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    A vol d'oiseau
      Article : Enseigner, une noble profession qui fait fuir les jeunes
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      19 février 2013

      Enseigner, une noble profession qui fait fuir les jeunes

      Photo: UNESCO / Petterik Wiggers
      Photo: UNESCO / Petterik Wiggers

      J’aimerais vous parler aujourd’hui d’un constat effectué lors de mes nombreux voyages. En  Guinée tout comme en Ukraine les jeunes rêvent tous d’avoir du travail et de faire une grande carrière après leurs études.Une grande carrière de banquier,d’ingénieur,de juriste,et de que sais je encore ? Cependant il existe une profession dont la grande majorité ne rêve pas d’embrasser.Celle de professeur (profs) encore moins celle d’enseignant ou d’instituteur.

      Pourtant dans de nombreux pays dont ceux dont il est question dans ce billet la plupart des professeurs et des enseignants appartiennent à la hiérarchie A (haute sphère dans la fonction publique). En plus de ce facteur ce n’est un secret pour personne que l’enseignement,la transmission de la connaissance aux futures générations fait partie des professions nobles.Comment expliquer alors que la profession d’enseignement et de professeur ne passionnent pas autant les jeunes en Guinée et en Ukraine ?

      Pour répondre à une telle question rien de mieux que des rencontres avec quelques jeunes.

      Sur  dix jeunes étudiants interrogés au hasard sur leur volonté ou non de devenir professeur à l’université ou enseignant; alors qu’un seul me répondait pourquoi pas,sept de ces jeunes me répondaient très clairement qu ils ne souhaitaient pas du tout devenir enseignant ou professeur.Les deux derniers préférant être sceptiques.

      Sept sur dix,un chiffre qui montre bien le rejet de la profession d’enseignant ou de professeur par la plupart des jeunes dans les deux pays dont il est question dans ce billet. Lorsque l’on essaye de savoir les raisons de ce refus de prendre la craie pour enseigner,trois principales se distinguent et reviennent le plus souvent.

      Les raisons financières …

      Cette raison lié au salaire mensuelle est celle qui est le plus souvent revenue lors de cette petite enquête que j’ai mené.

      « Les enseignants et les profs sont mal payés » me confie la plupart de ceux que j’ai interrogé.«Vous pouvez passer toute votre vie dans des salles classes et vous n’avez même pas les moyens de vous offrir une maison,une voiture,une retraite dorée », m’explique pédagogiquement sourire aux lèvres un des jeunes interrogés.

      Un Job difficile…

      Cette raison est revenue elle aussi quelques fois mais il est important de souligner qu’elle est d’ordre secondaire.Parmi les jeunes étudiants que j’ai interrogé certains ont déclaré la phrase suivante :

      « enseigner,surtout se faire comprendre dans des classes pour la plupart composées d’élèves ou d’étudiants issus de diverses horizons relève d’un parcours de combattants ». »Gérer les humeurs,les caractères parfois  désagréables de certains élèves ou étudiants cela n’est pas fait pour moi » conclut Mohamed un ami.

      L’un des seuls métiers ou le minimum de savoir est loin d’être suffisant

      L’enseignement est une profession noble exigeant en plus du savoir,de la sagesse de la part de ceux ou de celles qui l’exercent.N’est pas enseignant qui le veut.C’est un métier qui demande constamment beaucoup de recherche et de travail de la part de ceux qui l’exercent.Partisans de moindre effort certains jeunes que j’ai interrogé m’ont expliqué

      « qu’ils préfèrent se tourner vers d’autres métier plus reposant et dans lesquels on a la possibilité de ne pas passer tout son temps dans les bouquins et les manuels scolaires ».« J’aime pour ma part les professions où on a la possibilité de profiter des choses simples et de la beauté de la vie » m’explique Seydou un ami étudiant.

      A la lumière de ce qui précède je pense donc qu’il est peut être temps dans nos pays que l’on pense aux enseignants et aux profs en améliorant un peu plus leur conditions de vie et de travail.Car qu’on les aime ou pas ayons au moins le courage de reconnaitre qu’ils consentent d’énormes sacrifice pour transmettre le savoir aux jeunes.Quoi de plus important qu’une éducation de qualité avec des profs et des enseignants bien rémunérés aux services du peuple ?

      A bientôt mes chers lecteurs et lectrices

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      Article : Dnipropetrovsk le temps d’une visite guidée
      Découvertes
      5
      17 février 2013

      Dnipropetrovsk le temps d’une visite guidée

      Photo de Mamady K.
      Photo de Mamady K.

      Cela fait un peu plus de six mois que j’ai posé mes valises à Dnipropetrovsk. Situé sur les bords du Dniepr le plus grand fleuve d’Ukraine,cette ville qui est en fait la troisième ville d’Ukraine n’a eu aucun mal à me séduire.Entre les centres commerciales modernes et la plupart des immeubles de la ville à l’architecture Stalinienne le contraste est saisissant.

