Mamady Keita

Guinée : Elections législatives et si on mettait fin au cycle de violence ?

Labe, Guinea - Conakry par Jurgen via Flickr, CC
Labe, Guinea – Conakry par Jurgen via Flickr, CC

« Mon pays va mal ». Croyez-moi, si je vous dis que ce n’est pas pour chanter ni danser que j’emprunte cette phrase plutôt bien connue du célèbre artiste engagé ivoirien vivant au Mali, Tiken Jah Fakoly. Croyez-moi, elle va vraiment mal ma chère Guinée de telle sorte que depuis peu, le moment ou je m’évertue à prendre de ses nouvelles, est celui qui me fait le plus de peine au cours de mes journées. Pour cause, la classe politique ne parvient toujours pas à trouver un consensus au sujet de l’organisation des élections législatives censées doter le pays d’une assemblée nationale et ainsi mettre définitivement fin à la transition politique en cours dans le pays.

Pourtant, ces législatives étaient censées se tenir au cours des six premiers mois après la l’investiture du président Alpha Condé le 21 décembre 2010. Faute de consensus au sujet de l’opérateur technique sud-africain, Way Mark, chargé de la révision du fichier électoral, et accusé de partialité par l’opposition, le scrutin a sans cesse été reporté. Tous les yeux sont désormais rivés sur le 30 juin prochain, date à laquelle ces législatives devront se tenir selon un décret présidentiel.

Ce n’est pas ce jeu démocratique entre un pouvoir et une opposition qui se tiraillent et qui s’épinglent mutuellement qui m’inquiète tant. C’est plutôt le climat de violence qui va avec, car malheureusement il est désormais de coutume dans mon pays de voir les leaders politiques réglés leurs différents dans les rues au détriment de la stabilité, et parfois même d’innocentes populations.

The inauguration ceremony of President-elect Professor Alpha Condé of the Republic of Guinea Conakry (Crédit photo: GovernmentZA via Flickr, CC)
The inauguration ceremony of President-elect Professor Alpha Condé of the Republic of Guinea Conakry (Crédit photo: GovernmentZA via Flickr, CC)

Tenez le dernier bilan officiel des manifestations d’opposants à Conakry fait état de 12 morts et de 89 blessés entre jeudi et dimanche dernier. Des morts et des blessés qui viennent s’ajouter aux nombreuses autres victimes depuis le début de ces manifestations. A coté de ces troubles, l’insécurité est elle aussi devenue de plus en plus grandissante dans la capitale guinéenne et personne n’est épargnée. Pourtant, deux ans seulement après son arrivée au pouvoir, le Professeur Alpha Condé et son équipe ont réalisé de grandes performances économiques parmi lesquelles l’atteinte du très précieux point d’achèvement de l’initiative pays pauvres très endettés PPTE. Ce qui permet au pays d’obtenir l’intégralité de l’allègement de la dette. Cependant à quel moment peut t-on se réjouir de ces réussites si la violence est devenue quasi-quotidienne dans certains quartiers de la banlieue de Conakry ?

Ces violences à mon avis ne sont ni plus ni moins que la résultante de la rupture du dialogue entre les principaux acteurs de la classe politique guinéenne. Face à cette crise je ne vois pas de solution miracle sinon l’instauration avec l’ensemble de la classe politique d’un dialogue franc dont les résolutions seront respectées de part et d’autres. Quand on regarde dans le rétroviseur de l’histoire récente de la Guinée, on se rend facilement compte que toutes les graves crises qu’a traversé le pays ont trouvé leur solution par le dialogue entre tous les acteurs. Je pense au grand soulèvement syndical et social entre janvier et février 2007, mais aussi à la sortie de crise suite de la tentative d’assassinat de l’ancien chef de la junte militaire le capitaine Moussa Dadiss Camara en décembre 2009. Des crises qui avaient toutes été résolues par le dialogue entre tous les acteurs autour d’une table. Alors pourquoi ne ferions-nous pas de même cette fois-ci ? Pourquoi ne pas mettre fin au cycle de violence et à toutes ces manifestations en invitant toute la classe politique autour de la table?

