Mamady Keita

Education civique et dépravation : Les cris d’un coeur qui pleure

Des lycéens dans une salle de classe source Google images
Des lycéens dans une salle de classe source Google images

Tous les lundis, les étudiants étrangers de notre université située dans la ville de Dnipropetrovsk (Ukraine) ont un cours de culture et d’histoire ukrainienne. Ces séances permettent aux étudiants venus d’un peu partout – Afrique, Asie et Amérique du sud – de mieux s’intégrer, de connaitre l’histoire ,les coutumes et les mœurs de leur nouveau  pays d’accueil, l’Ukraine. Ensuite ,ces cours sont souvent utilisés par nos professeurs comme une occasion nous permettant de faire connaissance entre nous, tout en favorisant aussi les échanges  sur les similitudes et les contrastes que présentent nos cultures, nos langues ainsi que nos pays.

Lundi dernier, comme d’habitude en bon étudiant, j’ai péniblement mis un terme à mon doux sommeil pour aller en classe. Notre professeur, une dame quinquagénaire, qui était de très bonne humeur parce que nous étions au lendemain d’un long week-end de fête et de repos, nous a proposé de prendre sa place. Pour être très précis, je dois dire qu’elle nous l’a ordonné car vous le savez, en classe, ce sont les professeurs qui décident. Nous étions appelés à défiler à tour de rôle pour parler de nos pays respectifs aux autres camarades de classes originaires d’autres coins du globe.

Cet exercice ne semble pas compliqué à vue d’œil pour des étudiants dont la moyenne d’âge est d’environ 20 ans. Surtout que les questions standards auxquelles nous devions répondre étaient du genre : quel est le nom officiel de votre pays ? Sa devise ? Les couleurs du drapeau ? La signification des signes et des couleurs sur le drapeau ? Nous devions également parler des coutumes et des mœurs en ce qui concerne les mariages traditionnels… A priori rien de sorcier, même pas besoin de se creuser les méninges pour des questions aussi banales.

Seulement ces questions n’étaient pas si banales pour tous, car accrochez vous bien mes chers, j’ai un ami sub-saharien (dont je préfère taire le nom et la nationalité) qui n’a pu répondre correctement qu’a une seule de toutes ces questions (la couleur du drapeau de son pays). Incroyable mais vrai. On se demande comment quelqu’un peut avoir un peu plus de 20 ans et ignorer la signification des couleurs nationales de son pays, le nom de l’hymne nationale, comment peut-on à cet âge ignorer tout ou presque sur l’histoire de sa patrie ?

Incroyable. Et bien mes chers, depuis ce cours, j’ai approché l’ami sub-saharien en question pour comprendre pourquoi il ignorait ce qu’il devait savoir comme de « la Fatiha » pour un musulman. Au fil du temps, au fil des fréquentations, j’ai appris que dans son pays, on n’accorde pas d’importance à l’éducation civique qui n’existe que de la première année à la sixième année de l’école primaire. Et pourtant en le fréquentant, je vous avoue que l’ami sub-saharien en question est un fin connaisseur en matière de musique américaine, de gastronomie et de rap français, bref un homme assez ouvert et très intelligent qui ignore cependant tout ou presque de l’histoire de son pays, des coutumes, des folklores…

Pour ma part je suis persuadé que l’ami sub-saharien n’est pas le seul qui ignore tout ou presque lorsqu’il s’agit de sa culture, de l’histoire de sa patrie et j’en passe. En 2008 se tenait dans toutes les préfectures de ma Guinée natale les états généraux de l’éducation. Lors de ces grandes assises nationales, j’avais été choisi pour représenter la jeunesse de Gaoual, une localité située au nord ouest du pays. Je me rappelle qu’à la tribune de ces assises, j’avais été très fortement applaudi lorsque j’avais déploré le fait qu’une grande importance n’était pas accordée à l’enseignement de l’éducation civique dans nos différents établissements. J’avais par ailleurs regretté l’impuissance et l’inaction des décideurs et des écoles dans la dépravation et la disparition continuelle et dangereuse de nos coutumes, de nos mœurs mais aussi dans une certaines mesure de nos langues vernaculaires.

Nous avions fait des propositions pour redresser la balance comme par exemple introduire les cours d’éducation civique et de nos cultures locales du primaire jusqu’à l’université. Quelques années plus tard, je me suis rendu compte que toutes ces propositions ont fini leur parcours dans les vieux tiroirs du Ministère de l’éducation nationale et je ne sais où. Et pendant que ces belles idées moisissent et vieillissent, des jeunes continuent tous les jours à perdre leurs repères, la dépravation des mœurs continue, nous perdons de jour en jour nos richesses culturelles qui disparaissent avec nos vieillards qui meurent et mon cœur impuissant pleure…

C’est vraiment regrettable car si je suis loin d’être un chauvin ou un nationaliste aveugle, j’estime que les décideurs actuels ont le devoir d’introduire dans nos programmes d’enseignement un peu plus d’éducation civique mais aussi l’enseignement de certains aspects importants de notre culture, car je pense que la chose la plus précieuse dont nous avions hérité de nos ancêtres, c’est notre culture.

