
Comment les Ukrainiens vivent-ils le confinement ?
Dès l’apparition des premiers cas de Covid-19 sur son territoire, le gouvernement ukrainien a opté pour un confinement général bouleversant ainsi les petites habitudes de vie de millions de personnes. Un mois plus tard, аlors qu’il est toujours difficile de s’adapter à la nouvelle donne pour les uns, d’autres préfèrent mettre cette période à profit pour réaliser certaines choses qu’ils ont jusque là toujours repoussées faute de temps…
« J’ai toujours voulu moi-même revoir la décoration de ma maison. Mais aussi m’intéresser au développement personnel, lire quelques livres sur le sujet. Mais faute de temps je n’ai cessé de remettre à plus tard tous ces désirs”, nous confie Lilia Savchyk, organisatrice d’événements culturels à Cherkassy, avant de poursuivre : « pendant cette quarantaine j’ai enfin pu réaliser tout cela.
Le confinement ce n’est pas seulement plus de temps à soi et ses projets mais aussi un énorme manque à gagner. Alina Yeremenko, serveuse dans un restaurant qui a fermé ses portes à cause de la pandémie, peine désormais à joindre les deux bouts. « Je vis des moments vraiment difficiles. Plus de salon de coiffure, plus de manucure, plus de pédicure, j’ai dû emprunter un peu d’argent pour pouvoir continuer à payer mon loyer et assurer mes courses. J’espère vivement que le travail va vite reprendre car je sais plus trop comment tenir”.

Pour sa part, le gouvernement actuellement en pleine négociation avec le FMI a annoncé quelques mesures pour soulager les entreprises et les citoyens. « Des mesures dont on ne ressent pas pour l’instant l’effet dans notre portefeuille », ironise Alina.
Quant à Alexandre Petrenko, autre habitant de Cherkassy, il nous explique avoir été très malheureux les premiers jours du confinement. « Mais cela c’était avant que je ne décide de rejoindre un groupe de vulgarisation de la culture et de la langue française sur les réseaux sociaux. Depuis ça va beaucoup mieux. Je passe mes journées désormais à échanger avec mes nouveaux amis mais aussi à expérimenter de nouvelles recettes de cuisine. »
Pour finir rappelons que dans son adresse à la nation du 7 avril, le président Volodymyr Zelensky a lui aussi exhorté les Ukrainiens à profiter de cette quarantaine pour renforcer leurs capacités, faire du sport à la maison mais aussi se parler et passer du temps en famille.

Ligue des Champions : Kiev retient son souffle avant le match Shakhtar Donetsk – Lyon
« Il faut que nos joueurs fassent preuve de plus de responsabilité, car au niveau du talent nous avons montré au monde du football européen que nous étions une grande équipe, notamment face à Manchester City de Pep Guardiola », nous confie Martin un supporter de l’OL qui a fait le déplacement.
L’Olympique Lyonnais a en effet fait mieux que le Shakhtar Donetsk qui a perdu ces deux confrontations face au favori de la poule, Manchester City. Les hommes de Bruno Genesio s’étaient illustrés en allant s’imposer à Manchester 2 buts à 1 et en arrachant un nul au parc OL. Ce qui les offre un léger avantage avant le coup d’envoi de ce match.
Pour les supporters du Shakhtar Donetsk, leur équipe a tous les atouts pour s’imposer et se qualifier pour les huitièmes de finale. Dmitriy, 25 ans, est un fervent partisan du Shakhtar :
« Le Shakhtar est plus fort que l’OL. Nous avons failli les battre chez eux à Lyon. Nous les avons raté de justesse mais cette fois-ci nos joueurs feront le nécessaire car il n’y a pas de mots pour exprimer la joie que peut apporter une compétition comme la Ligue des champions a un club qui vit des moments difficiles comme le Shakhtar Donetsk », nous confie le jeune homme sourire aux lèvres.
