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    A vol d'oiseau
      Article : Ukraine : Chronique d’une nuit animée à Dnipropetrovsk
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      8
      24 août 2013

      Ukraine : Chronique d’une nuit animée à Dnipropetrovsk

      Crédit Photo: Moulin Rouge
      Crédit Photo: Moulin Rouge

      Dnipropetrovsk il est 9 heures du soir . Il y a tout juste quelques heures les derniers rayons de soleil disparaissaient absorbés par une nuit tombante qui promet d’être longue, très longue. Après une journée ennuyante derrière les petits écrans de nos ordinateurs, dans notre petit studio étudiant, Lansana mon ami et moi décidions d’aller nous dégourdir les jambes.

      A Dnipropetrovsk, lorsque tombe la nuit, les rues surtout ceux du centre ville, les rives du fameux fleuves le Dniepr et les nombreuses boites de nuit s’emplissent de monde venu d’un peu partout.

      Pour mon ami Lansana et moi, aller en boite de nuit n’est pas pour l’instant à l’ordre du jour, alors à pas de caméléon nous prenions la direction de « Evropeski Plochade », une grande air qui abrite tous les soirs plusieurs centaines de personnes venu profiter de la brise et souvent savourer les vertus d’une bière.

      Après un peu plus de trente minutes de marche, nous y sommes. Presque comme tous les soirs la place en question est pleine à craquer. Entre les jeunes filles très légèrement habillés, tous ces sons qui s’entrecroisent et se succèdent, toutes ces lumières qui scintillent il y a vraiment de quoi laisser en éveil tous nos sens.

      Comme nous ne consommons pas d’alcool, Lansana et moi faisions un tour dans le super marché de la place « Evropeski Plochade » pour un cocktail histoire de se rafraichir après une journée presque caniculaire. Nous n’avons même pas le temps d’entamer pleinement une conversation que nous sommes rejoint par un homme la trentaine, à première vue sobre.

      -Salut puis je m’assoir près de vous ?

      Nous le faisions une place. Il a l’air un peu bavard car après les salutations, ils enchainent successivement plusieurs questions sur notre pays d’origine, les raisons de notre séjour en Ukraine, notre adresse et j’en passe, un peu comme un interrogatoire de police. Après s’être débrouillé à donner une réponse à toutes ses nombreuses questions de façon satisfaisante le jeune homme nous conseille de faire très attention dans cette ville car en tant qu’étranger nous ne seront jamais à l’abri d’escroquerie et d’intimidation avant de prendre congé de nous.

      Même pas cinq minutes après son départ nous sommes rejoint par deux hommes à moitié ivres qui à peine arrivés commencent à nous importuner, à nous agacer. Pour éviter les ennuis nous décidions de quitter les lieux. Sur proposition de Lansana nous nous dirigions vers le « Moulin Rouge » l’une des boites de nuit ou discothèque les plus branchés et relativement sure de la ville.

      Au « Moulin Rouge » l’ambiance est tout autre. Entre le jeux de lumières et le bruit assourdissant de la basse on a de quoi s’éclater, mais aussi une ambiance du genre celle qui vous fait oublier le reste du monde avec tous ces problèmes, toutes ces injustices, toutes ses guerres et que sais je encore ?

      Crédit photo : Moulin Rouge
      Petite vue d’une des pistes de danse. Crédit photo : Moulin Rouge

      A l’intérieur du Moulin Rouge j’ai compté au total trois pistes de danse. Parmi elles celle qui a le plus retenu notre attention est celle ou on joue de la musique rap et quelques tubes dancehall. On y joue du rap américain, du rap russe et ukrainien essentiellement. Cette piste de danse nous a le plus intéressé car nous sommes et avons toujours été des fans de cette musique. Elle nous est plus familière et on la préfère en l’absence des tubes de coupé-décalé, de zouglou, de rumba, de zouk et de que sais je encore.

      Juste quelques minutes après avoir commencé à danser, à bouger sur le tube « black and Yellow » du rappeur Wiz Khalifa, mon ami et moi sommes assiégés par deux filles une blonde et une brunette.

      -Tu bouge bien hein… c’est quoi ton nom ? me souffle la brunette à l’oreille.

      Pendant ce temps Lansana et la blonde était déjà au comptoir. Qu’étaient -ils entrain d’y faire me demandais je tout bas ?

      La réponse je n’allais pas tarder à la connaitre. Car la brunette qui m’a dit qu’elle s’appelait Anna me demandait à son tour de faire un tour au comptoir, elle avait soif m’expliquait-elle. Sur place elle demandait au gérant deux whisky Cola.

      -Quoi… un whisky Cola ? demandais je surpris, étonné.

      Elle m’a expliqué que le second était toujours offert pas le « Moulin Rouge » . Elle m’expliqua qu’il fallait que je paye après qu’elle ait fini de boire les deux boissons. J’ai directement compris que Anna était le genre de fille qu’il vaut mieux ne jamais rencontré dans sa vie. Celle qui ne vous demande de payer que quand elle a finit de consommer. Celle qui ne se rappelle que son porte feuille est vide que quand elle a finit d’utiliser ou d’user la marchandise.

      Peu de temps après avoir fui Anna, je revoyais mon ami Lansana revenir vers moi avec un visage inquiet. Que s’était-il donc passer ? Je n’allais pas tarder à le savoir.

      -Dis donc je viens de perdre ma casquette. S’écriait-il

      -Quoi ? c’est incroyable ça, comment c’est arrivé ?

      -Je dansais avec une fille quand elle a prit ma casquette et à profiter d’un moment de distraction pour disparaitre …

      Malgré tous ces imprévus notre virée en nightclub ne faisait que commencer car il n’était encore que deux heures du matin. Affaire à suivre.

      A bientôt j’espère pour la suite de mes aventures et mésaventures.

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      Article : Ukraine : Les étudiants subsahariens et le dilemme du ramadan
      Actualités
      3
      13 juillet 2013

      Ukraine : Les étudiants subsahariens et le dilemme du ramadan

      communauté musulmane
      Communauté musulmane source Flickr.com

      Il y a juste quelques jours, a débuté Le mois saint de ramadan. Une occasion pour tous les musulmans de se rapprocher un peu plus de Dieu d’implorer sa grâce mais aussi et surtout son pardon pour tous les pêchés commis. En Ukraine depuis à peu près deux ans, ce mois saint qui est certainement le plus important du calendrier musulman coïncide avec la période des vacances universitaires.