Alors pourquoi ne pas se battre pour la préserver et transmettre ne serait ce que les aspects positifs aux nouvelles générations ?

Paix à vous. A bientôt j’espère !


La CAN et les sorciers blancs du papier

Les Zambiens vainqueurs de la CAN 2012 source Google images
Les Zambiens vainqueurs de la CAN 2012 source Google images

Au cours de ces dernières années le football africain a embrassé une réalité vraiment étrange, celle de déjouer les calculs savants des pronostiqueurs et des spécialistes du football qui ramènent tout à la logique, à leur bout de papier. J’ai choisi le mot étrange pour qualifier cette réalité mais au fond de moi je sais que le mot est bien trop faible pour parler de ce fait, qui a toujours existé en matière de football africain, bien qu’il ait prit une certaine mesure, une certaine ampleur ces derniers temps.

Dans la plupart des nations africaines francophones, lusophones, anglophones et j’en passe, le football règne en maître et son aura dépasse largement la sphère sportive. Enfiler un jour les couleurs de la sélection nationale est un grand rêve qui nourrit la plupart des jeunes. Quant aux footballeurs, jouer pour la patrie est certainement un des moments les plus exceptionnels et importants dans la carrière et d’une manière générale dans la vie. Ce sont ces facteurs qui poussent tous les protagonistes à donner le meilleur de soi, parfois même se surpasser pour défendre les couleurs nationales mais aussi séduire d’éventuels recruteurs européens. C’est pourquoi aussi tous les matchs sont âprement disputés. Même les outsiders sont venus pour prouver des choses.

Rappelons nous de la 28 ème édition de la CAN (coupe d’Afrique des nations) qui se déroulait  il y a tout juste un an au Gabon et en Guinée Équatoriale. Lors de cette édition qui s’était déroulée du 21 janvier et le 12 février, la plupart des pronostiqueurs, spécialistes du foot bref « les sorciers blancs du papier et de la logique » voyaient à l’arrivée les éléphants de Côte d’Ivoire avec leur armada offensive, les Blacks stars ghanéens, ou à défaut les lions de la téranga du Sénégal ou les lions de l’atlas du Maroc… Cependant ce qu’ils ignoraient c’est que le football n’est pas un sport qui se joue sur le papier, le temps d’un pronostic, mais c’est plutôt un sport qui se joue sur le terrain, le temps d’un match de football.

Cette tradition de déjouer les pronostics est une fois de plus au rendez vous lors de cette CAN 2013 qui se joue dans la nation Arc-en-ciel. En effet, dans le groupe A « le petit poussin capverdien », je sais plus si c’est la bonne expression désormais, a surpris tout le monde en démontrant lors de tous les matchs qu’il a disputé de la volonté et du beau football tant au niveau collectif qu’au niveau des individualités. Le moins que l’on puisse dire est que les coéquipiers de Ryan Mendes, Platini et les autres jockers de cette belle équipe du Cap vert nous ont régalé de beau football et de belles phases de jeu collectif. Pour leur première aventure en phase finale de CAN, cette équipe tombeurs des lions indomptables camerounais lors des éliminatoires s’est positivement illustrée en se qualifiant en quart de finale au détriment de grandes équipes habituées à cette compétition : les lions de l’atlas marocains, et les palancas negras d’Angola.

Alors, Mesdames, mesdemoiselles et Messieurs, les sorciers du football en général et du football africain en particulier, revoyez vos copies, vos notes et vos pourcentages en faveur de tel ou tel autre favori, et surtout n’enterrez aucune équipe avant que Monsieur l’arbitre ne siffle la fin de la partie. Quant aux favoris de cette CAN 2013 je pense aux éléphants de Côte d’Ivoire et aux blacks stars ghanéens, vous êtes prévenus.

Amicalement et paix à vous chers lecteurs !


La Guinée face à la crise malienne

Salvador - BA par dilmaroussef, via Flickr CC
Salvador – BA par dilmaroussef, via Flickr CC

Appelé jadis les Rivières du sud, la Guinée est un grand voisin du Mali. En plus du facteur géographique – la Guinée est située au sud du Mali, ces deux pays partagent une grande page d’histoire commune, à tel point qu’on les qualifient parfois de deux poumons du même corps.

Depuis le début de la crise qui frappe le Mali de plein fouet (qui il y a peu encore était cité comme un exemple en matière démocratique), la Guinée en bon voisin n’a cessé d’apporter son soutien à la résolution de ce conflit. Même si la diplomatie guinéenne peine à se faire entendre dans les grands rendez vous continentaux depuis la mort du charismatique Ahmed Sékou Touré (premier président de la Guinée), force est de constater que le pays et son actuel président, le professeur Alpha Condé, ont toujours eu une approche plutôt réaliste dans cette crise que subit impuissant le voisin malien.

