du sud,les OMD méritent l’attention des gouvernements et des décideurs à tous les niveaux pour un monde meilleur en 2015.Ban Ki-Moon,le secrétaire général des Nations Unies,estime « possible » l’atteinte des OMD pour 2015 malgré « que ce sera difficile ».Pour lui tout dépendra en grande partie de la réalisation de l’OMD 8, c’est-à-dire de la mise en place d’un partenariat mondial pour le développement.

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Liberté de la presse: le constat est encore alarmant!

Le journaliste burundais de RFI kiswahili, Hassan Ruvakuki, le jeudi 5 janvier 2012, au tribunal de Cankuzo
RFI/Esdras Ndikumana

Les années se succèdent,mais malheureusement se ressemblent en matière de liberté de la presse.Dans son classsement annuel sur le sujet,paru le 25 janvier dernier,l’ONG Reporters Sans Frontieres(RSF) rapportaient que les plus mauvais élèves en la matière étaient l’Erythrée,la Corée du Nord,le Turkmenistan,la Syrie et l’Iran. Cinq pays qui sont loin d’être des modèles en matière de démocratie, de liberté d’expression et j’en passe. Cette année, en observant la situation de la presse à travers le monde on se rend compte  que les choses n’ont pas beaucoup évolué dans ces pays en ce qui concerne la liberté de la presse.

Parmi les cinq pays mauvais élèves en matière de liberté de la presse,se trouve l’Erythrée en Afrique de l’est.L’Afrique de l’est qui est certainement sur le continent  la région la plus dangereuse dans l’exercice du métier de journaliste.Par exemple rien qu’en Somalie ils sont 17  journalistes cette année à avoir été assassinés.Le dernier en date est celui de Mohamed Mohamud Turyare décédé le 28 octobre 2012 à l’hôpital Madina de Mogadiscio.Ce jeune journaliste de 22 ans avait reçu plusieurs balles à l’abdomen et à la poitrine alors qu’il sortait d’une mosquée, le 21 octobre dernier.La Somalie un pays en proie à un conflit depuis la chute du président  Siad Barre en 1991 est dorénavant le pays d’Afrique le plus meurtrier pour les journalistes selon RSF. Le conflit et l’impunité totale qui règnent dans ce pays favorisent les crimes et la violence contre les journalistes.L’Afrique de l’est est aussi la région où l ‘exil des journalistes a été  le plus fréquent en  cette année 2012 rapporte pour sa part le CPJ (comité de protection des journalistes) basé à New york.

Pas très loin de la Somalie et de l’Erythrée,se trouve le Burundi un pays dans lequel est detenu depuis le 28 novembre 2011, le correspondant de RFI en kiswahili Hassan Ruvakuki également journaliste reporter à la radio Bonesha FM. Son seul crime,avoir fait son travail en assistant  à la naissance d’une nouvelle rébellion burundaise en Tanzanie.Malgré tout le travail de ce  journaliste et de son avocat pour prouver son innocence, le procureur de la république en charge de l’affaire s’obstine dans sa thèse selon laquelle le fait qu’Hassan Ruvakuki soit parti clandestinement en Tanzanie prouve selon lui qu’il faisait partie du groupe terroriste qui a attaqué le Burundi en novembre 2011 à partir de ce pays voisin.« Comme tous mes confrères de la planète, je suis allé vérifier sur le terrain la véracité d’une information dont j’avais la primeur »  a pourtant clairement expliqué Hassan Ruvakuki ce qui est pourtant facile à comprendre.

Pour ma part je crois fermement que les journalistes qui informent sur les convulsions sociales, politiques,culturelles,économiques et j’en passe mérite d’être mieux traités  qu’ils ne le sont actuellement un peu partout dans le monde,car ne le dit-on pas l’information est l’oxygène des temps modernes. Alors libérer Hassan Ruvakuki et tous les journalistes encore derrière les verrous car leur place se trouve derrière leur micro et non dans des cellules de prisons.

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Le mariage mixte que faut-il en penser ?