      Pour les étudiants expatriés particulièrement ceux originaires d’Afrique subsaharienne la période des vacances universitaires est le seul moment où l’on peut monter une troupe artistique, décrocher un job d’ouvrier dans un chantier de construction ou une usine, ou encore pour les plus chanceux se faire embaucher comme barman ou vendeur dans un marché; des travaux à plein temps plus ou moins bien rémunérés qui permettent d’économiser des sous cela dans l’optique de la préparation de la rentrée universitaire prochaine prévue très souvent en début septembre.

      Comme vous l’imaginez travailler dix heures d’affilés parfois jusqu’à six jours par semaine dans un chantier de construction, une usine, un bar ou un maquis s’avère totalement incompatible avec le jeûne qui est l’élément qui caractérise le plus le mois saint de ramadan.

      Alors la période des vacances universitaires; seul moment de l’année où les étudiants peuvent travailler à plein temps qui coïncide avec le mois saint de ramadan certainement le plus sacré et le plus important du calendrier musulman pose toujours un sérieux problème aux étudiants musulmans surtout les plus défavorisés, ceux qui sont le plus dans le besoin.

      Un véritable dilemme. Une situation qui offre des solutions qui ont tous la spécificité de ne pas être satisfaisante. Que faire ? Travailler, ne pas jeûner ? ou jeûner, ne pas travailler même si dans ce cas l’ouverture universitaire prévue le premier septembre prochain peut parfois être très difficile ? Quand aux conditions de travail, elles sont tellement difficiles qu’il est vraiment très pénible de travailler dans un chantier et de faire le ramadan.

      Un chantier de travail Source : Mamady K.
      Un chantier de travail Source : Mamady K.

      Face à cette situation difficile chacun à ses priorités, Il faut dire que chaque étudiant à ses particularités. Moussa Doumbouya est originaire du Mali; interrogé cet étudiant de l’université d’architecture d’Odessa m’explique avoir choisi de faire le ramadan.

      « Le jeûne fait partie des cinq piliers de l’islam. A mon avis le plus important n’est pas de crier à la face du monde que l’on est musulman mais il s’agit plutôt de s’acquitter de ses devoirs, de ses obligations parmi lesquelles figure en bonne place le jeûne. Je me suis préparé j’ai fais des économies toutes l’année scolaire, je réduis mon train de vie les onze autres mois pour être au rendez vous du mois saint de ramadan. Pendant le mois saint je reste enfermer parfois dans ma chambre toute une journée pour éviter la tentation car le mode vestimentaire exhibitionniste des gens ici n’est pas favorable aussi au jeûne. C’est cela aussi le mois de ramadan en Ukraine : beaucoup de sacrifice … » m’explique Moussa qui conclut « Quand j’étais à Bamako je faisais entièrement le ramadan malgré que ce n’est pas facile ici je veux continuer à garder cette tradition ».

      Ibrahima un autre étudiant a quand à lui décrocher un job dans un chantier de construction il travaille neuf heures par jour.

       » Je ne peux pas faire le ramadan avec les conditions difficiles de travail auxquelles je suis confronté et surtout la chaleur caniculaire qui sévit ici en ce moment. Lorsque j’étais en Guinée, j’étais très enthousiaste avec l’arrivée du ramadan mais ici je ne peux pas du tout faire le jeûne. Surtout que je dois moi même me nourrir dans ce pays, payer mes études, payer mon loyer, me soigner quand je tombe malade etc …c’est pourquoi il me faut ce travail moi, c’est une question de survie » conclut t-il très émut.

      Ils sont aussi quelques uns cette fois peu nombreux à résister à toutes les contraintes du travail ainsi qu’à la chaleur caniculaire pour faire le jeûne du mois de ramadan. Quoiqu’il en soit il faut faire montre d’une immense témérité pour faire partie de ce dernier groupe.

      Et vous quelle est votre opinion sur ce sujet ? Vos commentaires et réactions sont les bienvenus.

      A bientôt j’espère.

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      Article : Législatives Guinéennes : Enfin une lueur d’espoir à l’horizon ?
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      0
      7 juillet 2013

      Législatives Guinéennes : Enfin une lueur d’espoir à l’horizon ?

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      Le Palais du Peuple siège de l’Assemblée nationale Guinéenne Wikimédia Commons

      Ouf ! ils l’ont enfin signé. L’accord politique global qui se faisait attendre depuis des lustres a enfin été signé le 3 juillet dernier à la satisfaction générale. Un accord qui permet au pays de respirer enfin, de mettre fin au cycle de violence qui était presque devenu quotidien dans certains quartiers de la capitale Conakry.

      Cet accord qui est le fruit d’un mois de concertation et de dialogue entre pouvoir et opposition sous l’égide de la communauté internationale vient définitivement mettre fin au blocage autour de l’organisation des élections législatives. Pourtant, ce scrutin censé doter le pays d’une Assemblée Nationale devaient se tenir au cours des six premiers mois après l’investiture du président Alpha Condé le 21 décembre 2010. Faute de consensus au sujet de l’opérateur technique sud-africain Waymark, chargé de la révision du fichier électoral, et accusé de partialité par l’opposition, le scrutin a sans cesse été reporté.

      Aujourd’hui les guinéens peuvent enfin soupirer et se réjouir d’avoir vu pour une fois leurs leaders politiques prendre conscience de leurs responsabilités en signant cet accord qui prévoit entre autres des élections législatives dans les 84 jours suivant la signature. Mais aussi ce document historique confirme l’opérateur sud africain Waymark pour le recensement des électeurs. Par ailleurs il est aussi prévu le vote des guinéens de l’extérieur dans les termes et même conditions que la dernière présidentielle. Quand aux deux parties (pouvoir et opposition) ils se sont engager à prendre les mesures d’apaisement nécessaires favorable à l’organisation inclusives, libres, transparentes dans le respect des règles et principes de l’état de droit.

      Partout où la question a été évoqué c’est la joie, le soulagement et l’espoir de voir enfin le pays passé fièrement ce cap de ces législatives. Une joie qui ne m’empêche pas d’être prudent car le plus dure reste à venir, je pense à la phase d’application de cet accord qui a trop longtemps été attendu. C’est pourquoi je lance un appel à la responsabilité et aux respects des engagements à l’endroit de l’ensemble de la classe politique guinéenne. Non seulement notre pays vient de loin, mais il lui reste encore pas mal de chemin à parcourir, pas mal d’obstacles à franchir, pas mal de bataille à gagner. Je pense aux batailles de la démocratisation, de la lutte contre la pauvreté, de l’électrification etc … Cependant pour gagner toutes ces batailles le pays à non seulement besoin de paix, de stabilité mais aussi de tous ces fils et filles.