Le chef de l’état guinéen fait partie des dirigeant ouest africain qui ont toujours réfuté toute idée de négociation avec les groupes salafistes et terroristes du Nord Mali. Alpha Condé a qualifié d’illusion le fait de vouloir négocier avec des terroristes et des islamistes radicaux. « On ne peut pas dialoguer avec des terroristes » déclarait-il sur les ondes France 24 et RFI en octobre 2012. Pour le président guinéen la solution à la crise que subit le voisin malien passe par deux étapes que sont la guerre pour libérer les villes du nord (Kidal Tombouctou et Gao…) et la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel. Une lutte antiterroriste dans laquelle devront s’engager tous les Etats de la sous-région.

La fermeté du président guinéen envers les mouvements terroristes et salafistes est aujourd’hui partagée par la plupart des Etats voisins et au-delà. L’intervention française au Mali est soutenue de façon générale par la communauté internationale, qui sera très bientôt appuyée par les troupes de la CEDEAO et le très aguerris bataillon Tchadien de 2.000 soldats, qui se préparent à rallier le Mali et ses différentes zones de combats.

Quel est la contribution guinéenne aux troupes de la CEDEAO ?

Le gouvernement guinéen a annoncé par la voix de son porte parole Albert Damantang Camara sur les ondes de la télévision nationale l’envoi imminent d’un contingent de 125 soldats pour participer sous l’égide de la Mission Internationale de Soutien au Mali (Misma) à la guerre de libération du nord Mali, aux cotés des autres troupes engagées dans ce conflit (soldats maliens,de la CEDEAO, les troupes françaises et Tchadiennes…). 125 soldats guinéens, soit le  plus petit contingent qui a été annoncé par un pays dans ce conflit pour l’instant… Albert Damantang Camara a expliqué que la Guinée est en pleine phase de restructuration de ses forces de défense et de sécurité, ce qui justifie clairement le fait que la pays n’a pas les possibilités et les ressources que les autres pays peuvent avoir.

Pour sa part, lors de son traditionnel face à face à la presse, le chef de la diplomatie guinéenne Louncény Fall a déclaré :

« Nous avons une longue histoire avec le Mali et nous pensons que par devoir de solidarité, la Guinée sera toujours aux côtés du peuple malien pour l’aider à traverser cette période difficile de son histoire. C’est notre rôle et nous allons l’assumer pleinement aux côtés des autres pays africains »

Malgré ses faibles moyens, la Guinée à l’instar de ses voisins de la CEDEAO est décidée à aider le Mali dans la bataille contre les islamistes radicaux et les terroristes qui sèment sur leur passage un véritable vent de terreur et de désolation.


La crise malienne à l’heure de l’espoir

MI Professional Course, Bamako, Mali, March 2011 par US Army Africa via Flickr, CC
MI Professional Course, Bamako, Mali, March 2011 par US Army Africa via Flickr, CC

Après « le coup d’arrêt porté à l’offensive des islamistes armés » selon les mots même du Président français François Hollande, les forces françaises ont poursuivi ce dimanche les frappes à l’endroit des fiefs d’islamistes à Gao et à Kidal.Ces deux régions qui sont sous le contrôle des islamistes d’Ansar dine, du Mujao (le mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’Ouest) et d’Aqmi (Al Qaïda au maghreb islamique). Des frappes qui commencent déjà à porter leur fruit car en plus de la reprise effective de la localité de Konna,les islamistes auraient commencé à se terrer dans des maisons et à fuir comme à Tombouctou, selon la radio Sahara Médias.

Depuis Avril 2012, Gao,Tombouctou et Kidal – les trois régions du nord du Mali – sont tombées sous le contrôle de mouvements islamistes et terroristes qui y font régner la terreur : enlèvements d’Occidentaux, amputations pour vol, flagellations pour l’adultère ou impudeur,etc. Le tout sous le prétexte de la Charia.

Qui sont les islamistes du Nord Mali ?

Ma curiosité et ma passion en ce qui concernent les sujets politiques m’ont permis de me faire une idée sur les groupes qui occupent le nord du Mali. Ils sont principalement au nombre de 3, dont le plus ancien est Aqmi. Ce groupe terroriste est à l’origine une émanation du GSPC algérien (groupe salafiste pour la predication et le combat) qui était un mouvement islamiste armée algérien. En  janvier 2007, le groupe change de nom et devient Aqmi, la branche sahélienne du groupe terroriste Al Qaida du défunt Oussama Ben Laden.Depuis cette date, ce groupe terroriste fait du Kkidnapping d’Occidentaux un peu partout dans la région du Sahel son fond de commerce.

Ansar Dine est le nom du deuxième groupe armé. Il occupe précisément Tombouctou. Ansar Dine est une expression arabe que l’on peut traduire par « partisans » ou « défenseurs de l’islam ». Ce groupe, qui a des liens avec Aqmi, milite pour l’instauration de la Charia au Mali. Il est dirigé par Iyad Ag Ali un ancien diplomate et membre de la rébellion Touareg encore surnommée « le lion du désert ».