Cellou Dalein Diallo leader de l'opposition guinéenne (Crédit photo: deputes-socialistes.eu via Flickr, CC)
Cellou Dalein Diallo leader de l’opposition guinéenne (Crédit photo: deputes-socialistes.eu via Flickr, CC)

Une lueur d’espoir …

Cependant ces derniers jours la perche tendue à l’opposition pour l’ouverture des futures négociations ainsi que l’annonce d’une enquête sur les violences du weekend dernier à Conakry par le Président Alpha Condé constituent une lueur d’espoir. L’opposition guinéenne devrait saisir cette main tendue pour sortir le pays de ce tunnel dont on ne voit plus le bout. De part et d’autres tous les leaders ont le devoir d’œuvrer pour l’aboutissement de ce dialogue que j’aimerai voir mis sous l’égide de la communauté internationale.

Le chef de l’état a aussi remplacé son ministre de la sécurité et de la protection civile Maramany Cissé par l’ancien ambassadeur de Guinée au Sénégal un flic de profession Madifing Diané. Dès sa prise de fonction, le nouveau ministre fait de la lutte contre l’insécurité sa priorité. Madifing Diané a d’ailleurs expliquer le 31 mai dernier que « le moment est venu pour les services nationaux chargés de l’application de la loi de se rassembler pour faire face aux défis de l’insécurité dans notre pays et dans notre sous région ».

Quand à la jeunesse guinéenne je trouve qu’elle devrait s’affranchir et refuser d’être instrumentaliser par certains leaders politiques, et plutôt retrousser les manches pour construire le pays au lieu de bruler le peu d’infrastructures qu’il dispose, rejetez la violence au lieu de la promouvoir. Nous devons savoir que le bien le plus précieux que la Guinée dispose c’est sa diversité et sa relative stabilité, alors il est du devoir de tous les guinéens quelques soit leur classe sociale, leur origine ethnique, leur bord politique d’œuvrer pour préserver cette paix. Car à ma  connaissance les conflits et le chaos n’ont jamais développer un pays.

Merci et à bientôt j’espère chers lecteurs et lectrices.


Afrique mon Afrique, un parcours en cinq titres

Le célèbre reggae-man ivoirien Tiken Jah Fakoly Source: Wikimedia commons
Le célèbre reggae-man ivoirien Tiken Jah Fakoly Source: Wikimedia commons

Le parcours africain en cinq chansons pourrait bien être  le titre assez subjectif de ce billet un peu spéciale que je décide enfin de publier. Depuis l’indépendance des états africains et la création de ce qui était alors l’organisation de l’unité africaine, le berceau de l’humanité a connu de nombreuses mutations dans tous les domaines socio-politiques, culturels, économiques, sportifs et j’en passe.

Si l’on me demandait qu’est ce qui raconte le mieux le ressenti, le parcours, ainsi que les problématiques liées à chaque étape importante de l’évolution du continent, je répondrais subjectivement les artistes, en lieu et place des médias d’états locaux qui ne laissent souvent que très peu s’exprimer la diversité. Et oui la musique pour être encore plus précis raconte mieux le quotidien, encore mieux le vécu et surtout les sentiments à tel ou tel autre moment de l’histoire. Je vous propose sans tarder une ballade musicale histoire de parler un peu d’histoire, de parcours, mais aussi d’actualité et d’espoir le tout à travers 5 chansons. Êtes vous prêt alors c’est parti.

Tout commence par la ferveur, la grande joie des populations dont les pays accèdent enfin à l’indépendance dans les années 1960 pour la plupart. Considérés à l’époque comme des héros, les jeunes leaders exultent et peuvent enfin faire rêver les populations de lendemains meilleurs… C’est cette ferveur que chante en janvier 1960 le célèbre  congolais de la RDC Joseph Kabasele Tshamala dit « Le Grand Kalle » auteur du titre culte indépendance Tcha Tcha juste quelque mois avant l’accession du Congo belge à l’indépendance.