      Comme toutes les grandes villes du monde Dnipropetrovsk a ses quartiers chics,ses faubourgs,ses bas quartiers,ces rues de la joie et de l’ambiance.Principal centre de production  d’armements sous l’époque soviétique la ville jadis appelé Ekaterinoslav fut longtemps interdite d’accès aux étrangers pour des raisons stratégiques.

      Loin de toutes ces considérations historiques et géographiques  je vous propose une visite virtuelle et guidée de Dnipropetrovsk une ville moderne et un peu nostalgique à travers des clichés que j’ai moi même prises lors de mes promenades.A travers ces photos je vous propose de plonger dans le quotidien des habitants de cette ville tranquille qui donne l’impression que l’on vit dans un monde immobile et incroyablement paisible.Êtes vous prêt pour une ballade dans les rues de « Dnipro »(diminutif du nom de la ville) ? Alors c’est parti chers lecteurs.

      Le premier cliché que le photographe amateur que je suis vous présente est celui de la Gare de Dnipropetrovsk.Comme la plupart des bâtiments de la ville,ce vieil ouvrage garde encore toute sa splendeur.Selon les anales de l’histoire de Dnipropetrovsk elle date de 1884.

      La gare de Dnipro Photo de Mamady K.
      La gare de Dnipro Photo de Mamady K.

      Contrairement à la plupart des mégalopoles,les embouteillages sont très rares à Dnipropetrovsk.Comme vous le voyez sur la photo ci dessous les quartiers qu’on appelle ici (rayons en russe) sont desservis par un réseau très efficace de tramway,de bus,de mini bus,de trolleybus et de taxis.

      Tramway de Dnipro Photo de Mamady K.
      Tramway de Dnipro Photo de Mamady K.

      Ci dessous le fleuve Dniepr qui est l’une des plus grande attraction de la ville.Ce grand fleuve subdivise la ville en deux: la rive droite et la rive gauche (levaya beregou en russe). Sur les bordures du Dniepr de nombreux restaurants,maquis et bistros ont vu le jour. « Ils attirent plusieurs centaines de clients tous les jours » nous confie un gérant de la place.

      Le fleuve  Dniepr Photo de Mamady K.
      Le fleuve Dniepr Photo de Mamady K.

      Dnipropetrovsk est aussi la capitale de la province du même nom.La ville compte environ 18 établissements d’enseignement supérieur (Universités, Académies, instituts) parmi lesquels se trouve l’Université nationale des Mines,où je suis des cours.

      Université des mines de Dnipropetrovsk Photo Mamady K.
      Université des mines de Dnipropetrovsk Photo Mamady K.

      Pendant les weekends les parcs sont envahies par des personnes à la recherche de la brise et de la tranquillité.Soulignons que les ukrainiens sont des passionnés de promenade en couple ou en compagnie de leurs chiens.

      Le pont de l'amour de Dnipro Photo de Mamady K.
      Le pont de l’amour de Dnipro Photo de Mamady K.

      S’il y a une chose assez particulière à Dnipropetrovsk dont je souhaiterai vous parler c’est sans doute le fameux pont de l’amour.Ce pont attire des centaines de jeunes tous les jours.Le principe est que les jeunes amoureux apportent avec eux un cadenas sur lequel ils expriment l’amour qu’ils partagent en commun.Ce cadenas dont les clefs seront jetées dans le fleuve sera accrochez au pont et symbolisera l’amour que ces jeunes couples partagent.Il y a encore peu il existait un nombre incroyable de cadenas accrochez au pont car beaucoup d’amoureux ici s’adonnent à ce petit rituel.

      A ce jour les autorités ont retiré un grand nombre de ces cadenas mais il en existe quelques uns encore.Avec plusieurs dizaines de visiteurs tous les jours des jeunes pour la plupart,cet endroit fait partie des lieux qui symbolise le « Dnipropetrovsk amoureux et romantique » .

      Enfin terminons notre première promenade virtuelle au cirque de Dnipro.Un endroit qui est très fréquenté par toutes les couches sociales.

      Le Cirque de Dnipro Mamady K.
      Le Cirque de Dnipro Mamady K.

      A bientôt mes chers lecteurs et lectrices pour la suite de nos aventures à Dnipropetrovsk la tranquille.

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      Article : La Guinéenne, ma Valentine
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      13 février 2013

      La Guinéenne, ma Valentine

      Pink Sweetheart Roses, par ~muffet1 (Wikimedia Commons)
      Pink Sweetheart Roses, par ~muffet1 (Wikimedia Commons)

      C’est la Saint-Valentin. Le fêtard insouciant que j’ai toujours été ne rate jamais une occasion de s’amuser, de s’éclater ou de s’enjailler pour parler comme mes amis ivoiriens. J’ai pour habitude depuis fort longtemps de ne jamais gâcher une opportunité de faire la fête. Enfin à une exception prêt. Cette exception se nomme la Saint Valentin. Il y a bien longtemps, lorsque j’avais 14 ans, j’ai appris que cette fête était celle des amoureux et de l’amitié.Comme si les amoureux avaient besoin eux aussi d’une date spéciale pour se célébrer. Drôle de fête me disais-je à cette époque.