Source: google

Après avoir brillamment achevé ses études supérieures en Ukraine,  l’heure de rentrer au pays avait sonné pour Badarou, le fils aînée d’une grande famille de 7 enfants, dont le voyage et les études dans ce pays d’Europe de l’est avaient coûté à  la famille plusieurs années d’économies faites par son père; un vieil instituteur au seuil de la vieillesse avec un sens de l’honneur et une probité  morale remarquables. Il était temps qu’il se retourne pour apporter sa pierre précieuse à l’édification de la patrie. Il avait toujours cru que le moment de rentrer au bercail avec son diplôme allait être l’un des plus heureux de toute son existence. Voila enfin après tant de nuits blanches pour revoir et apprendre ses cours, ce moment était enfin arrivé. Cependant contrairement à la joie et le bonheur qu’il avait prévu de ressentir en ce moment important de sa vie, il avait sur le coeur du chagrin,et des remords. Et pour cause, c’est à ce moment qu’il réalisait qu’il ne pouvait pas si facilement effacer tous les souvenirs, tous les liens qu’il avait tissé avec l’Ukraine. Et parmi les questions qui le troublaient le plus figurait en bonne place la suite à donner à sa relation vieille de 3 ans avec la belle et douce Anastasia; une belle ukrainienne dont Badarou a fait la connaissance quelques années plus tôt.

Et bien après avoir longtemps réfléchi, il décida de la demander en mariage et de rentrer avec elle en Guinée, le bercail. Malgré les réserves de ses parents vis à vis de ce jeune homme, Anastasia accepta la proposition d’épouser Badarou. Et ensemble ils s’envolèrent pour la Guinée pour célébrer l’évènement et entamer leur nouvelle vie de couple. Tout se passera bien, avait promis Badarou à Anastasia. Au fur et à mesure que les mois passaient, Anastasia, habituée à avoir tout le temps Badarou à ses cotés commençait à se sentir de plus en plus seule dans cette grande maison que les deux amoureux avaient loué à Kipé un quartier de la banlieue de Conakry. Il faut dire que le travail d’ingénieur civil que Badarou exerçait prenait tout son temps. Ajouté à cela, le jeune homme prenait assez de temps pour s’assurer que la grande famille composée de parents, de cousins,de tantes ,d’oncles,de frères,… ne manquaient de rien. En plus de ces facteurs, il faut dire qu’Anastasia et les membres de la famille de Badarou se regardaient en chiens de faïence après les moments d’euphorie qui ont suivi l’arrivée en Guinée du jeune couple. Anastasia ignorait que chez nous les épouses doivent se résigner et ne pas tenir compte des provocations de la belle mère ou de la belle soeur. Elle avait choisi de répondre coup pour coup. Ce qui a contribué à tendre les relations avec la belle famille. De plus en plus elle s’enfermait dans la chambre conjugale pour pleurer et s’attrister sur son sort dans ce pays où elle n’avait ni père, ni mère, ni frère, ni soeur,…C’est ainsi qu’elle comprit que sa place n’était pas là et qu’elle devait rentrer car elle ne se sentait pas suffisamment forte pour affronter tous les obstacles qui se dressaient sur son chemin depuis son arrivée dans ce pays où tout ou presque était étrange pour elle. Elle décida de rentrer chez elle mais elle promit à Badarou de revenir très bientôt. Bien qu’il ne comprenait pas bien l’attitude de son épouse, qui juste il y a deux mois arrivait à Conakry, Badarou accepta sans savoir ce qui allait devenir l’adieu à la douce Anastasia.

Il est vrai que l’on ne peut résumer la question du mariage entre deux personnes de cultures différentes, de nationalités différentes,…à cette vraie histoire qui m’a été racontée par un ami, cependant plusieurs obstacles se dressent sur le chemin de la réussite et de la longévité d’un tel mariage. Quoi qu’il en soit ce sujet passionne et fait énormément couler  de salive. Chacun à sa petite idée là-dessus. Par exemple N’fa Ousmane Camara, un étudiant m’explique qu’il déconseille un tel mariage, car selon lui une telle union est souvent basée sur les intérêts et non les sentiments. Il y a trop d’obstacles qui s’opposent à la réussite et la longévité d’un tel mariage. Pour sa part Karamoko Baba Donzo  explique « qu’il ne voit aucun mal dans le mariage mixte ». » Un tel mariage permet le dialogue des cultures, permet de profiter des cotés positifs des deux cultures » poursuit-il. Pour ce jeune étudiant « il n y a pas d’obstacles que l’amour ne peut franchir ».