En effet, depuis le déclenchement du conflit dans l’est de l’Ukraine, le Shakhtar ne joue plus à Donetsk pour des raisons évidentes de sécurité.
« Si l’OL veut sortir victorieux de ce match ou du moins en tirer un résultat positif, il faut que les hommes de Bruno Genesio surveillent de près des joueurs comme les brésiliens Junior Moraes, Taisson, Ismaily, mais aussi Viktor Kovalenko, des joueurs qui savent montrer l’étendue de leur talent aux yeux du monde du football », nous explique le commentateur sportif d’une chaine de télévision locale avant de conclure : « au regard de ce que nous ont montré les deux équipes lors de leurs dernières sorties, le Shakhtar est en bien meilleure forme. »
Quoiqu’il en soit, le rendez-vous est pris pour 22 heures (20h TU, 21h à Lyon) au stade Olympique de Kiev …

Séduction à l’ukrainienne : s’investir c’est réussir !
« Je ne parviens jamais à rendre amoureux les filles dont je prends le numéro. Je le sais c’est frustrant surtout qu’elle me plaisait bien et semblait super interesser avant de me filer son numéro ». Cest ce que vient de me confier un ami. Lansana étudiant en 2ème année médecine. Pourtant il n’est pas moche. Grand de taille, genre intello, un peu musclé bref intéressant enfin de mon point de vue. Pourquoi ne veulent-elles pas le revoir, pourquoi ne se précipitent t-elles pas tous dans son lit ? Après plusieurs heures de conversation je me rends compte que c’est au niveau de ces T.A.P. ( Techniques d’appoches ) que ça coince un peu. Et bien ce sera le sujet de ce billet assez particulier…comment amenez une fille à vouloir vous revoir ? Pourquoi il ne faut pas « aller à reculons » ?
« En vous donnant son numéro, c’est un peu comme si elle vous donnait une chance de l’amener à avoir envie de vous revoir. C’est pourquoi il faut dire que le plus important c’est ce que vous faites de votre rencontre. Ce qui est important c’est comment vous parvenez à intéresser et à attirer la fille. Bref lui donner envie de te revoir » nous explique le jeune homme.
« Lorsque vous la voyez, demandez-lui comment elle va, comment elle se sent. Posez-lui des questions. De ses goûts à son trajet en autobus en passant par sa jeunesse…et que sais-je encore ? Montrez que vous voulez en savoir plus. Montrez que vous la voulez, elle, et pas juste ses seins et ses fesses. Car on n’a rien sans rien dans la vie… »poursuit le jeune homme.
« Elles vont coucher avec vous si vous leur plaisez. Et pour devenir plaisant, séduisant et charmant, il ne suffit pas de dire deux ou trois trucs que vous avez lu sur Internet ou appliquer trois ou quatre techniques apprises par cœur. Pour devenir cet homme irrésistible dont elle rêve, il va falloir vous investir avec elle. Il va falloir être intéressé, investi, l’écouter et communiquer avec elle pour de vrai… ».

Ukraine : les banquiers-lombards ou l’art d’arnaquer ceux qui sont dans le besoin !
En interrogeant l’Histoire, on se rend compte que c’est entre la fin XII° et le début du XIII° siècle qu’apparaissent les premiers marchands-prêteurs aux environs de Gênes en Italie. Depuis, ces marchands ont troqué leurs activités commerciales contre celle de prêteurs sur gages. Aujourd’hui, on peut dire que ces prêteurs sur gage connaissent un peu à leur âge d’or en Ukraine : en effet, ici, on peut voir à tous les coins de rue des établissements qui prêtent de l’argent aux particuliers contre de l’or, ou tout autre bien. Des smartphones, aux ordinateurs en passant par des écrans plasma, des machines à laver, on peut vraiment tout mettre en gage ! Tout ce que l’on possède et qui a de la valeur peut être prêté pour recevoir une somme d’argent en échange.