Le Mujao est le mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’Ouest. Principalement basée à Gao, elle est aussi une émanation d’Aqmi. Comme son nom l’indique, ce groupe terroriste milite pour une sorte d’insurrection islamiste.

A coté de ces trois groupes très entrainés et aguerris aux combats, se trouve le MNLA,le mouvement nationale de libération de l’Azawad (région située au nord Mali) un groupe armée indépendantiste. Face à ses islamistes,l’armée malienne seule est loin de faire le poids.

Heureusement,que François Hollande le sauveur à décider de montrer la voie à la CEDEAO, l’organisation sous-régionale longtemps hésitante en ce qui concerne l’intervention militaire.

La CEDEAO emboite le pas à la France

Mieux vaut tard que jamais, écrivais-je dans mon précédent billet dénommé Crise malienne: lorsque la France est obligé de « faire le job » de la CEDEAO. Depuis le début de l’intervention française, les annonces se multiplient.Les forces de la CEDEAO se prépare activement à se déployer pour reconquérir le nord Mali. Le Togo,le Burkina Faso,le Sénégal et le Niger ont promis chacun un bataillon de 500 soldats. Quand au Nigeria, la puissance sous-régionale, elle annonce l’envoi de 600 soldats. Le Bénin prévoit d’envoyer un contingent de 300 hommes. Les États Unis et la Grande Bretagne affirment apporter leur soutien logistique à cette intervention militaire. Des annonces qui sont saluées par tous mes amis étudiants maliens que j’ai interrogé. Ce qui revient le plus souvent dans leurs propos, c’est l’espoir que leur pays retrouve le plus rapidement que possible la paix.

Paix à vous et à bientôt j’espère.


Crise malienne: lorsque la France est obligée de « faire le job » de la CEDEAO

Le président français François Hollande source Google images
Le président français François Hollande source Google images

La volonté des groupes islamistes qui sévissent au nord du Mali de continuer leur progression vers le sud de ce pays ouest africain a fait soudainement évoluer la situation. On se rappelle que Jeudi dernier les jihadistes se sont emparés de la localité de Konna située au centre du pays. Cet incident sonne comme l’élément déclencheur de la guerre contre tous les groupes islamistes radicaux et terroristes qui sévissent dans le nord du Mali. Avec comme nouvelle donne le déploiement aux cotés des forces régulières maliennes des troupes françaises. C’est le président français François Hollande qui l’a annoncé et justifié lors d’une courte allocution vendredi à l’Élysée au cours de laquelle il a déclare :

« Les forces françaises ont apporté leur soutien à l’armée malienne pour lutter contre les terroristes », avant de préciser que cette « opération durera le temps qu’il faudra ».

Cette intervention militaire française fait suite, précisons-le, à l’appel à l’aide lancé quelques heures plutôt par le président par intérim malien Dioncounda Traoré.

Depuis Avril 2012 les trois régions qui constituent le nord du pays, Gao, Tombouctou et Kidal, sont tombées sous le contrôle des mouvements salafistes Ansar Dine, Aqmi (Al-Qaida au Maghreb islamique), Mujao  (mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’Ouest). Ils y font régner la terreur;  enlèvement d’occidentaux, amputation pour vol, flagelle pour l’adultère ou l’impudicité etc, le tout sous prétexte de la Charia.

Depuis le début de cette crise qui menace la survie même du Mali en tant que pays, la CEDEAO (communauté des états d’Afrique de l’Ouest) a tout misé sur la négociation avec comme médiateur le très discret président du Burkina Faso Blaise Compaoré. Depuis le début, je trouve que la CEDEAO aurait dû intervenir. Elle aurait dû agir à l’image de la CEEAC (communauté économique des états de l’Afrique centrale) dans la crise centrafricaine. La CEEAC qui s’est très vite mobilisée et interposée pour mettre fin dans un premier temps à l’avancée des rebelles de la Séléka et ainsi écarter tous les risques de chaos qui menaçaient Bangui, capitale centrafricaine, avant d’ouvrir des négociations qui ont très vite aboutit à un accord.
Du coté de la CEDEAO aucun acte concret n’a été décidé, excepté les grandes déclarations et les nombreux sommets. Et pendant que la CEDEAO s’affairait à l’organisation de ses multiples et stériles sommets, les djihadistes eux sévissaient tranquillement au nord du Mali avec leur cortège de crimes abominables. Heureusement que la France est une fois encore là. Car c’est elle qui  vient de montrer la voie aux autres pays en s’engageant courageusement en première ligne aux cotés de l’armée malienne pour faire face à cette grave menace que représente tous ces groupes djihadistes et terroristes. Ils veulent coûte que coûte imposer la Charia à des populations profondément attachées à la laïcité et à la démocratie. Tous les pays de la sous région doivent s’engager pour mettre fin une fois pour toute à cette menace terroriste et salafiste, pas seulement pour le Mali mais aussi pour toute la sous région, voir même au-delà avec ces enlèvements fréquents d’occidentaux.