Malgré toutes les différences de croyance, de culture…« après tout, les époux restent un homme et une femme non? » remarque pour sa part Olivier Roger, journaliste émérite.

Et vous que vous inspire cette question de mariage mixte ? Vos réactions seront les bienvenues dans la partie commentaires.


Eric Amiens la voix des clubs rfi

Eric Amiens.
(S. Bonijol/RFI)

Une fois chaque semaine, en compagnie du désormais très célèbre Laurent Sadoux d’Afrique midi,il donne la parole aux fidèles auditeurs de la radio mondiale pour parler de la vie de leur club rfi, mais aussi découvrir l’autre facette moins connue du journaliste choisi par le club à l’honneur. Et bien les fidèles auditeurs de la radio mondiale ont deviné que je parle  d’Eric Amiens. En éffet depuis le départ de Jean Legrand, ce natif de Basse terre en Guadeloupe innove,anime,et aide la grande communauté des clubs rfi à aller de l’avant. Mais quel est le secret de la réussite de ce journaliste qui améliore tous les jours par ses innovations cette émission plus agréables désormais  à écouter de l’avis même du sécretaire géneral du club rfi d’Ukraine un des nombreux clubs d’auditeurs qui existent à travers le monde? Quel est le parcours de ce journaliste à la voix singulière qui nous berce tous les samedis sur l’antenne Afrique de RFI lorsque la pendule indique  22h 33 minutes en T.U ?  Quel est le projet qui le tient  le plus à coeur ces jours ci ? Et bien tentons d’élucider le mystère du présentateur de la célèbre émission « le club rfi ».

C’est en 1995 que le jeune Eric Amiens diplomé de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Paris en France intègre Radio France Internationle après un bref passage à RFO Paris (Radio France Outre mer) comme pigiste.Il grimpe rapidement les échellons et est nommé en 1997 comme chef du service créole au sein de la direction des langues. Entre 2006 et 2010  il est journaliste économique à RFI. Depuis le départ de Jean Legrand, en mars 2010 Eric Amiens se voit confier les clefs de l’émission pour poursuivre l’oeuvre et continuer à remplir de belles pages « le livre en or » des clubs rfi. A l’époque en apprenant le départ de Jean Legrand,les membres du club rfi de Boké dont je faisais partie étions vraiment inquiets car nous pensions qu’on ne  pouvait pas  trouver une personne qui allait nous comprendre et être à notre écoute comme le faisais si bien Jean Legrand. Mais  au fil des jours nous avons  découvert le « style Eric Amiens » qui a rendu cette émission  bien meilleure qu’elle ne l’a jamais été avec toutes les innovations,toutes les nouvelles rubriques. « Nous nous sentons désormais plus proches de notre radio RFI, nous connaissons de mieux en mieux les journalistes qui y travaillent enfin je souligne qu’Eric Amiens le père de  famille des clubs rfi  s’implique beaucoup pour que nos projets autour de la protection de l’environnement, mais aussi de la promotion de la langue française  puissent se réaliser » confie pour sa part Yazora Béavogui membre du club RFI d’Ukraine.

Eric Amiens affirme que le mercredi est le jour le plus chargé de la semaine pour lui et toute l’équipe qui l’accompagne car ce jour est celui de l’enregistrement de l’émission « Il faut préparer le conducteur,vérifier les derniers éléments pour le bon déroulement de l’émission.Cettte émision ne peut se faire en direct à cause des nombreuses diificultés techniques que nous pouvons rencontrer » nous explique pédagogiquement le présentateur de l’émission le club rfi  qui ajoute qu’à ce jour « il y a environ une centaine de clubs  à travers le monde:en Afrique francophone comme anglophone mais aussi au Brésil, en Haiti ,en Nouvelle Zélande,en Allemagne,en Ukraine …avec plus de 90000 adhérents.Nous essayons d’acccompagner au mieux tous ces différents clubs à travers leurs activités ».