Comment expliquer la popularité de ces organismes spécialisés dans le micro crédit ? Pourquoi beaucoup de personnes se bousculent à leurs portes en Ukraine ? Quels sont les aspects positifs et négatifs de cette activité ? Autopsie des banquiers lombards encore appelés tout simplement « lombards » dans ce billet peu ordinaire.
« Kapital, Blago, Central, Démo,… » ce sont les noms que portent les lombards en Ukraine. On trouve ces société un peu partout. On en dénombre pas moins de 800 pour la seule ville de Kiev ! Ces banquiers-lombards prêtent de l’argent aux citoyens et autres particuliers qui les sollicitent moyennant des intérêts qui varient de 0,54 à 0,8 pour cent de la somme empruntée, par jour.
Pour mieux comprendre comment cela fonctionne, mon ami Philippe Dacruz et moi avons décidés de nous rendre dans l’une de ces société. Pour un Smartphone qui vaut 400 euros, la jolie demoiselle qui travaille au Lombard nous propose, sourire aux lèvres, au maximum 100 euros (soit 1/4 de la valeur réelle). Pourquoi aussi peu pour un téléphone qui vaut 4 fois plus cher ? Karina (qui y travaille depuis 3 ans maintenant) nous explique qu’à ce prix le lombard n’aura pas de mal à revendre l’appareil au cas où le prêteur n’est pas en mesure de le racheter. C’est 100 euros, pas de négociation possible. A prendre ou à laisser ! En ce qui concerne les intérêts, le lombard empoche les 0,8 pour cent de la somme empruntée par jour, soit 3,2 euros d’intérêts tous les jours ! C’est énorme ! Cela revient à 96 euros pour le mois ou encore à 1168 euros pour l’année. Précision importante : tous les 25 jours, il faut payer les intérêts qu’engendrent l’emprunt.
Près de 300 pour cent rien qu’en intérêt par an…
D’après les calculs de Philippe, cela représente 292 % d’intérêts. « De l’arnaque, purement et simplement » s’écrit Anastasia Gripco, une activiste. Elle nous explique qu’aucune banque dans le pays n’oserait appliquer des taux aussi élevés pour un simple emprunt. « Les taux d’intérêt tournent autour de 3,6% par mois au maximum » confie un employé de la Privat Bank l’un des plus grand établissement bancaire du pays.
Comment expliquer l’ascension fulgurante des lombards en Ukraine malgré ces taux qui donnent le vertige ? Pourquoi un tel succès ?
Nikita Sabalenko, un jeune universitaire qui a travaillé sur la question près de 6 mois, croit connaître la réponse. Pour lui, le business des lombards doit son succès au fait qu’ils ont simplifié les procédures d’emprunt. Ici, contrairement aux banques, pas besoin de réunir une grande pile de documents. Vous avez juste besoin d’un passeport (parfois une simple copie du passeport suffit), du bien que vous souhaitez mettre en gage, et de quelques minutes… et vous décrochez l’emprunt !
Mr Sabalenko nous explique quel est le profil type des plus fidèles clients de ces lombards : ce sont les toxicomanes, ceux qui ont une addiction aux jeux d’argents, les anciens détenus (ceux qui ont un casier judiciaire chargé ), et aussi quelques fois des personnes qui sont dans des lieux reculés et qui ont un besoin d’argent urgent. Bref, les clients des lombards sont soit ceux qui n’ont pas accès aux banques, soit ceux qui ont une mauvaise réputation auprès des banques.
Avec près de 300 % par an rien qu’en intérêts, Anastasia, une jeune activiste, recommande à tous de faire appel aux lombards uniquement dans des cas extrêmes, lorsqu’il n’y a vraiment plus d’autres solutions. Rappelons que le business des lombards est en perpétuel croissance en Ukraine. D’après les chiffres de l’analyste financier Mikhail Demkiv, ce sont pas moins de 3,9 milliards de hryvnia que les ukrainiens ont emprunté aux lombards lors du troisième trimestre 2017.