Peu à peu l’optimisme populaire, et le rêve de lendemains meilleurs laissent de plus en plus place au sceptisme et parfois même au pessimisme. Les nombreux partis uniques commencent à étouffer les populations et les leaders. De plus en plus de voix discordantes commencent à se faire entendre. Le divorce commence à être consommer entre certains leaders et les peuples. C’est comme cela que dans certains pays, les geôles commencent à s’emplir d’opposants ou « d’amis gênants ». Cela impliquant les nombreuses patrouilles ainsi que la violence policière, mais aussi le non respect des droits de l’homme etc…Je vous propose la chanson culte qui symbolise la dénonciation des violences policières il s’agit du titre « Brigadier Sabari » de l’ivoirien Alpha Blondy.

Je ne pouvais pas évoquer 50 ans de parcours africains sans pour autant évoquer ces « relations ambigus » qu’entretiennent les anciens colonisateurs avec le continent. Vous l’aurez compris je parle de « Françafrique », de néo-colonialisme et que sais je encore. A mon humble avis l’ivoirien Tiken Jah Fakoly est celui qui l’évoque le mieux. Si vous ne l’avez pas encore fait, écoutez ce titre Françafrique issu de l’album du même nom et vous comprendrez tout.

J’ai pensé aussi rendre hommage aux femmes africaines. Nos braves mères, sœurs, cousines, tantes, nièces à travers cette chansons du malien Salif Keita. L’Afrique c’est aussi certainement ces dames que rien ou presque n’ébranle.  Les femmes méritent mieux que le fait d’être les premières victimes de l’instabilité de certains états. Elles devraient bénéficier de protection, et surtout de plus de droits. Vivement les prises de conscience, vivement la promotion des droits des femmes.

https://www.youtube.com/watch?v=ynnrg3Ogrys

Pour finir cette belle ballade musicale nous allons faire un tour en Afrique anglophone. Précisément au Nigeria pour évoquer un groupe, un de ceux qui nourrissent de nombreux jeunes africains d’espoir et de rêves. Cela pour dire que malgré toutes les difficultés, les situations difficiles et même la guerre dans certains pays comme la Somalie, le Mali, la Centrafrique, les africains ont en eux cette chose, ce génie qui leur permet de réaliser de grande voire même de très grande œuvre. Paul et Peter en sont l’exemple frappant. Les deux jumeaux membres du groupe nigérians P Square, sont partis de presque rien mais ils ont réussi à toucher les sommets. C’est tout simplement la preuve que l’on doit continuer à se battre, à travailler dur pour espérer changer notre environnement immédiat, car actuellement l’Afrique c’est cela aussi le dynamisme, la jeunesse, la croissance, mais aussi et surtout l’espoir.

Merci chers lecteurs et lectrices j’espère que vous avez aimez notre ballade musicale, vos commentaires et réactions sont les bienvenus à bientôt.


Et si le monde pouvait être à l’image de ce parc touristique ukrainien

Une petite vue sur le park Shevchenko de Dnipropetrovsk Crédit photo : Mamady K.
Une petite vue sur le park Shevchenko de Dnipropetrovsk (Crédit photo : Mamady)

Le printemps s’annonce beau au pays du grand froid. C’est le moment idéal pour les promenades dans les rues de Dnipropetrovsk l’ukrainienne qui retrouve toute sa splendeur et sa beauté. Il faut dire que le soleil au pays du grand froid fait plaisir à tous. C’est le moment de flâner dans les rues de la ville. C’est justement lors d’une de mes nombreuses promenades actuelles que j’ai découvert le parc touristique « Schevchenko » de Dnipropetrovsk un endroit où viennent se côtoyer tous les âges, toutes les classes sociales, mais aussi des personnes issues d’origines différentes.

Ce park est un endroit calme et bruyant à la fois, où le permis et l’interdit alternent fraternellement. C’est étrange, mais je m’apprête à vous dire que le park Shevchenko m’a parlé.  Et je crois l’avoir entendu. Et oui, Le parc et son message pour la Guinée, et le monde m’ont fait l’honneur.