Concernant ces  projets d’avenir l’animateur du club RFI qui est aussi diplomé avec mention d’un troisième cycle en conduite de projet multimédia de l’Université Jules Vernes (Picardie) nous explique qu’il travaille sur un ouvrage dont il a accepté de nous parler de façon sommaire « Vous savez  je suis un passionné de l’histoire des Antilles,de l’Afrique et de sa diaspora.L’ouvrage que je prépare s’intérresse à  ce sujet. J’essai de dire que les antillais et les africains ont fait et font plus de choses ensemble contrairement à ce qu’on laisse entendre. Il y a une histoire riche mais méconnue entre les Antilles et l’Afrique. Quand je parle des Antilles je ne parle pas seulement de la Martinique et de la Guadeloupe, les Antilles c’est aussi Cuba, Haïti,la Jamaique, trinidad…Par exemple les haitiens ont contribués à mettre en place le système éductatif en RDC(Republique Democratique du Congo) après le départ des belges .Frantz Fanon le martiniquais, a combattu aux cotés des algériens pour l’indépendance, de nombreux antillais se sont investis auprès des nouveaux états indépendants en Afrique dans les années 1960 soit en qualité de ministre soit comme des conseillers,par exemple le guadeloupéen Henry Corenthin a été  plusieurs fois  ministre de Modibo Kéita au Mali, on peut parler de Madame Siby Ginette Bellegarde femme politique et ancienne  ministre des Enseignements  et de la Recherche Scientifique  au Mali qui à des origines martiniquaises .En éffet je trouve que cette histoire riche mais méconnue mérite d’être rappeler pour éclairer l’opinion » .

Eric Amiens encourage les jeunes au travail car selon lui seul l’éffort fourni paie. « Il y a très peu de place pour le hasard dans cette vie » conclut-il.

Rappelons pour terminer que l’émission le  club RFI en partenariat avec l’Alliance Francophone et la société Audiovisuel Extérieur de la France organisent « Le  Prix International de la jeune écriture francophone, Club RFI-Alliance Francophone » parrainé par Stéphane Hessel ,un concours auquel pourront prendre part tous les jeunes âgés de 15 à 25 ans jusqu’au 20 décembre 2012.

Alors à nos plumes !

Salut chers lecteurs et lectrices à bientôt j’espère.

 


Les Etats-Unis ou la victoire de la démocratie

Le président des Etats-Unis Barack Obama
REUTERS/Larry Downing

Dans la soirée du mardi 6 novembre, Barack Hussein Obama le président sortant des Etats-Unis et candidat à sa propre succcession a remporté le scrutin historique du 6 novembre face à son principal challenger le candidat du parti républicain ancien gouverneur du Massachussets Mitt Romney.

Tout au long de ce scrutin, le vainqeur Barrack Obama, son challenger Mitt Romney, et le peuple américain en général ont donné une véritable leçon de démocratie qui devrait être apprise et assimilée par les classes politiques des « démocraties bananières » qui vieillissent de part et d’autre du globe. Cette leçon de démocratie mérite vraiment d’être assimilée dans ces pays où les classes politiques ne se résignent jamais après le verdict des urnes. Privilegeant les intérets partisans à ceux de la nation. Et bien dans ces pays les pouvoirs en quête de réellection envoient  les services de sécurité et les « bataillons spéciaux »  imposer par la force leur volonté au peuple. Quand aux opposants, ils mettent dans la rue leurs partisants au prix des vies de ces derniers, mais aussi au détriment de la stabilité du pays. Dans bien nombre de ces pays, les élections se terminent malheureusement souvent dans le « sang des innocents ».

Et bien à toutes ces démocraties bananières où les chefs ne veulent jamais entendre le mot alternance, où les opposants n’hésitent pas à amener leur partisants à l’abattoir; les Etats Unis viennent de donner une vraie leçon.

Après l’annonce de la victoire du président sortant le candidat malheureux Mitt Romney du parti républicain est monté au créneau pour reconnaitre sa défaite et souhaiter bonne chance au « champion » Barack Obama pour son second mandat « Je viens d’appeler le président Obama pour le féliciter pour sa victoire. Ses supporters, sa campagne méritent mes félicitations. Le pays, comme vous le savez, est à un tournant majeur. Et dans une période comme celle-ci, nous ne pouvons pas nous permettre des clivages partisans.C’est un moment de défis pour les Etats-Unis et je prie pour que le président remporte le succès pour guider notre nation. » a entre autre déclaré Romney avant de conclure ému « Je crois en l’Amérique « . Peu après ce discours à la hauteur de la soirée historique, le président vainqueur s’est adressé lui aussi à ses partisants et au peuple américain depuis son QG  de chicago dans une ambiance festive et joyeuse. Barack Obama a entre autre félicité son adversaire et lui a tendu une main  » je viens de parler au gouverneur Romney. Je l’ai félicité, ainsi que Paul Ryan, pour la campagne qu’ils ont menée. Au cours des semaines qui viennent, j’espère pouvoir m’asseoir de nouveau avec le gouverneur pour discuter de ce que nous pourrons réaliser ensemble pour faire avancer notre pays » a declaré le president réellu.