Des politiciens sur la sellette ?
Pour Anastasia, les politiciens ne font rien face à l’arnaque sur intérêts des lombards en Ukraine, pour la simple et bonne raison qu’ils profitent largement des gros bénéfices qu’engendrent ces établissements. Pour appuyer ses propos, la jeune femme nous montre des articles parus dans la presse. Des investigations de journalistes révélant, par exemple, des liens entre des lombards de la place et l’entourage de politiciens comme Ioulia Timochenko, ancienne premier ministre et chef du parti Batkivchtchina « La Patrie ». « Et je suis sûr qu’elle n’est pas la seule » lance Anastasia qui poursuit : « notre pays se développera le jour où nos politiciens arrêteront de profiter de la fébrilité et de la vulnérabilité des plus pauvres » . C’est la conclusion de notre jeune activiste Anastasia Gripco.
Par Phillipe Dacruz et Mamady Keita

RFI : A la rencontre d’Olivier Rogez une des plus grandes voies de la maison
Il est l’un des plus grands connaisseurs de l’Afrique de l’ouest et bien d’autres régions à RFI (Radio France Internationale). Il connaît bien ce continent pour y avoir travaillé et réaliser des dizaines de reportages sur la Guinée, le Sénégal, le Libéria, la République démocratique du Congo, la Centrafrique et j’en passe.
À côté de sa casquette de grand reporter, il est aussi non seulement l’auteur d’un recueil de nouvelles, mais surtout du très réussi roman « l’Ivresse du Sergent Dida ». Vous l’aurez compris, il sera question dans ce billet du journaliste et romancier Olivier Rogez. Qui se cache derrière cette voie qui se distingue à la radio mondiale ? D’où vient-il ? Qui se cache derrière cette plume pertinente et plus que prometteuse ?
C’est en 1990 que le jeune Olivier Rogez rejoint Radio France internationale. Pour ce natif de Roubaix, le journalisme est le métier idéal qui lui permet d’entretenir sa passion pour les nouvelles aventures car il est de ceux qui aiment « voyager, voir du pays, voir le monde ».
Un riche parcours
C’est en URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques, nom de l’époque) qu’Olivier Rogez fait ses premières armes comme journaliste. Ensuite il s’envole pour couvrir l’actualité en Afrique de l’ouest étant basé à Dakar. Son travail de grand reporter lui permet de couvrir plusieurs conflits. De la Tchétchénie à la Somalie en passant par le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la République démocratique du Congo, Olivier Rogez est sur tous les terrains où se passe l’actualité. Après plusieurs années riches en émotion a l’étranger, c’est désormais depuis Paris que le grand reporter raconte l’Afrique, au service économie de la radio mondiale. Lorsqu’il ne travaille pas, l’auteur du roman « l’Ivresse du Sergent Dida » aime lire, faire du vélo, voir des spectacles et écouter de la musique.
Quand on lui demande de donner un conseil à tous les jeunes qui rêvent de journalisme, Olivier Rogez répond sans hésiter :
» Il faut persévérer, ne jamais renoncer, suivre son envie jusqu’au bout car c’est vraiment une question de volonté et d’envie avant toute chose. On peut obtenir tout ce que l’on veut à condition d’y travailler. Dans tous les métiers du monde il faut du talent et du travail, et le talent se travaille ».
Encore beaucoup de rêves à réaliser…
Au chapitre des rêves, Olivier Rogez souhaite faire beaucoup de choses encore. Comme par exemple améliorer sa pratique du piano, voyager encore et s’accomplir sur le plan personnel. L’auteur de « l’Ivresse du Sergent Dida » aimerait beaucoup que sa carrière de romancier prenne plus d’ampleur dans les années à venir au point « d’en devenir son activité principal ».