L’ethnocentrisme, le racisme, le régionnalisme … à bas

Quand vous arrivez dans cet endroit sympathique, vous êtes accueillis par un message du genre « Soyez la bienvenue », un message inscrit sur le grand mur d’entrée qui ne vous demande pas de quelle race vous êtes, ou encore moins de quelle ethnie ou région de la Guinée vous êtes originaire. Et oui de quelle ethnie êtes vous ? « Une question qui dans la plupart des cas n’est pas vraiment nécessaire », rétorque Peter, un étudiant rencontré sur les lieux. Le jeune guinéen poursuit que la plupart des problèmes auxquels font face « la Guinée notre chère patrie sont liés à l’ethnocentrisme ».

« Pourtant je suis certain que lorsque les Soussous, les Malinkés, les Peuls, les Forestiers (les différentes ethnies qui peuplent la Guinée) se donneront la main, la Guinée ne pourra qu’aller mieux. C’est dans l’union, la mise en commun des efforts que l’on deviendra plus fort et capable de réaliser de grandes œuvres cela doit être compris par la population et par les leaders politiques. Après un peu plus d’une cinquantaine d’années d’indépendance mon pays mérite de connaitre le progrès; surtout avec tous les cadres, intellectuels et ressources naturelles que nous recelons », conclut Peter Béavogui.

Je me rappelle avoir vu aussi dans ce parc des vieillards sourires aux lèvres jouant aux jeux de dames et d’échecs, mais aussi des amoureux se tenant les mains les uns les autres, échangeant des mots doux. Ces mots là même qui font du bien rien qu’à les entendre, mais aussi font oublier toutes les difficultés, et toutes les contraintes d’un monde à la dérive qui sombre impuissamment tous les jours un peu plus dans la folie. Et oui je me rappelle avoir rencontrer des couples qui rêvent et qui rêvent encore, des petits enfants riant aux éclats et courant dans tous les sens. Quelque part dans ce parc je me souviens aussi avoir vu des amis subsahariens se promenant et profitant eux aussi de la douce brise tout en rappelant leur nostalgie, leur solitude, et leur quotidien parfois difficile.

Dnipropetrovsk non loin du parc Shevchenko Credit photo Mamady K.
Dnipropetrovsk non loin du parc Shevchenko Credit photo Mamady K.

Malgré toutes les différences que présentent ces hommes et dames, ces adolescents et adolescentes, ces vieillards, ces jeunes garçons et fillettes pleines d’énergie  je suis certains qu’ils étaient tous heureux d’être en paix, d’être libre, et de pouvoir profiter tous du soleil et de la brise.

Et oui la paix, un mot de quatre lettres qu’on aimerait beaucoup voir au Mali, en Somalie, en Syrie, dans les territoires palestiniens,… bref dans tous les pays du monde. Anastasia une jeune étudiante ukrainienne rencontrée sur les lieux me confiait sourire aux lèvres qu’au parc « le soleil, la brise, et la bonne humeur il y en assez pour tout le monde ». Moi je vous confierai être certain que le monde est si grand qu’il y a assez de place pour tous, et que nous pouvons y vivre tous en paix et libre.

Liberté et pas libertinage …

Au parc nous étions tous libres d’aller et de revenir à notre guise, nous étions libres de profiter de la brise. Cependant, il était aussi question de respecter l’environnement et la liberté des autres. Et oui vous êtes libres de jouer au jeu de cache cache, de profiter d’un pique-nique au soleil, de courir ou de marcher. Vous êtes même libres d’organiser des manifestations de protestation. Et oui des manifestations sans pour autant craindre de débordements. Oh si seulement les choses pouvaient se passer de la sorte dans mon pays ce serait fort appréciable. Et oui si seulement dans mon pays les manifestations politiques pouvaient ne pas toujours être synonyme de casses d’édifices publiques, de pillages des biens d’autrui, mais aussi de répression brutale et parfois sanglante de la part des forces de l’ordre je vous assure que ce serait fort appréciable. Et plus grave souvent ces crimes commis lors des manifestations restent impunis au vu et au su de tous.