Aux dernières nouvelles la CEDEAO a autorisé l’envoi immédiat des troupes au Mali, et cela dès le début de la semaine prochaine. Malgré que l’organisation régionale ait trop attendu pour rendre définitif cette décision salutaire, notons que mieux vaut tard que jamais. Espérons pour terminer que cette force mixte parvienne à débarrasser très rapidement le Mali de tous ces groupes armés qui sèment sur leur passage désolation et terreur.

Paix à vous et à bientôt j’espère.

Keitamamady


Les élites et l’art de fuir les responsabilités

Source Google image
Source Google images

Hier, après une dure journée de labeur entre mes cours et mes multiples autres occupations, je me suis dirigé vers le petit studio dans lequel je vis non loin du centre ville de Dnipropetrovsk en Ukraine. Là, alors que je me préparais à rejoindre la cuisine pour me faire quelque chose à mettre sous la dent (de la Macka une sorte de patte délicieuse pour être précis), tout à coup je recevais un coup de fil qui allait chambouler tout mon emploi du temps, toutes mes prévisions et  m’ouvrir un tout petit peu les yeux sur une triste réalité qui gagne de plus en plus du terrain au sein de la nouvelle élite, de la nouvelle génération. Au bout du fil Mohamed, un ami ivoirien dont j’ai fait la connaissance il y a peu de temps lors d’une soirée up dans un night club de la place.

-Dis donc ayedi tchiè ? (comment ça va en français) que fais-tu petit ?, introduisait il.

-Rien de spécial koro (frère).

-Alors petit on fait quoi ? Je propose que l’on sorte un peu. Il y aura surement des chats à fouetter ce soir. Je passe te prendre alors ?

– C’est d’accord Koro, on se retrouve alors tout à l’heure.

Juste quelques minutes après cette conversation mon vieux téléphone taïwanais se met à ronronner à nouveau.

Mais qui est-ce encore ?

Je regarde de près. C’est un autre ami. Lui aussi veut venir chez moi car il s’ennuie un peu. Décidément, ce soir la nostalgie sera loin de mon petit studio.

A l’occasion je change alors de plat. A la place de ma Macka je prépare spécialement du riz et du Maffé pour que l’on se restaure bien au moins à l’africaine. Une heure plus tard nous sommes tous à table. Au final les visiteurs sont au nombre de cinq, tous des amis subsahariens. Ça fait toujours plaisir de se retrouver entre amis, entre frères et parler de tout et de rien. C’est Mohamed qui lance en premier la conversation.

– Dis donc, quelle analyse faites-vous de la crise malienne ?

Il n’a même pas le temps d’aller au bout de ses idées que Junior un autre ami se lance dans une violente réprimande contre Mohamed, lui signifiant son désintérêt total pour la politique et même la chose publique avant de poursuivre, « ce que je veux moi c’est du travail à la fin de mes études, une grande carrière, des enfants qui auront accès à une école de qualité,  qui auront tout ce … »

Je l’interrompis moi aussi pour lui demander s’il croyait sincèrement que tout cela peut tomber du ciel ? Ensuite que pense t-il du fait par exemple qu’il vive dans un quartier où lui tout seul a accès à l’électricité, à l’eau et à tout ce dont-il venait de citer …

J’ai décidé de parler de cela dans ce billet car je pense que si les jeunes élites (le dernier espoir à priori de notre cher continent) tiennent de tels discours, réfutant tout engagement citoyen et manifestant un désintérêt total en ce qui concerne la chose publique et politique, je pense très clairement que le salut n’est pas encore pour demain.

En réexaminant ces questions sans passion je trouve que les cadres et les élites issus de la nouvelle génération doivent de plus en plus se propulser sur le devant de la scène, car pour le moment je trouve que ce n’est pas vraiment le cas. Lorsque l’on regarde la classe dirigeante un peu partout sur le continent on se rend compte qu’à part les quelques uns qui ont hérité des trônes de leur vieux, rares sont les jeunes qui sont au premier plan. Les jeunes élites et les cadres doivent dorénavant prendre leur responsabilité et se propulser à la pointe du combat contre la pauvreté, l’ignorance et tous les fléaux qui minent et compromettent le développement de notre continent et de nos pays respectifs auxquels nous devons tout. Notre engagement devra être total et à tous les niveaux car « ce qui est pire ce n’est pas la méchanceté des gens mauvais mais plutôt le silence des gens biens », expliquait une fois le journaliste engagé originaire du pays des hommes intègres (Burkina Faso), Norbert Zongo.

Contrairement à mon ami Junior,ne croyons pas au coup de baguette magique. Le développement et le salut ne peuvent venir que de nous (génération consciente). Nous ne réussirons que si nous nous impliquons un peu plus et acceptons de nous affranchir des préjugés et de tous les complexes qui nous empêchent de nous affirmer réellement. Il est de notre devoir de participer d’une manière active et citoyenne aux mutations sociales, politiques, économiques, culturelles et au moins d’exiger plus d’exemplarité de la part de nos acteurs politiques. La route est longue et parsemée d’embuches mais nous y arriverons ensemble.