      Des années se sont écoulés et avec elles, la conception que j’avais de cette fête a bien évolué, à tel point qu’aujourd’hui elle n’est plus vraiment d’actualité. Et pour cause : je suis tombé amoureux puisque c’est de cela qu’on parle. Je pense que la vie est tellement courte qu’on ne devrait rater aucune occasion pour se faire plaisir à soi ainsi qu’à nos reines, qui nous donnent envie de nous surpasser et de nous réveiller tous les matins que le généreux Seigneur nous offre. Ma chère guinéenne, malgré le fait que j’ai succombé au charme irrésistible d’une certaine Quinn James, c’est à toi que je dédie ma première rose et mes premiers vers de Saint Valentin.

      Ma Guinéenne vertueuse

      Lorsque j’ai croisé ton regard,

      Je fus émerveillé par son innocence.

      Tellement étonné, je me demandais si t’étais réelle.

      Oh la Guinéenne on m’avait dit que t’étais belle,

      Mais j’ai découvert aussi ta bravoure.

      Laisse moi donc te chanter mon amour.

      On m’avait dit que t’étais respectueuse,

      Mais j’ai découvert aussi que t’étais pieuse.

      Oh la Guinéenne vertueuse,

      C’est de toi que je suis amoureux.

      T’es la seule qui me sert le Konkoe tourégbéli.

      Tu mérite d’être beaucoup plus chérie

      Que tu ne l’es aujourd’hui.

      J’aime te regarder chanter et danser.

      Je devrais te laisser me guider.

      Oh la guinéenne,vertueuse soit heureuse

      Et moi avec,car c’est de toi que je suis amoureux.

      Nb: Konkoe tourégbeli est la sauce de poisson-chat fumé aux légumes.C’est l’un des plats les plus savoureux de Guinée.  A bientôt mes chers lecteurs et lectrices.

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      Article : La CAN 2013 à l’heure des bilans et des leçons
      Actualités
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      11 février 2013

      La CAN 2013 à l’heure des bilans et des leçons

      Les super eagles avec le trophée source rfi:fr
      Les super eagles avec le trophée source rfi.fr

      Après trois semaines de compétition les Super Eagles du Nigeria viennent de remporter la 29ème édition de la Coupe d’Afrique des nations qui s’est déroulé  en Afrique du Sud.Trois semaines au cours desquelles les équipes participantes à ce grand rendez vous continental ont donné le meilleur d’eux même.A l’arrivée ce sont les Super Eagles du Nigeria et les Etalons du Burkina Faso qui se sont disputés le très convoité trophée dans une finale à guichet fermé.

      Comme d’habitude c’est le nigérian Sunday Mba qui a brisé le rêve burkinabé de sacre continental en inscrivant le seul but de la rencontre.On se rappelle que c’est le même Sunday Mba qui avait mit fin au rêve ivoirien en inscrivant le but de la victoire en demi finale.Ce talentueux joueur fait parti il faut le souligner d’un jeune et ambitieux groupe amené par un entraineur local expérimenté Stephen Keshi; que j’aime affectueusement appelé « le sorcier noir ». Comme il est de coutume un peu partout,après un tel évènement voici les leçons et les enseignements que je retiens de cette grandiose manifestation sportive.

      Il n’y a plus de hiérarchie dans le football africain

      A l’image de la précédente CAN qui s’était jouée en Guinée Equatoriale il y a de cela presqu’un an jour pour jour l’équipe qui a remporté le trophée continental n’était vraiment pas celle que l’on attendait à ce niveau.Pour rappel l’année dernière alors que la plupart des connaisseurs et spécialistes du football prédisaient une victoire des éternels favoris ivoirien en finale,ce sont les outsiders zambiens qui avaient remporté le trophée.

      Cette année aussi,on attendait tout sauf les Étalons du Burkina Faso et les Super Eagles du Nigeria en finale.En effet cette finale est une première pour les Étalons Burkinabé. L’on se rappelle que lors de l’édition précédente les joueurs du Faso ne s’étaient même pas qualifiés pour les quarts de finale.Quand au Nigeria qui a toujours été un géant du football africain avec 2 sacres continentaux à la CAN,il avait perdu ces dernières années son statut de favori.Donc le moins que l’on peut dire est que Les deux finalistes ont surpris la plupart des observateurs par leur volonté,la cohésion et le jeu collectif qu’ils ont développé tout au long de cette compétition.