Et oui ce 6 novembre était une journée émouvante aux Etats-Unis. Et si seulement les élections pouvaient se passer dans nos états aussi comme ces présidentielles au pays de l’oncle Sam. Des élections transparentes,crédibles,et sans violences aucours desquelles tous les acteurs joueraient pleinement leur rôle dans l’intérêt supérieur des nations. Merci à l’Amérique pour la leçon.

A bientôt chers lecteurs et lectrices  !


La dépigmentation: une pratique dangereuse

 Consultez si on ne peut pas s’en passer

S’il y a des marchés qui prospèrent en Afrique subsaharienne malgré toutes les contraintes financières auquelles font fassent les populations de cette partie du globe, celui des produits éclairssissants figure en bonne place. Pourtant malgré le succès que rencontrent ces produits en Afrique noire, leur utilisation présente des dangers et des conséquences parfois désastreuses pour la peau.

S’il est vrai que les femmes subsahrienennes attachent une grande importance à leur allure, il faut reconnaitre que cette préocupation, ce souci de bien paraitre est parfois poussé à l’extrême. C’est ainsi que croyant pouvoir se faire belle,  certaines femmes et plus récemment  n’hésitent plus à utiliser des mélanges les plus fous. De l’eau de javel à l’hydroquinone en passant les corticoïdes  (tels que la béthaméthasone  ou le clobétasol), la composition de ces produits éclaircissants est parfois très dangereuse pour la peau. Tenez par exemple la dose normale pour un usage médical de l’hydroquinone ne doit pas dépasser 2%, il a été découvert dans certains de ces  produits éclairssissants près de 30% d’hydroquinone. C’est pourquoi d’ailleurs certains de ces produits ne portent aucune étiquettte sur leur réelle composition. Depuis peu la dépigmentation  n’est plus l’appanage exclusif de la gente féminine,car certains hommes  tentent eux aussi désormais l’experience de l’éclaircissement de la peau.

Selon le Docteur Camara en service au Centre Hospitalier Universitaire (C.H.U.) de Donka, l’un des plus grand établissement sanitaire de Conakry en Guinée, la pratique de la dépigmentation présente des risques de complications et d’infections aggravées pour la peau « la mélanine est une substance très importante car elle protège la peau contre les éffets du soleil. Une absence de pigmentation dans la peau augmente donc le risque de sensibilité au soleil dans les zones touchées. Mais aussi  il ya aussi parfois l’apparition des acnés, des brulûres, des mycoses en plus de l’apparition dans certaines parties du corps des taches blanches par ci, fonceés par là. Certaines des substances qui se trouvent dans ces produits éclairssissants sont très toxiques pour la peau à tel point qu’elle  peuvent même causer des cancers de la peau. Il faut souligner aussi qu’après cette pratique les concernés ont souvent des problèmes de cicatrisation liés à l’amincement de la peau. Pour les femmes enceintes Il existe des risques toxiques majeurs pour l’enfant in utero.C’est pourquoi malgré que de plus en plus de personnes sont conscientes du danger que presente cette pratique je dois dire que la depigmentation est encore un véritable problème de santé publique dans notre pays » explique pédagogiquement le médecin.

Au vu de ces conséquences pour les populations,la dépigmentation mérite d’être pris au sérieux au même titre que d’autres problèmes de santé. En plus des campagnes de sensibilisation contre cette pratique aux conséquences multiples, les pouvoirs publiques devraient prendre des mesures radicales afin que tous les produits cosmétiques qui sont averés toxiques pour la peau  ne se retrouvent plus à l’interieur de nos frontières à plus forte raison sur les étales de nos marchés.

Dépigmentation danger pour la peau
Source: Mayotte hebdo

En tout cas mes soeurs moi je vous préfère « naturelles » et je pense ne pas être le seul. Et  vous chers lecteurs et lectrices qu’en pensez vous ? Vos réactions seront les bienvenues juste en dessous dans la partie commentaire.