      Quand à la communauté internationale qui s’est investit pour faciliter le dialogue entre les différents acteurs j’espère qu’elle veillera aux respects des termes de cet accord pour ne plus que le pays connaissent le cycle de violence meurtriers qui a précéder la signature de ce document historique.

      A bientôt chers lecteurs et lectrices.

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      Article : La Crimée, mon stage, le pacte et la tentation
      Découvertes
      6
      29 juin 2013

      La Crimée, mon stage, le pacte et la tentation

      Paysage de la Crimée. Crédit photo Mamady K.
      Paysage de la Crimée. Crédit photo Mamady K.

      J’étais il y a moins d’une semaine à Kanaka un petit village de la Crimée perdu quelque part en bordure de la mer noire dans le cadre de mon stage pratique. Pour rappel la Crimée est une petite république autonome située au sud de l’Ukraine réputée pour ses sites touristiques, ses plages en bordure de la mer noire… L’objectif de ce voyage qui a duré un peu plus de deux semaines était d’étudier les paysages assez singuliers que présentent ce petit « paradis géologiques », ainsi que l’observation des traces encore visibles de certains phénomènes tels que le volcan, la sédimentation, l’érosion et j’en passe.

      Un programme certes chargé mais qui en aucune manière n’a empêcher les fêtards parfois insouciants que nous sommes de profiter du soleil, de la douce brise matinale, et pour finir des spectacles assez pimentés qu’offre les boites de nuits de ce village dans lequel trouver une connexion internet relève d’un véritable casse tête.

      « Mais pourquoi te plains tu Mamady quand tu as un peu plus de deux semaines à toi loin de facebook, d’internet et de tous les problèmes du monde, je pense qu’après tout tu ne pourras pas sauver le monde, alors pense plus tôt à toi, à tous ces plages de rêves, à toutes ces beautés qu’il suffit juste d’inviter à danser, à ses paysages qu’on à toujours rêver de voir… alors qu’attends tu pour t’amuser, t’éclater; profitons en mon cher » ne cessait de me répéter mon ami Lansana. Je le trouvais un peu égoïste sur ce coup mais étrangement je savais qu’il n’avait pas totalement tord. Après tout ce n’était que deux semaines.

      Un samedi soir après de longues heures de travail en compagnie de quelques amis ukrainiens Lansana et moi sommes sortis nous dégourdir les jambes dans un petit bar. Avec nos amis nous occupions une grande table, et la commande lancée arrivait très vite; de la vodka et de la bière pour nos amis ukrainiens, de la limonade au citron pour Lansana et moi.

      En pleine observation sur les hauteurs de Crimée... Crédit Photo : Mamady K.
      En pleine observation sur les hauteurs de Crimée… Crédit Photo : Mamady K.

      Pendant que nous profitons des douces mélodies qui se succédaient les unes après les autres une jeune et belle demoiselle s’avançait vers notre table et nous faisait des avances. Elle n’hésitait même pas à nous inviter à rejoindre la table un peu plus au fond qu’elle occupait seule dans le bar. Dans son regard je pouvais facilement deviner qu’elle était très attirée par mon ami Lansana.

      Lansana mon meilleur ami est du genre pas chanceux en matière de relation sentimentale. Donc cela me faisait vraiment chaud au cœur qu’une si belle fille s’intéresse à lui enfin. C’était la plus belle chose qui lui était arrivée depuis le début de ce stage pratique. Elle s’annonçait, vraiment belle et prometteuse cette soirée me disais-je tout bas.

      A la table de la jeune demoiselle, je parlais très peu pour laisser Lansana et sa nouvelle conquête faire connaissance. La conversation m’avait l’air très intéressante car les sourires fusaient de toute part. J’étais vraiment très heureux pour Lansana jusqu’au moment où la jeune demoiselle était sur le point de donner de la vodka et de faire fumer du Narguilé à mon ami Lansana après le refus de ce dernier. Elle était à moitié saoule. Elle insistait tellement qu’elle était sur le point d’arriver à ses fins. Face à la jeune fille, mon ami se sentait tellement impuissant qu’il était sur le point de violer le pacte qui le liait à son père. Un pacte dont il m’avait toujours parler avec beaucoup d’émois.

      En effet, il y a deux ans lorsque Lansana était prêt pour s’envoler en direction de l’Ukraine son père avait réuni toute la famille et avait prodigué des conseils à son fils, des conseils qui avaient été suivi par un pacte dans lequel Lansana jurait à la famille d’être sage dans son nouveau pays d’accueil ainsi que de s’interdire la consommation de l’alcool, du tabac etc… Pour le vieux Kourouma père de Lansana on n’a pas besoin de ses substances pour être heureux ou se sentir bien dans sa peau.

      Face à cette belle demoiselle à moitié saoule, et obsédée par le désir de faire avaler de l’alcool à mon ami, je sentais ce dernier de plus en plus faible et impuissant. Je suis sure qu’il était sur le point de céder. Je le prenais par la main pour m’entretenir avec lui.

      Image Keitamamady2
      Crédit Photo : Mamady. K

      -Tu sais qu’il n’est pas question que je te laisse faire plaisir à cette ga*ce…lançais je énervé.

      -Je suis sure que si je ne bois pas et fume son narguilé, je peux dire au revoir à la première fille que j’ai séduis en Crimée …

      -Tu crois que tu l’a séduis ? Tu crois qu’elle t’aime ? Franchement je crois que non. Elle est loin d’être attirée par toi; par celui que tu es. Je dirai qu’elle est plutôt attirée par le soulard qu’elle voudrait te voir devenir. Pour le moment « le Lansana » que moi je connais vaut mieux et mérite mieux que cela. Tu m’as toujours expliqué que ton père est la personne que tu admires le plus au monde. Penses tu qu’il sera fier de toi en apprenant tu n’as pas assez de force pour dire non; quand il le faut, quand on veut que tu empruntes un chemin que tu as toujours rejeté et que tu n’as pas choisi. Allez vient mon cher on va aller terminer notre Limonade.