      Désormais une chose est clair en matière de football africain: les hiérarchies n’existent plus et toutes les équipes sont conscientes qu’elles ont leur chance.Elles ne se laissent plus intimider par un quelconque statut de l’équipe adverse.Et à ce jour toutes les équipes aussi bien favorites qu’outsiders savent qu’ils ont les mêmes chance de finir le match en vainqueur.Les résultats des matchs sont dorénavant imprévisibles c’est d’ailleurs une particularité du football africain.Ces dernières années ont vu la hiérarchie habituelle complètement bafouée car les équipes favorites les plus titrées et les plus attendues ont été terrasser par « de bien petit poussin ». Les camerounais ,les ghanéens,les marocains …et j’en passe en savent quelque chose.

      L’arbitrage n’a pas vraiment été à la hauteur ….

      A mon avis c’est la plus grande déception de cette CAN 2013.Certains arbitres n’ont vraiment pas été à la hauteur de l’évènement allant parfois jusqu’à sombrer dans la subjectivité la plus totale.Les grosses boulettes de l’arbitre tunisien Slim Jedidi du match qui a opposé en demi finale le Ghana au Burkina Faso mais aussi celles de Daniel Bennet l’arbitre sud africain de Togo Tunisie ou encore de Gehad Grisha l’arbitre égyptien du match Zambie Nigeria n’ont laissé personne indifférent.Pas même la CAF la confédération africaine de football qui a réagit en suspendant pour une période qui est encore à déterminer le tunisien Slim Jedidi.Quand à la commission d’arbitrage elle n’a pas hésité à renvoyer de la compétition l’égyptien Gehad Grisha pour avoir sifflé un penalty litigieux en faveur des Chipolopolos zambiens.L’instance a même retiré son nom de la liste des officiels.

      Au delà de ces sanctions largement mérités par ces arbitres fautifs je pense que la CAF et les différentes fédérations qui la composent,doivent inscrire aux chapitres de leurs priorités la formation et l’encadrement des arbitres pour éviter toutes sortes d’injustice à ce niveau de la compétition. Car sanctionner les fautifs est bien et juste,mais il est encore mieux d’investir et d’œuvrer pour améliorer le niveau des arbitres africains.Enfin il faudrait qu’à l’avenir la CAF revoit ces critères de sélection des arbitres devant officier ces genres de grands événements.

      Les nations capables d’organiser de grands événements doivent se multiplier…

      Des nations comme l’Afrique du Sud capables en un temps record d’organiser de grandes manifestations sportives comme la CAN doivent se multiplier au sud du sahara.Les pays stables qui connaissent la croissance doivent investir un peu plus que habitude dans le domaine sportif (construction des stades,revalorisation des championnats locaux,mise en place et financement des centres de formation tant bien pour les jeunes footballeurs que pour les entraineurs). Les hommes d’affaires et les riches magnats doivent savoir eux aussi que la meilleur façon de prouver son patriotisme n’est pas seulement de créer un parti politique mais c’est aussi investir dans des domaines comme le sport.Les championnats locaux méritent vraiment le coup de pousse de ces magnats subsahariens.

      Et vous qu’avez vous pensez de cette compétition ? Quels sont les enseignements de cette CAN ? J’attends vos réactions et vos commentaires.

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      Article : RFI la radio mondiale et ses auditeurs marquent la CAN 2013
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      8 février 2013

      RFI la radio mondiale et ses auditeurs marquent la CAN 2013

      Joseph Antoine Bell le parrain du tournoi des Clubs RFI
      Joseph Antoine Bell le parrain du tournoi des Clubs RFI

      Pour célébrer le plus grand rendez-vous footballistique continental que constitue la CAN 2013, le service des Auditeurs de RFI, en étroite collaboration avec la célèbre émission le club RFI, a initié et soutenu l’organisation de tournois de football par les nombreux clubs RFI à travers le monde.

      Parrainés par le journaliste et ancien footballeur Joseph Antoine Bell, ces tournois qui ont débuté avec le coup d’envoi de la CAN 2013 doivent se poursuivre en principe jusqu’à la fin du mois d février. Cette initiative a suscité un réel engouement, car se sont pas moins de 24 clubs RFI (en Afrique et en Ukraine) qui ont répondu à l’appel des organisateurs.

      A Dnipropetrovsk par exemple, c’est l’équipe numéro 2 du club RFI d’Ukraine (Union des clubs RFI d’Odessa et de Dnipropetrovsk) qui a remporté le tournoi de football Club RFI 2013 après avoir battu en finale l’équipe de la première année Génie Minier de l’université nationale des mines de Dnipropetrovsk, sur le score de 3 buts à 2. Ce tournoi dont la finale s’est déroulée le 29 janvier dernier a connu la participation de quatre équipes, dont deux issues du club RFI d’Ukraine. Les organisateurs et les participants à cette compétition (une première) se sont réjouis et ont salué l’initiative de la radio mondiale.