Salut chers lecteurs et lectrices et à bientôt j’espère.


Lionel Messi et la consécration

Lionel Messi Player of the Year 2011 par globalite, via Flickr CC
Lionel Messi Player of the Year 2011 par globalite, via Flickr CC

A seulement 25 ans, Lionel Messi, l’enfant prodige du grand FC Barcelone et capitaine de la sélection argentine, a reçu lundi 7 janvier pour la quatrième fois consécutive le FIFA Ballon d’or France Football 2012.Un record : le natif de Rosario en Argentine vient de faire mieux que les Hollandais Marco Van Basten, Johan Cruyff et le Français Michel Platini, qui avaient été récompensés à trois reprises.

Ce nouveau Ballon d’or, qui s’ajoute à la longue liste des trophées remportés par l’homme fort de l’équipe du Barça, vient consacrer la saison en or du meilleur joueur du monde. En 2012, avec 91 réalisations et 22 passes décisives en seulement 72 matchs,le Blaugrana a encore inscrit en lettre d’or son nom dans les les annales du football.

Voir les 91 réalisations de l’exceptionnel Léo Messi

Pourtant cette année, la course au Ballon d’or était plus serrée que d’habitude avec en lice pour le trophée le talentueux  Cristiano Ronaldo vainqueur de Liga, et surtout Andres Iniesta champion d’Europe avec la sélection espagnole,et vainqueur de la coupe du Roi avec le Barça.

En fin de compte, Lionel Messi est arrivé en tête avec un plus de 42% des voix, suivi par le Portugais du Real Madrid Cristiano Ronaldo (24%) et l’espagnol Andres Iniesta (11%).Très ému, Messi s’est réjoui de ce titre tout en déclarant :

« C’est incroyable que je reçoive ce prix une nouvelle fois et pour la quatrième fois de suite. Je voudrais partager ce prix avec tous mes coéquipiers du Barça et en particulier avec Andres (Iniesta) qui est ici avec moi. C’est une fierté pour moi que de pouvoir m’entraîner avec lui tous les jours »

La cérémonie diffusé en direct sur plusieurs chaines de télévision s’est déroulée au Kongresshaus de Zurich en présence de Joseph S Blatter le Président de la FIFA ,un parterre de dignitaire et autres grandes figures du monde du football.

Salut chers lecteurs et lectrices et à bientôt j’espère.


Le top 5 des tubes guinéens de 2012

Le célèbre chanteur guinéen Sékouba Bambino
Le célèbre chanteur guinéen Sékouba Bambino

Ouf nous y sommes enfin.2012 n’est plus qu’un ensemble de souvenir certes non lointain.2012,une année qui a vraiment été riche en matière musicale en Guinée.Dans ce domaine,ce pays d’Afrique de l’Ouest qu’on qualifie de scandale géologique,de château d’eau d’Afrique de l’Ouest,ou que sais je encore,est aussi un véritable eldorado en matière de talents musicaux,avec des voix sublimes et des sonorités riches et variées.

Dans la culture guinéenne la musique ou plutôt les musiques et les danses traditionnelles occupent une place importante dans le quotidien des populations à tel point que chaque région possède ses sonorités,ses propres instruments de musiques et des danses traditionnelles tout à fait particulières.Avez vous connu ou peut être entendu parler du Yankadi de la Basse Guinée,du Toumbou sesse du Fouta Djallon encore appelé Moyenne Guinée,du Doundoumba en Haute Guinée,du Gbanigui chez les Tomas en Guinée forestière ? Et je vous assure la liste est loin d’être exhaustives.Au fil des années,la musique guinéenne a évolué.

Ce Dimanche je vous propose 5 tubes qui ont ravi les nombreux mélomanes tant à l’interieur du pays que chez les expatries en  2012.Êtes vous prêts alors c’est parti pour cette nouvelle belle ballade musicale sur ce blog qui est aussi le votre.

La première chanson que je vous propose est une signature de l’artiste à la voix sublime Petit Kandia le Djembe d’or guineen 2012 dans la catégorie du meilleur album.Dans cette chanson intitulée Mansa Balimanaya,Petit Kandja s’adresse aux chefs d’etats africains,en leur conseillant des vertus tels  la résignation mais aussi l’acceptation de l’alternance à l’image de Nelson Mandela d’Afrique du Sud .Sans commentaire je vous laisse appréciez vous même la voix sublime et le talent de cet grand artiste qui sort vraiment hors du commun.