Pour lui l’écriture est une pratique quotidienne. A la différence de l’écriture journalistique radiophonique, il nous explique avoir toujours eu envie de raconter des histoires en dehors de tous « carcans journalistiques, c’est à dire guidé par le seul aiguillon de son imagination et non par la nécessité de coller à la véracité des faits ».
En ce qui concerne l’avenir du continent africain qu’il connaît bien, Olivier Rogez fait partie des optimistes. Pour lui le développement du continent passera par le travail des Africains qui sont très industrieux et dynamiques.
« Les Africains doivent maintenant maîtriser les fondamentaux de leur économie peut-être se désengager un peu plus des vieilles habitudes postcoloniales. Le développement passera par l’innovation entrepreneuriat par la volonté de réussir et par le talent » conclut le journaliste qui reste assez optimiste sur le sujet.
Rappelons que le premier roman d’Olivier Rogez, « l’Ivresse du Sergent Dida », publié aux éditions le passage est une fiction sur la conquête du pouvoir en Afrique. On apprend l’histoire de l’ascension vers le pouvoir du sergent Dida, un soldat déprimé au sein d’une armée laissée à l’abandon. Le Sergent Dida un personnage unique qui ne laisse aucun lecteur indifférent.
Par Philippe Dacruz et Mamady Keita.

Ukraine : guérisseurs une espèce en voie de disparition !
L’horizon s’obscurcit un peu plus pour les guérisseurs populaires en Ukraine. Le ministère de la Santé prévoit d’initier un débat public sur la profession. En attendant les résultats de ce débat tant attendu, le ministère envisage temporairement de refuser d’enregistrer les nouveaux guérisseurs. Plus de nouvelles licences : l’objectif est de mettre fin à l’activité des escrocs et affairistes qui se faufilent très souvent dans ce milieu et abusent de la faiblesse des patients.
Du côté des experts et des médecins, l’idée de ce débat public est accueillie favorablement. Anna Ivanova est pédiatre dans un hôpital de Cherkassy : pour elle cette initiative est de très bon augure.
« Il est impossible de garantir l’efficacité et la sécurité des méthodes de traitement et le diagnostic des médecins traditionnels » lance-t-elle. Elle ajoute ensuite : « mieux vaut mettre sa vie et sa santé dans les mains d’un médecin qui a fait des études spécialisées et dont les méthodes sont garanties ».
En Ukraine les guérisseurs tirent leur savoir-faire de « l’expérience de plusieurs générations de personnes et de traditions populaires établies » explique le service de presse du ministère de la Santé qui poursuit, « le problème est que les critères pour vérifier et confirmer cette expérience, ce savoir-faire ne sont pas bien définis ».
Il n’existe pas de chiffres officiels récents en Ukraine sur les guérisseurs. Mais pour Artem guérisseur traditionnel depuis 7 ans là n’est pas le problème. Pour lui, « la crédibilité d’un guérisseur se construit. Nous avons des clients parce que nous aidons d’autres personnes. Quand vous aidez et soignez une personne, cette personne en parle autour d’elle. C’est comme de la publicité pour vous. Et tout cela se construit plusieurs années ».
Pour Alexandr Katrenko un autre guérisseur au lieu de mettre les bâtons dans les roues des guérisseurs, ce serait mieux de créer un site et d’enregistrer tous les guérisseurs et les encadrer.
« Nous avons des savoirs et parfois on parvient à faire des miracles là où la médecine moderne ne peut plus rien faire. De toute façon les gens viendront nous voir. C’est pourquoi mieux vaut nous encadrer et faire en sorte que des escrocs et affairistes ne s’infiltrent pas et ne ternissent l’image des guérisseurs » explique Alexandr Katrenko.
Malgré tout, le ministère de la santé ukrainienne est catégorique « la procédure actuelle de certification des guérisseurs ne permet pas de garantir la sécurité des méthodes utilisées par ces derniers. Quant aux permis déjà délivrés ils représentent un danger potentiel pour les citoyens » peut-on lire dans le communiquer.