      « Nous nous sommes battus malgré le froid glacial qui règne ici en ce moment pour organiser ce tournoi de football. Et on constate que cet évènement nous a permis de mieux faire connaitre notre club RFI dans ce pays. Il y a eu depuis le début du tournoi plus de dix nouvelles demandes d’adhésions au club. Donc on se réjouit vraiment de cette initiative car elle a rendu notre club plus fort avec les nouvelles adhésions qui se profilent à l’horizon. Nous sommes dorénavant encore plus solidaires », explique sourire aux lèvres Karamoko Baba Donzo, étudiant et président de la commission d’organisation du club RFI d’Ukraine.

      Moustapha Sylla, lui aussi membre du club RFI d’Ukraine, souhaite que la radio mondiale continue à initier et à soutenir les activités des clubs RFI.

       Clubs RFI de Dnipropetrovsk.Photo de Mamady Keita
      Clubs RFI de Dnipropetrovsk (Crédit photo : Mamady Keita)
      Équipe victorieuse au tournoi du Club RFI  d'Ukraine.Photo de Mamady Keita
      Équipe victorieuse au tournoi du Club RFI d’Ukraine (Crédit photo : Mamady Keita)

      La radio mondiale a soutenu ces tournois en fournissant aux clubs RFI qui ont répondu à l’appel des objets promotionnels comme des banderoles, des ballons de football, des trophées, des médailles… Le tout formidablement décorés aux couleurs de RFI. Cette belle initiative (qui a enregistré la participation de 220 équipes soit plus de 3000 jeunes) mérite d’être saluée et appréciée à sa juste valeur.

      Pour la petite histoire, le premier club RFI a vu le jour en 1995 à Cotonou à l’occasion du Sommet de la Francophonie. Depuis, de nombreux clubs se sont créés. A ce jour la communauté des clubs RFI regroupe plus de 90 000 adhérents répartis dans plusieurs pays.

      Les clubs RFI sont des entités à but non lucratif et à caractère apolitique très actifs. En plus d’être des espaces de rencontre, d’échange et de partage, ces clubs organisent plusieurs sortes d’activités dont culturelles, sportives ou environnementales.

      Longue vie à la communauté des clubs RFI.

      Salut et paix à vous chers lecteurs et lectrices.

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      06. févr.
      2013
      Musique
      7

      Les demi-finales de la CAN en musique

      FIrst Match of the Fifa World Cup - Mexico VS South Africa - In Soccer City, Johannesburg par Celso Flores (Wikimedia Commons)
      FIrst Match of the Fifa World Cup – Mexico VS South Africa – In Soccer City, Johannesburg par Celso Flores (Wikimedia Commons)

      La Coupe d’Afrique des nations tend vers son épilogue. Sur 16 équipes, 12 et non des moindres ont déjà repris le chemin du bercail. Il n’en reste plus que 4 qui se disputent désormais le prestigieux trophée en or de cette compétition, certainement la plus grande sur le continent en matière de football. Dans quelques heures, les Aigles du Mali vont défier les Super Eagles du Nigeria à Durban. Quand aux Black stars du Ghana, ils tenteront d’arracher leur ticket pour la finale face à une très belle équipe du Burkina Faso qui n’a certainement pas fini de nous surprendre.

      Dans la plus part des pays en général, et plus particulièrement en Afrique, le football est bien plus qu’une simple affaire de joueurs, d’entraineurs, de journalistes sportifs ou de spécialistes du football. Lorsqu’une équipe nationale doit en affronter une autre, les clivages de toutes sortes sont mis de coté au profit de la mobilisation générale. Les groupes de supporteurs se créent et font à coup de klaxons le tour des rues, les marabouts implorent et supplient leurs génies et leurs gris-gris pour que l’équipe nationale écrasent la formation adverse, les artistes, les chanteurs se mobilisent à leur tour et produisent des chansons à la gloire de la sélection nationale.

      Dans ce billet, je me propose de partager avec vous quelques tubes à l’honneur des 4 dernières équipes qui vont nous livrer dans quelques heures le spectacle des demies finales de cette CAN 2013 . Bonne écoute.

      Commençons par les Aigles du Mali. Je vous propose cette chanson signée Penzy et Sidiki Diabaté, dont le titre est tout simplement « Allez les Aigles ».Ecoutez plutôt car moi j’ai vraiment aimé le rythme et les paroles.

      https://www.youtube.com/watch?v=_4egJntgDnc

      Poursuivons cette ballade musicale avec l’une des chansons fétiches des Étalons du Burkina Faso, « Black Soman-Étalons » :

      https://www.youtube.com/watch?v=nl0bBJmxGN4

      Le choix d’une chanson en l’honneur des Super Eagles du Nigeria n’a pas été une tâche facile pour moi, car toutes les chansons que m’ont proposées mes camarades nigérians me faisaient toutes danser mais j’ai fini par choisir celle de Austino Milado dont le titre est « Super Eagles carry go ».