      J’ai beaucoup d’amis qui n’ont pas eu la force de dire non aux vices au moment où il le fallait. Quelques années plus tard c’est le cœur plein de chagrins qu’on apprend qu’ils sont devenus des accros à tel ou tels autres substances… Je pense que parfois il suffit simplement d’être fier, et fidèle à soi même, à ce que nous sommes. Je pense qu’il est parfois nécessaire que l’on se demande qu’est ce que nos parents qui ont parfois tous sacrifier pour que nous soyons où nous sommes penserait de tel ou tel autre décision que nous sommes amenés à prendre tout au long de nos séjour loin d’eux.

      Mes amitiés. A bientôt chers amis lecteurs et lectrices.

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      Article : Guinée : Elections législatives et si on mettait fin au cycle de violence ?
      Actualités
      7
      1 juin 2013

      Guinée : Elections législatives et si on mettait fin au cycle de violence ?

      Labe, Guinea - Conakry par Jurgen via Flickr, CC
      Labe, Guinea – Conakry par Jurgen via Flickr, CC

      « Mon pays va mal ». Croyez-moi, si je vous dis que ce n’est pas pour chanter ni danser que j’emprunte cette phrase plutôt bien connue du célèbre artiste engagé ivoirien vivant au Mali, Tiken Jah Fakoly. Croyez-moi, elle va vraiment mal ma chère Guinée de telle sorte que depuis peu, le moment ou je m’évertue à prendre de ses nouvelles, est celui qui me fait le plus de peine au cours de mes journées. Pour cause, la classe politique ne parvient toujours pas à trouver un consensus au sujet de l’organisation des élections législatives censées doter le pays d’une assemblée nationale et ainsi mettre définitivement fin à la transition politique en cours dans le pays.

      Pourtant, ces législatives étaient censées se tenir au cours des six premiers mois après la l’investiture du président Alpha Condé le 21 décembre 2010. Faute de consensus au sujet de l’opérateur technique sud-africain, Way Mark, chargé de la révision du fichier électoral, et accusé de partialité par l’opposition, le scrutin a sans cesse été reporté. Tous les yeux sont désormais rivés sur le 30 juin prochain, date à laquelle ces législatives devront se tenir selon un décret présidentiel.

      Ce n’est pas ce jeu démocratique entre un pouvoir et une opposition qui se tiraillent et qui s’épinglent mutuellement qui m’inquiète tant. C’est plutôt le climat de violence qui va avec, car malheureusement il est désormais de coutume dans mon pays de voir les leaders politiques réglés leurs différents dans les rues au détriment de la stabilité, et parfois même d’innocentes populations.

      The inauguration ceremony of President-elect Professor Alpha Condé of the Republic of Guinea Conakry (Crédit photo: GovernmentZA via Flickr, CC)
      The inauguration ceremony of President-elect Professor Alpha Condé of the Republic of Guinea Conakry (Crédit photo: GovernmentZA via Flickr, CC)

      Tenez le dernier bilan officiel des manifestations d’opposants à Conakry fait état de 12 morts et de 89 blessés entre jeudi et dimanche dernier. Des morts et des blessés qui viennent s’ajouter aux nombreuses autres victimes depuis le début de ces manifestations. A coté de ces troubles, l’insécurité est elle aussi devenue de plus en plus grandissante dans la capitale guinéenne et personne n’est épargnée. Pourtant, deux ans seulement après son arrivée au pouvoir, le Professeur Alpha Condé et son équipe ont réalisé de grandes performances économiques parmi lesquelles l’atteinte du très précieux point d’achèvement de l’initiative pays pauvres très endettés PPTE. Ce qui permet au pays d’obtenir l’intégralité de l’allègement de la dette. Cependant à quel moment peut t-on se réjouir de ces réussites si la violence est devenue quasi-quotidienne dans certains quartiers de la banlieue de Conakry ?

      Ces violences à mon avis ne sont ni plus ni moins que la résultante de la rupture du dialogue entre les principaux acteurs de la classe politique guinéenne. Face à cette crise je ne vois pas de solution miracle sinon l’instauration avec l’ensemble de la classe politique d’un dialogue franc dont les résolutions seront respectées de part et d’autres. Quand on regarde dans le rétroviseur de l’histoire récente de la Guinée, on se rend facilement compte que toutes les graves crises qu’a traversé le pays ont trouvé leur solution par le dialogue entre tous les acteurs. Je pense au grand soulèvement syndical et social entre janvier et février 2007, mais aussi à la sortie de crise suite de la tentative d’assassinat de l’ancien chef de la junte militaire le capitaine Moussa Dadiss Camara en décembre 2009. Des crises qui avaient toutes été résolues par le dialogue entre tous les acteurs autour d’une table. Alors pourquoi ne ferions-nous pas de même cette fois-ci ? Pourquoi ne pas mettre fin au cycle de violence et à toutes ces manifestations en invitant toute la classe politique autour de la table?

      Cellou Dalein Diallo leader de l'opposition guinéenne (Crédit photo: deputes-socialistes.eu via Flickr, CC)
      Cellou Dalein Diallo leader de l’opposition guinéenne (Crédit photo: deputes-socialistes.eu via Flickr, CC)

      Une lueur d’espoir …

      Cependant ces derniers jours la perche tendue à l’opposition pour l’ouverture des futures négociations ainsi que l’annonce d’une enquête sur les violences du weekend dernier à Conakry par le Président Alpha Condé constituent une lueur d’espoir. L’opposition guinéenne devrait saisir cette main tendue pour sortir le pays de ce tunnel dont on ne voit plus le bout. De part et d’autres tous les leaders ont le devoir d’œuvrer pour l’aboutissement de ce dialogue que j’aimerai voir mis sous l’égide de la communauté internationale.

      Le chef de l’état a aussi remplacé son ministre de la sécurité et de la protection civile Maramany Cissé par l’ancien ambassadeur de Guinée au Sénégal un flic de profession Madifing Diané. Dès sa prise de fonction, le nouveau ministre fait de la lutte contre l’insécurité sa priorité. Madifing Diané a d’ailleurs expliquer le 31 mai dernier que « le moment est venu pour les services nationaux chargés de l’application de la loi de se rassembler pour faire face aux défis de l’insécurité dans notre pays et dans notre sous région ».

      Quand à la jeunesse guinéenne je trouve qu’elle devrait s’affranchir et refuser d’être instrumentaliser par certains leaders politiques, et plutôt retrousser les manches pour construire le pays au lieu de bruler le peu d’infrastructures qu’il dispose, rejetez la violence au lieu de la promouvoir. Nous devons savoir que le bien le plus précieux que la Guinée dispose c’est sa diversité et sa relative stabilité, alors il est du devoir de tous les guinéens quelques soit leur classe sociale, leur origine ethnique, leur bord politique d’œuvrer pour préserver cette paix. Car à ma  connaissance les conflits et le chaos n’ont jamais développer un pays.