L’opinion publique attend avec impatience ce débat. D’ailleurs plusieurs journaux prévoient de lancer le débat sur ce sujet qui fera couler certainement beaucoup d’encre et de salive. Et chez vous quel est le statut des guérisseurs dans votre pays ? Que pensez-vous de la médecine traditionnelle en général ? Vos commentaires et réactions sont les bienvenus.
Par Phillipe Dacruz et Mamady Keita

Ukraine : que faire face à la vague de grand froid ?
L’hiver devrait sous peu tirer sa révérence, mais avant, le vieux continent connaît une vague de froid en cette fin du mois de février. Du nord au sud, les Européens font face à une tempête de froid et de neige ces derniers jours.
L’Ukraine est loin d’être épargnée par cette vague de froid avec des températures qui vont parfois jusqu’à – 25 degrés Celsius. Cette forte baisse de température a des répercussions sur tous les aspects de la vie en Ukraine. Dans le domaine des transports, certaines routes sont complètement impraticables du fait de la quantité de neige qui ne cesse de tomber ces derniers jours. Sur le plan sanitaire, les organismes peinent à s’adapter au grand froid. Nous avons concocté dans ce billet spécial hiver quelques astuces pour mieux résister et préserver votre santé face à ce que beaucoup n’hésitent plus à qualifier ici de derniers caprices de l’hiver… Êtes-vous prêts c’est parti !
S’habiller en conséquence !
Sous une température de – 25o, il est plus que nécessaire de s’attarder sur ce que l’on porte avant de sortir. D’après Marina Matvechuk, médecin généraliste, il est utile de respecter le principe des trois couches.
« En dessous des vêtements chauds susceptibles d’évacuer l’humidité. En deuxième couche, des isolants comme les vestes polaires ou de type coquille. Et enfin la troisième et dernière couche vous protègera contre le vent, la neige, la pluie par exemple, les vêtements en duvet et les pantalons de ski sont bien indiqués ».
Ajoutez à cela les accessoires comme le bonnet pour se couvrir la tête, les mitaines isolées et hydrofuges, les bottes d’hiver antidérapantes, et une écharpe pour protéger le cou, parfois la bouche jusqu’au nez, sont plus qu’utiles.
Une alimentation saine et variée !
En hiver, lorsque la température reste fermement en dessous de zéro, l’immunité diminue régulièrement. Il est nécessaire de bien s’alimenter. Dans la mesure du possible variez votre alimentation. Il faut boire des boissons chaudes comme du thé vert. Privilégiez les fruits et les légumes qui feront du bien à votre système immunitaire.
Bien dormir, moins boire, moins fumer !
Comme vous l’avez certainement entendu, il faut faire du sport et bouger autant que possible si vous voulez rester en bonne santé. Avoir une bonne hygiène implique aussi entre 7 à 9 heures de sommeil par jour. Pendant cette période il faut dire non aux mauvaises habitudes tel que fumer, mais aussi la consommation excessive d’alcool. Car fumer et boire affaiblit le système immunitaire de l’organisme.
Et vous, quels sont les conseils et astuces que vous aimeriez partager avec nous pour garder la forme malgré ce grand froid ? Quoi qu’il en soit, en attendant la fin de l’hiver on vous souhaite une santé de fer. Prenez soin de vous où que vous soyez car on n’a qu’une seule vie.
Phillipe Dacruz et Mamady Keita

La publicité intempestive dans un pays hors de contrôle
Quand on arrive à Cherkassy, petite ville d’Ukraine d’environ 300000 habitants l’un des faits qui attire le plus l’attention c’est la publicité. Des affiches publicitaires un peu partout. Sur la majorité des murs des immeubles de la ville, sur les poteaux électriques. Même les arrêts de bus ne sont pas épargnés par l’affichage publicitaire sauvage.