Vieillards jouant au jeu d'échecs. Crédit photo : Mamady K.
Vieillards jouant au jeu d’échecs. Crédit photo : Mamady K.

Et oui si seulement comme dans ce parc, on pouvait dans mon pays ne pas jeter n’importe quoi n’importe où, je crois que nos rues et endroits publics seraient bien plus propres qu’ils n’ont l’air aujourd’hui. Et oui mon pays serait bien meilleur si comme dans ce parc, le respect des libertés d’autrui et de la loi étaient de rigueur.

Le changement et le progrès pour une Guinée meilleure et un monde en paix commencent maintenant par une prise de conscience de la part de chacun d’entre nous. Alors que personne n’attendent plus rien, pour faire passer autour de lui ce message d’acceptation mutuelle et de paix car c’est aussi ensemble que nous y arriverons.

Merci et à bientôt chers lecteurs et lectrices.


Liebster Blog Award… à qui le tour ?

Source : Wikimedia commons
Source : Wikimedia commons

Certains n’hésitent plus à parler de « fièvre », de grippe ou de virus. Le Liebster Blog Award s’est vraiment emparé de la plateforme Mondoblog. Tous les jours, de nouveaux masques tombent, permettant de savoir un peu plus sur les blogueurs de la plateforme. Ces hommes et femmes décider contre vents et marrées à faire entendre leur voix et à ne pas rester muets face aux mutations convulsions de l’actualité socio-politique, économique et culturelle en cours un peu partout dans le monde.

C’est avec plaisir que je me prête enfin aux règles du Libster Blog Award en français « Prix du Blog Aimé ». C’est le moment où jamais de dire grand merci aux charmantes mondoblogueuses Pascaline et Nora pour avoir nommer mon blog  A vol d’oiseau dans leur « short list » des 11 préférés, mais également à mon compatriote mondoblogueur Thierno Diallo qui m’a aussi honoré d’une nomination. Le Libster Blog Award consiste entre autre à écrire 11 faits sur soi même, répondre aux questions de (des) personnes qui vous ont nominé et en créer 11 pour ses 11 blogs préférés. Je crois que tout a été à peu près dit. Je vais me lancer maintenant…

11 faits sur moi

1- Je crois beaucoup au destin et à Dieu.

2- Mon nombre fétiche est 11 car je suis né un 11 octobre.

3-J’aime le Hip Hop, le Rnb, Kanye West et Janelle Monae.

4-J’aime jouer au football et je suis fan du FC Barcelone.

5-A mon avis mon plus grand défaut est que je ne sais ni aimer ni haïr, car chez moi tout est poussé à l’extrême, il n y a pas de demi mesure.

6-Mon père et ma mère sont des modèles de parents parfaits.

7-Je ressens beaucoup de solitude et de nostalgie souvent.

8-J’aurai aimé être journaliste mais je serai ingénieur des mines par la grâce de Dieu.

9-Je suis très sensible c’est mon second défaut me disent certains de mes amis.

10-Je peux mourir pour ceux que j’aime.

11-J’aime les débats, les discussions entre les personnes qui ont des points de vue différents.

 

A Dnipropetrovsk en Ukraine
A Dnipropetrovsk en Ukraine

Mes réponses aux questions de Nora, de Pascaline et de Thierno

1- Quelle est votre couleur préférée et pourquoi ? ( Nora et Pascaline )

Ma couleur préférée est le bleu ciel car j’aime bien le fait qu’elle symbolise la pureté et surtout la paix. Deux valeurs qui me tiennent à cœur.

2-Quelle est la plus importante chose que vous aimeriez faire dans votre vie ? (Pascaline)

J’aimerai beaucoup servir mon pays notamment dans le domaine minier, faire en sorte que les populations profitent des immenses richesses dont nous à gratifier notre assez riche sous sol.