Petit Kandia Mansa Balimanaya

https://www.youtube.com/watch?v=zIPYanSsl-Y

A coté des rythmes traditionnelles,le reggae et le rap ont fait une énorme percée ces 10 dernières années en Guinée notamment au sein de la couche juvénile.Et en matière de reggae et de rap les jeunes talentueux il existe en grand nombre.Vous imaginez que ça n’a pas été facile pour moi de choisir deux chansons qui peuvent représenter ce qui ce fait de mieux dans ces domaines mais qu’importe je suis parvenu enfin à me décider.Je vous propose respectivement Bal poussière du groupe de rap Degg j Force 3,et Emmanuel un titre de la nouvelle star montante du reggae africain Takana Zion.

Degg j Force 3 bal poussière

https://www.youtube.com/watch?v=Ch_sFWDGwUE

Takana Zion Emmanuel

Poursuivons cette belle ballade musicale avec  Sékouba Bambino une figure emblématique de la musique guinéenne et bien au delà car le chanteur est aussi un membre du grand groupe à succès panafricain Africando.Pour votre grand plaisir voici le titre Sinotena en français je n’ai pas sommeil.Dans cette chanson dont les paroles sont en malinké Sekouba Bambino chante l’amour.La chanson et le Clip sont tout simplement magnifique.

Sekouba Bambino Sinotena

Enfin pour terminer je vous propose le titre la Guinéenne extraite du 11 ème album de l’un des artistes guinéens les plus connus sur la scène internationale Mory Kanté, une manière singulière de souhaiter bonne et heureuse année 2013 à toutes les femmes du monde et particulièrement à toutes les femmes guinnéenes

 Mory Kanté La Guinéenne

Salut chers lecteurs et lectrices et à bientôt j’espère.


Pourquoi Libreville est la meilleure issue pour les « frères ennemis » centrafricains?

Security Sector Reform Seminar - Day 1 - Pdt Bozizé par hdptcar, via Flickr CC
Security Sector Reform Seminar – Day 1 – Pdt Bozizé par hdptcar, via Flickr CC

Les rebelles de la coalition Seleka menacent plus que jamais le régime du Président François Bozizé en République centrafricaine. Depuis le début de leur offensive, les rebelles se sont emparés de plusieurs villes stratégiques et d’une grande partie du territoire de ce pays d’Afrique centrale, à tel point que la Seleka a atteint la localité de Sibut et ne se trouve plus qu’à environ 160 km de la capitale. Conscient du risque que cette progression représente pour Bangui et son régime, le président François Bozizé – au pouvoir depuis 2003 – a appelé les rebelles à accepter l’idée de négociation sans délais et sans conditions sous l’égide des instances africaines à Libreville.

Loin de vouloir me faire l’avocat du diable ou de qui que ce soit dans cette crise aux conséquences lourdes pour les populations civiles, je crois dur comme fer que tout doit être fait pour éviter la chute de Bangui au profit de ces négociations.

Pourquoi  Bangui ne doit pas tomber ?

Primo, la Seleka est une coalition hétéroclite composée de plusieurs factions rebelles mais aussi de groupes de création récente tous unis par le même idéal : faire tomber François Bozizé. Faire tomber Bozizé… D’accord mais et après ?

Plusieurs zones d’ombres planent encore sur cette coalition rebelle, et notamment autour de son programme politique et de ses ambitions une fois le roi détrôné. A ce sujet, Alain Lamessi -un centrafricain de la Diaspora – écrivait  récemment dans une tribune libre :

« Il faut avoir lu la déclaration de sortie de crise […] pour se rendre compte à quel point leur plateforme revendicative reste pour le moins catégorielle. Pas de ligne politique conceptualisée, ni structurée, pas d’idéologie claire et cohérente, pas de revendications précises. Tout cela finit par convaincre que la Seleka, dans sa forme actuelle, n’est pas et ne peut pas être une alternance crédible au régime de Bozizé ».

En l’absence de vision et de perspectives claires une fois Bozizé « hors du palais », l’observateur que je suis ne peut que craindre que ceux qui se présentent en futurs sauveurs ne se transforment rapidement en bourreaux à cause des ambitions personnelles des différents leaders des factions qui composent cette coalition de la Seleka. Surtout que ce n’est pas la première fois que l’on entend des groupes rebelles ou des officiers en position de force se targuer de « messie » ou de sauveur, mais a quelques exceptions près la suite on la connait…

La seconde raison est que le démocrate que je suis pense que le fait de prendre le pouvoir par les armes devrait appartenir à une autre époque et non à celle que nous vivons aujourd’hui . Avec les armes il n y a pas moyens d’épargner d’innocentes vies humaines. La chute de Bangui serait un grand recul de la démocratie et elle pourrait donner aussi des idées à d’autres groupes rebelles qui sévissent dans la région.

Dialoguer pour sortir de la crise…

Ce qui est évident, c’est que plus rien ne sera plus comme avant en République centrafricaine. Avec le revers militaire, le président centrafricain est plus que jamais disposé à discuter et à faire des concessions pour trouver une solution à la crise, et en même temps trouver une porte de sortie honorable pour lui et les siens.