      Merci et à bientôt j’espère chers lecteurs et lectrices.

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      Article : Afrique mon Afrique, un parcours en cinq titres
      Actualités
      7
      27 mai 2013

      Afrique mon Afrique, un parcours en cinq titres

      Le célèbre reggae-man ivoirien Tiken Jah Fakoly Source: Wikimedia commons
      Le célèbre reggae-man ivoirien Tiken Jah Fakoly Source: Wikimedia commons

      Le parcours africain en cinq chansons pourrait bien être  le titre assez subjectif de ce billet un peu spéciale que je décide enfin de publier. Depuis l’indépendance des états africains et la création de ce qui était alors l’organisation de l’unité africaine, le berceau de l’humanité a connu de nombreuses mutations dans tous les domaines socio-politiques, culturels, économiques, sportifs et j’en passe.

      Si l’on me demandait qu’est ce qui raconte le mieux le ressenti, le parcours, ainsi que les problématiques liées à chaque étape importante de l’évolution du continent, je répondrais subjectivement les artistes, en lieu et place des médias d’états locaux qui ne laissent souvent que très peu s’exprimer la diversité. Et oui la musique pour être encore plus précis raconte mieux le quotidien, encore mieux le vécu et surtout les sentiments à tel ou tel autre moment de l’histoire. Je vous propose sans tarder une ballade musicale histoire de parler un peu d’histoire, de parcours, mais aussi d’actualité et d’espoir le tout à travers 5 chansons. Êtes vous prêt alors c’est parti.

      Tout commence par la ferveur, la grande joie des populations dont les pays accèdent enfin à l’indépendance dans les années 1960 pour la plupart. Considérés à l’époque comme des héros, les jeunes leaders exultent et peuvent enfin faire rêver les populations de lendemains meilleurs… C’est cette ferveur que chante en janvier 1960 le célèbre  congolais de la RDC Joseph Kabasele Tshamala dit « Le Grand Kalle » auteur du titre culte indépendance Tcha Tcha juste quelque mois avant l’accession du Congo belge à l’indépendance.

      Peu à peu l’optimisme populaire, et le rêve de lendemains meilleurs laissent de plus en plus place au sceptisme et parfois même au pessimisme. Les nombreux partis uniques commencent à étouffer les populations et les leaders. De plus en plus de voix discordantes commencent à se faire entendre. Le divorce commence à être consommer entre certains leaders et les peuples. C’est comme cela que dans certains pays, les geôles commencent à s’emplir d’opposants ou « d’amis gênants ». Cela impliquant les nombreuses patrouilles ainsi que la violence policière, mais aussi le non respect des droits de l’homme etc…Je vous propose la chanson culte qui symbolise la dénonciation des violences policières il s’agit du titre « Brigadier Sabari » de l’ivoirien Alpha Blondy.

      Je ne pouvais pas évoquer 50 ans de parcours africains sans pour autant évoquer ces « relations ambigus » qu’entretiennent les anciens colonisateurs avec le continent. Vous l’aurez compris je parle de « Françafrique », de néo-colonialisme et que sais je encore. A mon humble avis l’ivoirien Tiken Jah Fakoly est celui qui l’évoque le mieux. Si vous ne l’avez pas encore fait, écoutez ce titre Françafrique issu de l’album du même nom et vous comprendrez tout.

      J’ai pensé aussi rendre hommage aux femmes africaines. Nos braves mères, sœurs, cousines, tantes, nièces à travers cette chansons du malien Salif Keita. L’Afrique c’est aussi certainement ces dames que rien ou presque n’ébranle.  Les femmes méritent mieux que le fait d’être les premières victimes de l’instabilité de certains états. Elles devraient bénéficier de protection, et surtout de plus de droits. Vivement les prises de conscience, vivement la promotion des droits des femmes.

      https://www.youtube.com/watch?v=ynnrg3Ogrys

      Pour finir cette belle ballade musicale nous allons faire un tour en Afrique anglophone. Précisément au Nigeria pour évoquer un groupe, un de ceux qui nourrissent de nombreux jeunes africains d’espoir et de rêves. Cela pour dire que malgré toutes les difficultés, les situations difficiles et même la guerre dans certains pays comme la Somalie, le Mali, la Centrafrique, les africains ont en eux cette chose, ce génie qui leur permet de réaliser de grande voire même de très grande œuvre. Paul et Peter en sont l’exemple frappant. Les deux jumeaux membres du groupe nigérians P Square, sont partis de presque rien mais ils ont réussi à toucher les sommets. C’est tout simplement la preuve que l’on doit continuer à se battre, à travailler dur pour espérer changer notre environnement immédiat, car actuellement l’Afrique c’est cela aussi le dynamisme, la jeunesse, la croissance, mais aussi et surtout l’espoir.

      Merci chers lecteurs et lectrices j’espère que vous avez aimez notre ballade musicale, vos commentaires et réactions sont les bienvenus à bientôt.

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      Article : Et si le monde pouvait être à l’image de ce parc touristique ukrainien
      Découvertes
      4
      20 mai 2013

      Et si le monde pouvait être à l’image de ce parc touristique ukrainien

      Une petite vue sur le park Shevchenko de Dnipropetrovsk Crédit photo : Mamady K.
      Une petite vue sur le park Shevchenko de Dnipropetrovsk (Crédit photo : Mamady)

      Le printemps s’annonce beau au pays du grand froid. C’est le moment idéal pour les promenades dans les rues de Dnipropetrovsk l’ukrainienne qui retrouve toute sa splendeur et sa beauté. Il faut dire que le soleil au pays du grand froid fait plaisir à tous. C’est le moment de flâner dans les rues de la ville. C’est justement lors d’une de mes nombreuses promenades actuelles que j’ai découvert le parc touristique « Schevchenko » de Dnipropetrovsk un endroit où viennent se côtoyer tous les âges, toutes les classes sociales, mais aussi des personnes issues d’origines différentes.

      Ce park est un endroit calme et bruyant à la fois, où le permis et l’interdit alternent fraternellement. C’est étrange, mais je m’apprête à vous dire que le park Shevchenko m’a parlé.  Et je crois l’avoir entendu. Et oui, Le parc et son message pour la Guinée, et le monde m’ont fait l’honneur.