Salut et à bientot j’espère.

 


La Guinée a une CENI « consensuelle »: est ce suffisant pour des législatives crédibles ?

CENI Guinéenne

C’est la cour suprême de Conakry qui a servi de cadre le jeudi 1er novembre dernier à la cérémonie de prestations des nouveaux commissaires de la CENI; la commission électorale nationale indépendante guinéenne. Le précédent président de la CENI Lounceny Camara avait demissioné suite à plusieurs mois de protestations des acteurs politiques majeures de l’opposition qui mettaient en doute  sa neutralité; le jugeant assez proches de la mouvance présidentielle. Les protestations et l’impasse qui en résultaient ont conduit Lounceny Camara à rendre le tablier  le 5 septembre dernier en présentant sa lettre de démission au président Alpha Condé. Une lettre dans laquelle il expliquait qu’il ne souhaitait pas que « sa présence à la présidence de la CENI hypothèque l’organisation des législatives » .

Pour remplacer le controversé Lounceny Camara  à la tête de la CENI les vingts cinq nouveaux commissaires de l’institution issus de la mouvance présidentielle, de l’opposition et de la société civile les syndicats y compris, ont choisi par vote Bakary Fofana ancien ministre des Affaires etrangères dans le gouvernement de transition qui a conduit le pays jusqu’à la dernière élection présidentielle de 2010. Il était représentant de la société civile au sein de la CENI. Bakary Fofana, le nouveau président de l’institution en charge des élections en Guinée élu pour un mandat de 7ans sera acompagné de 2 vices présidents: Hadja Biya Diallo pour l’opposition (Union des forces démocratiques de Guinée première formation politique de l’opposition) et Ibrahima Kalil Keita de la mouvance présidentielle. L’ équipe dirigeante de l’instituttion aura pour rapporteur Mamady Condé représentant du PEDN le parti de Lansana Kouyate ancien premier ministre. La nouvelle trésorière de l’institution est Oumourou Sanoh de la mouvance présidentielle.

Dès sa prise de fonction le nouveau président de la CENI fait de la finalisation du processus de transition un défit majeur qui s’impose à l’institution et à tous les acteurs de la scène politique guinéenne.D’ailleurs il  appele les uns et les autres à «  agir ensemble, aller très vite mais très bien dans une communion d’idées et d’actions vers l’atteinte de l’objectif commun de nos concitoyens, celui de l’organisation d’élections crédibles, transparentes et pacifiques dont les résultats doivent être acceptés par tous ».

Le nouveau président de la CENI Bakary Fofana

En participant à la cérémonie de prestation de serment des nouveaux commissaires de la CENI les acteurs majeurs de la scène politique guineenne mouvance présidentielle et opposition montrent qu’ils accueillent favorablement la nouvelle institution. Même si l’ opposition proteste encore contre une « modification de sa liste ». En éffet elle a introduite un recours à la Cour suprême pour que leur dixième commissaire omis de la liste soit remise à sa place. La mise en place de cette CENI consensuelle reste un pas majeur vers l’organisation des législatives censées mettre un terme à la transition et finaliser le retour éffectif à l’ordre constitutionel. Mais cette avancée suffira t-elle à rendre les prochaines législatives transparentes, crédibles, inclusives et accepetées par tous ?  Rien n’est moins sûr. En effet on se rappelle que malgré que la réforme de la CENI était l’une des principales revendications de l’opposition, elle n’est pas la seule .L’opposition réclame en plus entre autres le départ de l’opérateur de saisie de la CENI le sud-africain Waymark. D’ailleurs Fodé Ounssou Fofana de l’UFDG (parti d’opposition) a precisé sur Guineenews un site d’information « que cette CENI est une avancée importante »avant d’ajouter que « le combat était loin d’être terminé ».

Cependant espérons que la nouvelle CENI soit à la hauteur et qu’elle franchisse tous les obstacles qui se posent en travers de l’ organisation de ces législatives qui ont longtemps été attendues par le vaillant et patient peuple de Guinée.Des législatives qui doivent être inclusives et crédibles aux yeux de l’opinion nationale et internationale. Car la nouvelle Guinée pour se construire aura besoin de tous ses fils sans exclusion.

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Salut et à bientot j’espère.