La publicité intempestive est devenu un problème, à tel point que des voix commencent à se lever dans la cité pour lutter contre ce phénomène. C’est le cas de l’activiste Lida Karsdorp qui prévoit de rejoindre le projet «Vivisca Lab» un regroupement de designer qui prévoit d’assainir la ville, et de la rendre plus belle.
Pour elle, il faut que les autorités s’intéressent à ce phénomène qui renvoie une mauvaise image de la ville, et il ne faut plus perdre de temps.
«L’heure est venue pour lancer de grandes campagnes de sensibilisation. Il faut informer les gens et les sensibiliser pour éviter d’afficher de la publicité un peu partout. Quant aux autorités, il faut des lois pour punir ceux qui font de l’affichage sauvage à tous les coins de rues » nous explique Lida Karsdorp.
Pas seulement qu’à Cherkassy…
Ce problème n’est pas propre à la ville de Cherkassy. Les autres grandes villes d’Ukraine font elles aussi face à ce phénomène. Il est peut-être temps que les autorités prennent ce problèmes à bras le corps pour le plus grand bonheur de Lida et de ses amis du projet «Vivisca Lab ».
Et chez vous, quand est-il ? Y a-t-il des affiches publicitaires à tous les coins de rue ? Comment peut -on lutter contre ce phénomène ? Vos avis et réactions sont les bienvenus.
Phillipe Dacruz et Mamady Keita

Le top 5 des blagues ukrainiennes du jour !
En Ukraine comme dans la plupart des pays de l’est, malgré tous les problèmes auxquels on peut faire face, on a le sens de l’humour. D’ailleurs l’Ukraine est l’un des rares pays où on célèbre le rire. Le 1er avril, tous les ans à Odessa, la ville portuaire du sud de l’Ukraine, c’est la journée spéciale du rire et de l’humour.
En Ukraine, toutes les occasions sont bonnes pour sortir une blague qui fera éclater de rire tout le monde. Depuis mon arrivée dans ce pays vous l’aurez compris j’ai entendu et lu beaucoup de petites histoires drôles. Et cela presque tous les jours… Voici pour vous ma sélection tout à fait subjective des cinq plus belles blagues du jour. Ici on les entend un peu partout, que ce soit dans les salles de classe, les bus, les cafés, les bars et que sais-je encore. Êtes-vous prêt à entendre ces blagues courtes mais efficaces ? Accrochez-vous car c’est parti…
Le fils et le père …
– Papa, maman m’a battu aujourd’hui deux fois !
– Quand ça, mon fils ?
– La première fois quand je lui ai montré le journal avec des mauvaises notes et de mauvaises actions… et la deuxième fois quand elle a su que c’était son vieux journal.
Le fils à la mère…
– Maman, d’où venons-nous ?
– Dieu nous a créés…
– Papa dit que nous sommes des descendants de singes…
– Eh bien, ton papa parle de sa famille, et moi je parle de la mienne !
Le fils et l’oncle…
– Oncle, dis, comment réussir dans la vie ?
– Il faut être honnête et intelligent.
– Et comment être honnête?
– Toujours accomplir ce que vous avez promis.
-Et intelligent ?
– Ne jamais rien promettre à qui que ce soit …
La petite fille pour la première fois au mariage…
– Maman, pourquoi la mariée est-elle habillée tout en blanc ?
-Parce que c’est le jour le plus merveilleux de sa vie aujourd’hui !
Une minute plus tard :
– Pourquoi le mari est lui habillé tout en noir alors ?
Le fils au grand-père…
– Grand-père, l’épouse c’est pour combien de temps ?
– Pour toute la vie, petit-fils, soupire le grand-père.
– Quoi ? C’est encore pire que l’école ?
On espère que ces blagues vous ont fait plaisir chers lecteurs et lectrices. Et vous, avez-vous quelques blagues à partager avec nous ? En tout cas merci pour la visite et à bientôt !
Philippe Dacruz et Mamady Keita