      Pour finir voici une chanson à la gloire des Black stars du Ghana. All Stars nous signe le titre « Oseiye » :

      Merci pour la visite chers lecteurs et lectrices.

      A bientôt j’espère

       

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      Article : Le Samedi historique malien vu d’Ukraine
      Actualités
      2
      3 février 2013

      Le Samedi historique malien vu d’Ukraine

      Seydou Keita le capitaine Malien photo de Rogard Ward/REUTERS
      Seydou Keita le capitaine Malien photo de Rogard Ward/REUTERS

      Décidément l’année 2013 commence plutôt bien pour le Mali. Après la libération progressive et de plus en plus effective des grandes localités du nord,et la visite historique du président François Hollande, les Aigles du Mali – l’équipe nationale de football du pays – viennent d’arracher leur ticket pour les quarts de finale de cette compétition continentale au détriment des Bafana Bafana, l’équipe nationale du pays hôte-l’Afrique du sud.

      Une succession de bonnes nouvelles qui ne laisse pas les Maliens indifférents tant ceux de l’intérieur que ceux avec lesquels je partage parfois mon quotidien ici à Dnipropetrovsk, en Ukraine.

      « Ce samedi sera un jour historique pour notre pays car tu verras Mamady, la visite de Francois Hollande notre Sauveur, l’homme qui nous est venu au secours quand notre navire Mali chavirait, se passera très bien. Et je t’assure que les Aigles aussi vont se qualifier pour les demies finales » ,me prédisait dès le matin Alimou Diakité, un étudiant malien avec lequel je suis ami depuis peu.

      Quelques heures plus tard, je rappelle Alimou pour recueillir sa réaction sur le bain de foule et l’accueil triomphal que les Maliens de Sévaré, de Tombouctou et de Bamako ont réservé au président français.Une visite que RFI, France 24 et d’autres grands médias internationaux francophones nous font vivre comme si nous y étions. Je n’ai même pas le temps de poser ma question Alimou aux anges me lance :

      « Va sur RFI ou France 24. Tu entends ce qu’on dit,tu vois les images en direct ? On parle d’accueil triomphal, de drapeaux français et maliens, de joie, de ferveur, de visages avec des larmes de joie,d’ovation… Un des plus beaux moments d’une carrière politique : pour François Hollande et pour Dioncounda Traoré notre cher président de la transition »

      Puis le jeune étudiant malien ému poursuit : « C‘est l’un des plus beau jour de ma vie pour moi aussi, surtout que je suis certain que nous allons nous qualifier pour les demi-finales ! »

      Quelques heures plus tard, alors que je me détends dans un petit bar non loin de mon modeste studio situé en plein centre de Dnipropetrovsk, mon téléphone sonne. Au bout du fil encore Alimou.

      – Dis donc c’est comment mon frangin tu t’es installé ? Tu es prêt pour voir le beau spectacle que se prépare à nous offrir les Aigles ?

      – Pas encore koro (frère en Malinké),mais je suis sur le point de rentrer pour voir le spectacle.

      Je me précipite pour finir mon verre et m’engouffrer dans le premier tramway en direction de la maison. Je suis chanceux, j’arrive à temps à la maison. Je me connecte à un site qui retransmet le match en direct.

      En première période du match, les Bafana Bafana d’Afrique du Sud ouvrent le score à la 31ème minute devant leurs 45.000 supporters,  grâce à l’attaquant Anthony Rantie dans un Moses Mabhida Stadium de Durban qui exulte. Je compose le numéro d’Alimou pour savoir ce qu’il pense de cette ouverture du score, mais le choc est tellement violent pour lui qu’il ne décroche pas son téléphone, qui sonne pourtant longtemps. Il faut souligner que les Maliens ont plutôt été décevant en première période, à l’exception des défenseurs et du gardien Soumaila Diakité.

      En seconde période; les Aigles reviennent sur le terrain un peu plus décontractés et avec de meilleurs intentions. A la 58ème minute, leurs efforts sont récompensés et ils reviennent au score grâce à leur capitaine Seydou Keita. Au même moment, mon téléphone se remet à ronronner. Au bout du fil, Alimou est aux anges, à tel point que je ne comprends pas trop ce qu’il dit.

      La nuit sera longue, mais les Maliens se qualifieront aux tirs au but grâce à l’excellent gardien de but Soumaila Diakité. Une équipe pas trop brillante certes, mais une qualification de loin méritée. Au lendemain de cet exploit malien, Alimou m’explique qu’un éventuel succès lors de cette CAN 2013 faciliterait beaucoup la renaissance de son pays et une réconciliation nationale dont le Mali a bien besoin. C’est pourquoi malgré le chemin  encore long, il espère vivement que les Aigles auront assez de force et de talent pour ramener la coupe à Bamako, à Tombouctou, et dans toutes les grandes villes du Mali.