Rappelons qu’il a déclaré dans ses vœux à la nation pour la nouvelle année 2013 qu’il ne se représenterait plus en 2016. Plus que jamais, le Président centrafricain François Bozizé est en position de faire des concessions de cohabiter, de partager le pouvoir pour une sortie de la crise la tête haute. La meilleure solution à cette crise ne pourra venir que par le dialogue entre toutes les forces vives de la République centrafricaine, le gouvernement, les différentes factions rebelles, la classe politique et la société civile sous l’égide des instances africaines. Cela permettra d’autre part de mettre fin à la psychose qui s’est emparée de Bangui mais surtout de sauver plusieurs innocentes vies humaines.

Salut chers lecteurs et lectrices et à bientôt j’espère.


Omar Sy ou comment devient-on le « chouchou » des Français ?

Omar Sy à la cérémonie des Prix Lumières par Georges Biard, via Wikipedia Commons.
Omar Sy à la cérémonie des Prix Lumières par Georges Biard, via Wikipedia Commons.

Décidément tout réussit ces derniers temps à l’humoriste et acteur français Omar Sy. Après l’extraordinaire succès du film les Intouchables dans lequel il partage la vedette avec François Cluzet, l’humoriste français qui a des origines sénégalaise vient de détrôner l’inamovible Yannick Noah de la première place du classement des personnalités préférées des français : place que l’ex tennisman reconverti dans la musique occupait sans interruption depuis 2007.

Pourtant il y a quelques année,s personne n’imaginait que le jeune Omar Sy  issu d’une famille modeste avec un père ouvrier d’origine sénégalaise et une mère femme de ménage, se retrouve sous les feux de la rampe avec le titre et la stature symbolique de personnalité préférée des français. Retour sur le parcours exceptionnel du tout nouveau chouchou des Français.

Les débuts… 

Né en 1978 à Trappes (Yvelines), en France, rien ne prédestine le jeune Omar Sy à faire une carrière au cinéma ou au petit écran. A l’âge de 20 ans,a lors qu’il prépare son bac STI (sciences et technologies industrielles) avec l’ambition de rentrer au Sénégal une fois les études terminées pour monter sa propre entreprise, le destin le rattrape : il est sollicité par son ami Jamel Debbouze dans le cadre d’une émission sur le plateau de la chaîne Canal + à Cannes. Cet événement va marquer un tournant dans la vie du jeune Omar Sy, qui tombe amoureux du petit écran. Il abandonne ses études pour tenter sa chance aux côtés de Jamel Debbouze, précisément sur Canal + après un bref passage sur Radio Nova où il rencontre Fred Testot, qui sera plus tard son complice dans la très populaire émission  Service après-vente des émissions.

Enchaînant émissions et sketchs,  le jeune animateur Omar Sy réussit à se tailler une place à sa mesure dans le cœur des téléspectateurs de Canal grâce à ses mimiques, ses tours et son humour dans l’émission le SAV des émissions qu’il anime depuis 2005 avec Fred Testot.

https://www.youtube.com/watch?v=b_muZ7P1qSc&playnext=1&list=PL_6yL1ABAKlYzLuO3-18Y56eIWFdbekuL&feature=results_main

Vers le succès…

Devenu l’un des animateurs préférés des téléspectateurs de Canal, l’enfant de Trappes est de plus en plus attiré par le septième art où il commence à faire de brèves apparitions aux débuts des années 2000 dans des films comme La Tour Montparnasse InfernaleLe RaidLe Carton où encore Safari. Mais son premier grand rôle, il le décroche en 2006 dans le film Nos Jours Heureux des réalisateurs Olivier Nakache et Éric Toledano.

L’année 2011 va marquer un autre grand tournant dans la vie d’Omar Sy car il est recontacté par les réalisateurs Olivier Nakache et Éric Toledano afin de jouer le personnage de Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison engagé comme aide domicile par Philippe riche aristocrate incarnée par François Cluzet.

Le film est un des plus grand succès de tous les temps dans l’histoire du cinéma français. Il a été vu par 48 millions de spectateurs dans le monde, dont près de 19,5 millions en France. Ce rôle a valu à Omar Sy le César du meilleur acteur lors de la 37 ème cérémonie des César.

Désormais on peut ajouter à son palmarès déjà bien garni le fait qu’il ait réussit à faire bouger l’immuable depuis 2007  Yannick Noah du trône symbolique de personnalité préférée des Français. Soulignons aussi que depuis la mi-décembre une statue d’Omar Sy se trouve au Musée de Grévin aux cotés de Gandhi,Michael Jackson et plusieurs autres grands personnalités…

Marié depuis 2007 et père de quatre enfants, l’humoriste désormais star confirmée du cinéma français s’est récemment installer avec sa famille à Los Angeles pour une année de vacances.

Los Angeles une ville qui évoque Hollywood. Et pourquoi pas ? Surtout que tout ou presque réussit à ce bel homme de 34 ans qui sème la bonne humeur, l’énergie et la joie de vivre autour de lui.

Salut chers lecteurs et lectrices et à bientôt j’espère.