      L’ethnocentrisme, le racisme, le régionnalisme … à bas

      Quand vous arrivez dans cet endroit sympathique, vous êtes accueillis par un message du genre « Soyez la bienvenue », un message inscrit sur le grand mur d’entrée qui ne vous demande pas de quelle race vous êtes, ou encore moins de quelle ethnie ou région de la Guinée vous êtes originaire. Et oui de quelle ethnie êtes vous ? « Une question qui dans la plupart des cas n’est pas vraiment nécessaire », rétorque Peter, un étudiant rencontré sur les lieux. Le jeune guinéen poursuit que la plupart des problèmes auxquels font face « la Guinée notre chère patrie sont liés à l’ethnocentrisme ».

      « Pourtant je suis certain que lorsque les Soussous, les Malinkés, les Peuls, les Forestiers (les différentes ethnies qui peuplent la Guinée) se donneront la main, la Guinée ne pourra qu’aller mieux. C’est dans l’union, la mise en commun des efforts que l’on deviendra plus fort et capable de réaliser de grandes œuvres cela doit être compris par la population et par les leaders politiques. Après un peu plus d’une cinquantaine d’années d’indépendance mon pays mérite de connaitre le progrès; surtout avec tous les cadres, intellectuels et ressources naturelles que nous recelons », conclut Peter Béavogui.

      Je me rappelle avoir vu aussi dans ce parc des vieillards sourires aux lèvres jouant aux jeux de dames et d’échecs, mais aussi des amoureux se tenant les mains les uns les autres, échangeant des mots doux. Ces mots là même qui font du bien rien qu’à les entendre, mais aussi font oublier toutes les difficultés, et toutes les contraintes d’un monde à la dérive qui sombre impuissamment tous les jours un peu plus dans la folie. Et oui je me rappelle avoir rencontrer des couples qui rêvent et qui rêvent encore, des petits enfants riant aux éclats et courant dans tous les sens. Quelque part dans ce parc je me souviens aussi avoir vu des amis subsahariens se promenant et profitant eux aussi de la douce brise tout en rappelant leur nostalgie, leur solitude, et leur quotidien parfois difficile.

      Dnipropetrovsk non loin du parc Shevchenko Credit photo Mamady K.
      Dnipropetrovsk non loin du parc Shevchenko Credit photo Mamady K.

      Malgré toutes les différences que présentent ces hommes et dames, ces adolescents et adolescentes, ces vieillards, ces jeunes garçons et fillettes pleines d’énergie  je suis certains qu’ils étaient tous heureux d’être en paix, d’être libre, et de pouvoir profiter tous du soleil et de la brise.

      Et oui la paix, un mot de quatre lettres qu’on aimerait beaucoup voir au Mali, en Somalie, en Syrie, dans les territoires palestiniens,… bref dans tous les pays du monde. Anastasia une jeune étudiante ukrainienne rencontrée sur les lieux me confiait sourire aux lèvres qu’au parc « le soleil, la brise, et la bonne humeur il y en assez pour tout le monde ». Moi je vous confierai être certain que le monde est si grand qu’il y a assez de place pour tous, et que nous pouvons y vivre tous en paix et libre.

      Liberté et pas libertinage …

      Au parc nous étions tous libres d’aller et de revenir à notre guise, nous étions libres de profiter de la brise. Cependant, il était aussi question de respecter l’environnement et la liberté des autres. Et oui vous êtes libres de jouer au jeu de cache cache, de profiter d’un pique-nique au soleil, de courir ou de marcher. Vous êtes même libres d’organiser des manifestations de protestation. Et oui des manifestations sans pour autant craindre de débordements. Oh si seulement les choses pouvaient se passer de la sorte dans mon pays ce serait fort appréciable. Et oui si seulement dans mon pays les manifestations politiques pouvaient ne pas toujours être synonyme de casses d’édifices publiques, de pillages des biens d’autrui, mais aussi de répression brutale et parfois sanglante de la part des forces de l’ordre je vous assure que ce serait fort appréciable. Et plus grave souvent ces crimes commis lors des manifestations restent impunis au vu et au su de tous.

      Vieillards jouant au jeu d'échecs. Crédit photo : Mamady K.
      Vieillards jouant au jeu d’échecs. Crédit photo : Mamady K.

      Et oui si seulement comme dans ce parc, on pouvait dans mon pays ne pas jeter n’importe quoi n’importe où, je crois que nos rues et endroits publics seraient bien plus propres qu’ils n’ont l’air aujourd’hui. Et oui mon pays serait bien meilleur si comme dans ce parc, le respect des libertés d’autrui et de la loi étaient de rigueur.

      Le changement et le progrès pour une Guinée meilleure et un monde en paix commencent maintenant par une prise de conscience de la part de chacun d’entre nous. Alors que personne n’attendent plus rien, pour faire passer autour de lui ce message d’acceptation mutuelle et de paix car c’est aussi ensemble que nous y arriverons.

      Merci et à bientôt chers lecteurs et lectrices.

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      Article : Liebster Blog Award… à qui le tour ?
      Découvertes
      7
      15 mai 2013

      Liebster Blog Award… à qui le tour ?

      Source : Wikimedia commons
      Source : Wikimedia commons

      Certains n’hésitent plus à parler de « fièvre », de grippe ou de virus. Le Liebster Blog Award s’est vraiment emparé de la plateforme Mondoblog. Tous les jours, de nouveaux masques tombent, permettant de savoir un peu plus sur les blogueurs de la plateforme. Ces hommes et femmes décider contre vents et marrées à faire entendre leur voix et à ne pas rester muets face aux mutations convulsions de l’actualité socio-politique, économique et culturelle en cours un peu partout dans le monde.

      C’est avec plaisir que je me prête enfin aux règles du Libster Blog Award en français « Prix du Blog Aimé ». C’est le moment où jamais de dire grand merci aux charmantes mondoblogueuses Pascaline et Nora pour avoir nommer mon blog  A vol d’oiseau dans leur « short list » des 11 préférés, mais également à mon compatriote mondoblogueur Thierno Diallo qui m’a aussi honoré d’une nomination. Le Libster Blog Award consiste entre autre à écrire 11 faits sur soi même, répondre aux questions de (des) personnes qui vous ont nominé et en créer 11 pour ses 11 blogs préférés. Je crois que tout a été à peu près dit. Je vais me lancer maintenant…

      11 faits sur moi

      1- Je crois beaucoup au destin et à Dieu.