      En attendant félicitation et bonne chance aux Aigles !

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      Article : Education civique et dépravation : Les cris d’un coeur qui pleure
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      11
      1 février 2013

      Education civique et dépravation : Les cris d’un coeur qui pleure

      Des lycéens dans une salle de classe source Google images
      Des lycéens dans une salle de classe source Google images

      Tous les lundis, les étudiants étrangers de notre université située dans la ville de Dnipropetrovsk (Ukraine) ont un cours de culture et d’histoire ukrainienne. Ces séances permettent aux étudiants venus d’un peu partout – Afrique, Asie et Amérique du sud – de mieux s’intégrer, de connaitre l’histoire ,les coutumes et les mœurs de leur nouveau  pays d’accueil, l’Ukraine. Ensuite ,ces cours sont souvent utilisés par nos professeurs comme une occasion nous permettant de faire connaissance entre nous, tout en favorisant aussi les échanges  sur les similitudes et les contrastes que présentent nos cultures, nos langues ainsi que nos pays.

      Lundi dernier, comme d’habitude en bon étudiant, j’ai péniblement mis un terme à mon doux sommeil pour aller en classe. Notre professeur, une dame quinquagénaire, qui était de très bonne humeur parce que nous étions au lendemain d’un long week-end de fête et de repos, nous a proposé de prendre sa place. Pour être très précis, je dois dire qu’elle nous l’a ordonné car vous le savez, en classe, ce sont les professeurs qui décident. Nous étions appelés à défiler à tour de rôle pour parler de nos pays respectifs aux autres camarades de classes originaires d’autres coins du globe.

      Cet exercice ne semble pas compliqué à vue d’œil pour des étudiants dont la moyenne d’âge est d’environ 20 ans. Surtout que les questions standards auxquelles nous devions répondre étaient du genre : quel est le nom officiel de votre pays ? Sa devise ? Les couleurs du drapeau ? La signification des signes et des couleurs sur le drapeau ? Nous devions également parler des coutumes et des mœurs en ce qui concerne les mariages traditionnels… A priori rien de sorcier, même pas besoin de se creuser les méninges pour des questions aussi banales.

      Seulement ces questions n’étaient pas si banales pour tous, car accrochez vous bien mes chers, j’ai un ami sub-saharien (dont je préfère taire le nom et la nationalité) qui n’a pu répondre correctement qu’a une seule de toutes ces questions (la couleur du drapeau de son pays). Incroyable mais vrai. On se demande comment quelqu’un peut avoir un peu plus de 20 ans et ignorer la signification des couleurs nationales de son pays, le nom de l’hymne nationale, comment peut-on à cet âge ignorer tout ou presque sur l’histoire de sa patrie ?

      Incroyable. Et bien mes chers, depuis ce cours, j’ai approché l’ami sub-saharien en question pour comprendre pourquoi il ignorait ce qu’il devait savoir comme de « la Fatiha » pour un musulman. Au fil du temps, au fil des fréquentations, j’ai appris que dans son pays, on n’accorde pas d’importance à l’éducation civique qui n’existe que de la première année à la sixième année de l’école primaire. Et pourtant en le fréquentant, je vous avoue que l’ami sub-saharien en question est un fin connaisseur en matière de musique américaine, de gastronomie et de rap français, bref un homme assez ouvert et très intelligent qui ignore cependant tout ou presque de l’histoire de son pays, des coutumes, des folklores…

      Pour ma part je suis persuadé que l’ami sub-saharien n’est pas le seul qui ignore tout ou presque lorsqu’il s’agit de sa culture, de l’histoire de sa patrie et j’en passe. En 2008 se tenait dans toutes les préfectures de ma Guinée natale les états généraux de l’éducation. Lors de ces grandes assises nationales, j’avais été choisi pour représenter la jeunesse de Gaoual, une localité située au nord ouest du pays. Je me rappelle qu’à la tribune de ces assises, j’avais été très fortement applaudi lorsque j’avais déploré le fait qu’une grande importance n’était pas accordée à l’enseignement de l’éducation civique dans nos différents établissements. J’avais par ailleurs regretté l’impuissance et l’inaction des décideurs et des écoles dans la dépravation et la disparition continuelle et dangereuse de nos coutumes, de nos mœurs mais aussi dans une certaines mesure de nos langues vernaculaires.

      Nous avions fait des propositions pour redresser la balance comme par exemple introduire les cours d’éducation civique et de nos cultures locales du primaire jusqu’à l’université. Quelques années plus tard, je me suis rendu compte que toutes ces propositions ont fini leur parcours dans les vieux tiroirs du Ministère de l’éducation nationale et je ne sais où. Et pendant que ces belles idées moisissent et vieillissent, des jeunes continuent tous les jours à perdre leurs repères, la dépravation des mœurs continue, nous perdons de jour en jour nos richesses culturelles qui disparaissent avec nos vieillards qui meurent et mon cœur impuissant pleure…

      C’est vraiment regrettable car si je suis loin d’être un chauvin ou un nationaliste aveugle, j’estime que les décideurs actuels ont le devoir d’introduire dans nos programmes d’enseignement un peu plus d’éducation civique mais aussi l’enseignement de certains aspects importants de notre culture, car je pense que la chose la plus précieuse dont nous avions hérité de nos ancêtres, c’est notre culture.

      Alors pourquoi ne pas se battre pour la préserver et transmettre ne serait ce que les aspects positifs aux nouvelles générations ?

      Paix à vous. A bientôt j’espère !

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      Article : La CAN et les sorciers blancs du papier
      Non classé
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      30 janvier 2013

      La CAN et les sorciers blancs du papier

      Les Zambiens vainqueurs de la CAN 2012 source Google images
      Les Zambiens vainqueurs de la CAN 2012 source Google images

      Au cours de ces dernières années le football africain a embrassé une réalité vraiment étrange, celle de déjouer les calculs savants des pronostiqueurs et des spécialistes du football qui ramènent tout à la logique, à leur bout de papier. J’ai choisi le mot étrange pour qualifier cette réalité mais au fond de moi je sais que le mot est bien trop faible pour parler de ce fait, qui a toujours existé en matière de football africain, bien qu’il ait prit une certaine mesure, une certaine ampleur ces derniers temps.

      Dans la plupart des nations africaines francophones, lusophones, anglophones et j’en passe, le football règne en maître et son aura dépasse largement la sphère sportive. Enfiler un jour les couleurs de la sélection nationale est un grand rêve qui nourrit la plupart des jeunes. Quant aux footballeurs, jouer pour la patrie est certainement un des moments les plus exceptionnels et importants dans la carrière et d’une manière générale dans la vie. Ce sont ces facteurs qui poussent tous les protagonistes à donner le meilleur de soi, parfois même se surpasser pour défendre les couleurs nationales mais aussi séduire d’éventuels recruteurs européens. C’est pourquoi aussi tous les matchs sont âprement disputés. Même les outsiders sont venus pour prouver des choses.

      Rappelons nous de la 28 ème édition de la CAN (coupe d’Afrique des nations) qui se déroulait  il y a tout juste un an au Gabon et en Guinée Équatoriale. Lors de cette édition qui s’était déroulée du 21 janvier et le 12 février, la plupart des pronostiqueurs, spécialistes du foot bref « les sorciers blancs du papier et de la logique » voyaient à l’arrivée les éléphants de Côte d’Ivoire avec leur armada offensive, les Blacks stars ghanéens, ou à défaut les lions de la téranga du Sénégal ou les lions de l’atlas du Maroc… Cependant ce qu’ils ignoraient c’est que le football n’est pas un sport qui se joue sur le papier, le temps d’un pronostic, mais c’est plutôt un sport qui se joue sur le terrain, le temps d’un match de football.

      Cette tradition de déjouer les pronostics est une fois de plus au rendez vous lors de cette CAN 2013 qui se joue dans la nation Arc-en-ciel. En effet, dans le groupe A « le petit poussin capverdien », je sais plus si c’est la bonne expression désormais, a surpris tout le monde en démontrant lors de tous les matchs qu’il a disputé de la volonté et du beau football tant au niveau collectif qu’au niveau des individualités. Le moins que l’on puisse dire est que les coéquipiers de Ryan Mendes, Platini et les autres jockers de cette belle équipe du Cap vert nous ont régalé de beau football et de belles phases de jeu collectif. Pour leur première aventure en phase finale de CAN, cette équipe tombeurs des lions indomptables camerounais lors des éliminatoires s’est positivement illustrée en se qualifiant en quart de finale au détriment de grandes équipes habituées à cette compétition : les lions de l’atlas marocains, et les palancas negras d’Angola.

      Alors, Mesdames, mesdemoiselles et Messieurs, les sorciers du football en général et du football africain en particulier, revoyez vos copies, vos notes et vos pourcentages en faveur de tel ou tel autre favori, et surtout n’enterrez aucune équipe avant que Monsieur l’arbitre ne siffle la fin de la partie. Quant aux favoris de cette CAN 2013 je pense aux éléphants de Côte d’Ivoire et aux blacks stars ghanéens, vous êtes prévenus.

      Amicalement et paix à vous chers lecteurs !

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      le quotidien de сeux qui vivent loin des leurs

      Auteur·e

      L'auteur: keitamamady
      Né en 1990 à Conakry, capitale de la Guinée, je suis étudiant à l’Université Nationale des Mines de Dnipropetrovsk (Ukraine). Passionné de journalisme et d’écriture, j'ai travaillé deux ans comme collaborateur au groupe de presse L’indépendant-le Démocrate. Je suis également le coordonnateur du club RFI d’Ukraine.

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