      2- Mon nombre fétiche est 11 car je suis né un 11 octobre.

      3-J’aime le Hip Hop, le Rnb, Kanye West et Janelle Monae.

      4-J’aime jouer au football et je suis fan du FC Barcelone.

      5-A mon avis mon plus grand défaut est que je ne sais ni aimer ni haïr, car chez moi tout est poussé à l’extrême, il n y a pas de demi mesure.

      6-Mon père et ma mère sont des modèles de parents parfaits.

      7-Je ressens beaucoup de solitude et de nostalgie souvent.

      8-J’aurai aimé être journaliste mais je serai ingénieur des mines par la grâce de Dieu.

      9-Je suis très sensible c’est mon second défaut me disent certains de mes amis.

      10-Je peux mourir pour ceux que j’aime.

      11-J’aime les débats, les discussions entre les personnes qui ont des points de vue différents.

       

      A Dnipropetrovsk en Ukraine
      A Dnipropetrovsk en Ukraine

      Mes réponses aux questions de Nora, de Pascaline et de Thierno

      1- Quelle est votre couleur préférée et pourquoi ? ( Nora et Pascaline )

      Ma couleur préférée est le bleu ciel car j’aime bien le fait qu’elle symbolise la pureté et surtout la paix. Deux valeurs qui me tiennent à cœur.

      2-Quelle est la plus importante chose que vous aimeriez faire dans votre vie ? (Pascaline)

      J’aimerai beaucoup servir mon pays notamment dans le domaine minier, faire en sorte que les populations profitent des immenses richesses dont nous à gratifier notre assez riche sous sol.

      3-Quel est votre vœu le plus cher ? (Nora)

      Qu’un jour la Guinée soit citer comme un exemple de pays démocratique et comme un pays prospère à l’échelle africaine et pourquoi pas mondiale. Je crois que nous (ndlr les guinéens) pouvons y arriver et j’entends y contribuer.

      4- Pensez-vous qu’un jour l’Afrique aura un représentant permanent au conseil de sécurité de l’ONU ? ( Thierno)

      J’ai beaucoup de raison d’y croire. Le monde est entrain de changer en profondeur, il n a rien à avoir avec celui du 1945 année de la création de l’organisation des nations unis (ONU). Les rapports de force ne sont plus les mêmes. De plus en plus de personnalités parfois même du nord en sont conscients et commencent à plaider et réclamer l’entrée de l’Afrique au conseil de sécurité. Cependant pour accélérer ce processus que je considère comme irréversible il faut que les africains apprennent à parler d’une même voix.

      5-Quelle est la plus importante chose que vous aimeriez faire dans votre vie ? (Pascaline)

      Envoyer mes deux parents faire le pèlerinage à la Mecque.

      6- Quel est le nom de votre blog et quel est votre message phare que vous passer ? (Nora)

      Mon blog s’appelle « A vol d’oiseau ». Il se veut le média par excellence de ceux qui malgré les milliers de kilomètres qui les séparent de leur terre natale se battent et refusent de baisser les bras face à tous les obstacles et épines qui parsèment parfois les sentiers de la vie. À travers ce blog, je raconte au jour le jour mon quotidien et celui de ceux que je côtoie, mais aussi les espoirs, les rêves, la vision et l’opinion de ces hommes et femmes faces aux convulsions socio-politiques et culturelles de notre chère Afrique et au-delà.

      7-Quelle est votre ville préférée ? (Thierno)

      Je mentirai si je vous dit que j’aime une autre ville plus que Conakry ma ville natale.

      Une plage de Conakry crédit photo : wikimedia commons
      Une plage de Conakry crédit photo : wikimedia commons

      8- Quelle est votre citation préférée ? (Nora)

      J’aime bien la citation qui dit « qu’à cœur vaillant on peut déplacer des montagnes » . C’est en quelque sorte mon crédo de tous les jours. J’espère une fois mes études terminées pouvoir faire bouger ou aider à changer les choses ne serait ce que dans mon quartier, ma ville, et pourquoi pas dans mon pays.

      9-Quelle est votre personnalité préférée ? Pourquoi ?

      Barthélemy Boganda, le panafricain père de la République Centrafricaine est certainement et de loin ma personnalité préférée. Après avoir été le premier prêtre du clergé indigène de l’Oubangui chari actuel République centrafricaine, cet humaniste qui a longtemps prôné l’émancipation  des peuples africains et proposé la création d’un État d’Afrique Centrale unique, regroupant Gabon, Congo, Cameroun et Centrafrique devient premier ministre de la République centrafricaine en 1958. Il y voyait en cela la seule solution permettant d’éviter l’éclatement de la région en territoires trop petits, non viables, et sans rôle à jouer sur la scène internationale. C’est lui qui a mit en place les institutions de la jeune République centrafricaine. Il meurt le 29 mars 1959, dans un accident d’avion dont les causes n’ont jamais été élucidées à l’âge de 48 ans. Cet homme m’a beaucoup marqué par son sens de l’honneur, son humanisme, sa ferme volonté à voir son pays se développer.

      10-Qui pourriez vous considérez comme votre grand mentor dans votre développement personnel ? (Nora)

      Mon grand mentor est sans doute mon père. Cependant j’aimerai avoir l’ouverture d’esprit, et l’étonnante simplicité du journaliste de rfi Ziad Maalouf. J’aimerai beaucoup ressembler à ces deux hommes.

      11-Quelle est votre adresse si je passe dans le coin ? (Pascaline)

      Je te dirai simplement que j’habite à Kaloum le centre ville de Conakry dans le quartier « Sans fil ». Si tu passe dans le coin tu seras la bienvenue lol.

      Les Mondoblogueurs Crédit photo : Pierrick de Morel
      Les Mondoblogueurs Crédit photo : Pierrick de Morel

      Je vous conseille de lire mes 11 blogs préférés

      Le Blog « Ma Guinée Plurielle » d’Alimou Sow qui raconte ma Guinée natale avec un brin d’humour.

      La voix du faso de ma cousine Burkinabé Kpenahi Traoré.

      Lavimiyo le blog de Wilney, mon ami mondoblogueur haïtien qui parle si bien des réalités de son pays.

      « Les nouvelles du Mali » de ma sœur Faty dont le dernier billet « la nationalité dont je ne veux pas » est vraiment à lire.

      Le blog d’Edwige Molou, une belle plume que je souhaite retrouver lauréate de la saison 3 de Mondoblog.

      Konakry express de Abdoulaye Bah qui raconte la Guinée sous tous ces aspects.

      L’Etudiant Malien, le blog de Boubacar Sangaré, qui évoque beaucoup de sujets intéressants.

      Le regard de Michou Le blog du mondoblogueur malien Michel Thera qui nous raconte la vie quotidienne à Bamako ainsi que son regard sur l’actualité de son pays le Mali.

      Politique 101, le blog de mon compatriote Daye Diallo, un passionné de politique internationale et de géopolitique.

      26. Rue Labrador du supporter du club de football Manchester United Stéphane Huet qui nous raconte ses aventures mauriciennes en terre malgache.

      Mauritaniya Akhbar le blog de notre doyen bien aimé Mohamed Sneiba, on y parle de Mauritanie dans toutes ses facettes.

      Mes Questions aux 11 ?

      Avec qui aimeriez vous diner ce soir et pourquoi ?

      Quelle est votre ville préférée ?

      Quel est votre rêve le plus fou ?

      Que considérez vous comme votre plus grande qualité à votre avis ?

      Que considérez vous comme votre plus grand défaut ?

      Quel genre de musique aimez vous écouter ?

      Quel est le nom de votre acteur ou chanteur préféré ?

      Qui est votre personnalité publique préférée ?

      Je ne vous le souhaite pas, mais avec qui (quel profil) aimeriez vous être coincée dans un ascenseur le temps d’un weekend, le pourquoi de votre choix ?

      Quelle est votre citation préférée ?

      Si vous étiez président dans votre pays, quel serait votre toute première mesure ?

      Je suis impatient de lire vos réponses. A bientôt chers lecteurs et lectrices pour de nouvelles aventures.

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      Article : Prix du meilleur blog francophone : Il était une fois Alimou Sow et les BoBs
      Actualités
      8
      7 mai 2013

      Prix du meilleur blog francophone : Il était une fois Alimou Sow et les BoBs

      Portrait_AlimouP-295x300
      le blogueur guinéen Alimou Sow

      Il peut enfin tranquillement respirer, savourer le goût de la victoire et avec lui tous les Mondoblogueurs qui se sont toujours mobilisés pour la cause de son blog  « Ma Guinée plurielle » aux Best of Blogs (BoBs) 2013 qu’il vient d’ailleurs de remporter haut la main dans la catégorie du meilleur blog francophone. Alimou Sow – puisque c’est de lui que je vous parle – raconte ses aventures personnelles et les réalités socio-politiques et culturelles de sa Guinée natale.

      C’est le 3 avril dernier que le jury international du concours a rendu son verdict en désignant les finalistes de l’édition 2013 du concours récompensant les meilleurs blogs et sites, et  lancé par la radio allemande Deutsche Welle en 2004. Parmi les lauréats se trouvent le blog « Ma Guinée Plurielle » d’Alimou Sow. Surpris et heureux, le jeune guinéen explique les circonstances dans lesquelles il a appris cette excellente nouvelle : « Je ne sais pas qui a inscrit mon blog à ce concours. Je pense fort que ça doit être l’un de mes lecteurs. Un ami a repéré que j’étais finaliste et a publié le lien sur Facebook. C’est comme ça que j’ai su que j’étais finaliste. J’étais à la fois surpris et content ».

      Depuis, Alimou a sereinement mené sa campagne en ne doutant jamais de ses forces et de sa capacité à aller jusqu’au bout, tout comme le Kongosseur camerounais Florian Ngimbis qui avait remporté cette même distinction l’année dernières. Quoi de plus normal Mesdames et Messieurs ? Quand on a une communauté mobilisée, solidaire et bien soudée comme Mondoblog en soutien, presque rien ne peut nous faire peur.

      Mardi le 7 mai une journée certainement inoubliable …

      C’est Fatouma Harber la mondoblogueuse malienne originaire de Tombouctou, qui annonce en ces termes la bonne nouvelle qui fait le buzz sur Facebook et se répand à la vitesse de la lumière sur les réseaux sociaux.

      « ALIMOU SOW Nous rapporte notre deuxième Bob’s.
      BRAVO au talentueux et non moins Joli Guinéen… »

      En seulement quelques minutes les mentions « j’aime » se multiplient, les commentaires et les messages de félicitations abondent et viennent de toute part. Ce mardi 7 mai est est une journée de fête pour les mondoblogueurs et les nombreux amis d’Alimou, qui peuvent enfin savourer le gout de cette belle victoire

      les Mondoblogueurs à Dakar
      les Mondoblogueurs à Dakar

      Alimou Sow un modèle pour la jeunesse guinéenne

      Pour Alimou Sow, les jeunes doivent se démarquer de tous ces personnages qu’on voit à la télé et qui s’érigent en « bon Samaritain » ou porte-parole de la jeunesse.

      « Je ne vois pas en quoi la jeunesse guinéenne doit être différente de celle du reste du monde. Que chacun essaie de se battre pour gagner sa vie, puisque personne ne le fera à ta place tout le temps. Pour bien mener ce combat, il faut s’armer. Pour moi, la meilleure des armes, c’est le travail et la formation. Que chacun essaie d’être professionnel dans son domaine : qu’il soit menuisier, taximan, journaliste, webmaster, documentaliste, ou instituteur. Il n’y pas de sot métier » déclarait le jeune guinéen lors d’une récente interview dans les collonne du site d’information guinéen Aminata.com

      Une fierté pour la Guinée

      Ce qui rend cette histoire encore plus belle, c’est le fait qu’Alimou Sow soit guinéen. La Guinée est encore un pays où les blogueurs se comptent sur le bout des doigts à cause d’un déficit criant en matière d’accès à l’électricité et au réseau internet. Avec cette victoire, j’ose espérer que malgré toutes ces difficultés de plus en plus de jeunes guinéens se lanceront dans le blogging car comme notre nouveau Champion Alimou, ce n’est pas le talent qui manque à la jeunesse guinéenne.

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      le quotidien de сeux qui vivent loin des leurs

      Auteur·e

      L'auteur: keitamamady
      Né en 1990 à Conakry, capitale de la Guinée, je suis étudiant à l’Université Nationale des Mines de Dnipropetrovsk (Ukraine). Passionné de journalisme et d’écriture, j'ai travaillé deux ans comme collaborateur au groupe de presse L’indépendant-le Démocrate. Je suis également le coordonnateur du club RFI d’Ukraine.

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