3-Quel est votre vœu le plus cher ? (Nora)

Qu’un jour la Guinée soit citer comme un exemple de pays démocratique et comme un pays prospère à l’échelle africaine et pourquoi pas mondiale. Je crois que nous (ndlr les guinéens) pouvons y arriver et j’entends y contribuer.

4- Pensez-vous qu’un jour l’Afrique aura un représentant permanent au conseil de sécurité de l’ONU ? ( Thierno)

J’ai beaucoup de raison d’y croire. Le monde est entrain de changer en profondeur, il n a rien à avoir avec celui du 1945 année de la création de l’organisation des nations unis (ONU). Les rapports de force ne sont plus les mêmes. De plus en plus de personnalités parfois même du nord en sont conscients et commencent à plaider et réclamer l’entrée de l’Afrique au conseil de sécurité. Cependant pour accélérer ce processus que je considère comme irréversible il faut que les africains apprennent à parler d’une même voix.

5-Quelle est la plus importante chose que vous aimeriez faire dans votre vie ? (Pascaline)

Envoyer mes deux parents faire le pèlerinage à la Mecque.

6- Quel est le nom de votre blog et quel est votre message phare que vous passer ? (Nora)

Mon blog s’appelle « A vol d’oiseau ». Il se veut le média par excellence de ceux qui malgré les milliers de kilomètres qui les séparent de leur terre natale se battent et refusent de baisser les bras face à tous les obstacles et épines qui parsèment parfois les sentiers de la vie. À travers ce blog, je raconte au jour le jour mon quotidien et celui de ceux que je côtoie, mais aussi les espoirs, les rêves, la vision et l’opinion de ces hommes et femmes faces aux convulsions socio-politiques et culturelles de notre chère Afrique et au-delà.

7-Quelle est votre ville préférée ? (Thierno)

Je mentirai si je vous dit que j’aime une autre ville plus que Conakry ma ville natale.

Une plage de Conakry crédit photo : wikimedia commons
Une plage de Conakry crédit photo : wikimedia commons

8- Quelle est votre citation préférée ? (Nora)

J’aime bien la citation qui dit « qu’à cœur vaillant on peut déplacer des montagnes » . C’est en quelque sorte mon crédo de tous les jours. J’espère une fois mes études terminées pouvoir faire bouger ou aider à changer les choses ne serait ce que dans mon quartier, ma ville, et pourquoi pas dans mon pays.

9-Quelle est votre personnalité préférée ? Pourquoi ?

Barthélemy Boganda, le panafricain père de la République Centrafricaine est certainement et de loin ma personnalité préférée. Après avoir été le premier prêtre du clergé indigène de l’Oubangui chari actuel République centrafricaine, cet humaniste qui a longtemps prôné l’émancipation  des peuples africains et proposé la création d’un État d’Afrique Centrale unique, regroupant Gabon, Congo, Cameroun et Centrafrique devient premier ministre de la République centrafricaine en 1958. Il y voyait en cela la seule solution permettant d’éviter l’éclatement de la région en territoires trop petits, non viables, et sans rôle à jouer sur la scène internationale. C’est lui qui a mit en place les institutions de la jeune République centrafricaine. Il meurt le 29 mars 1959, dans un accident d’avion dont les causes n’ont jamais été élucidées à l’âge de 48 ans. Cet homme m’a beaucoup marqué par son sens de l’honneur, son humanisme, sa ferme volonté à voir son pays se développer.

10-Qui pourriez vous considérez comme votre grand mentor dans votre développement personnel ? (Nora)

Mon grand mentor est sans doute mon père. Cependant j’aimerai avoir l’ouverture d’esprit, et l’étonnante simplicité du journaliste de rfi Ziad Maalouf. J’aimerai beaucoup ressembler à ces deux hommes.

11-Quelle est votre adresse si je passe dans le coin ? (Pascaline)

Je te dirai simplement que j’habite à Kaloum le centre ville de Conakry dans le quartier « Sans fil ». Si tu passe dans le coin tu seras la bienvenue lol.

Les Mondoblogueurs Crédit photo : Pierrick de Morel
Les Mondoblogueurs Crédit photo : Pierrick de Morel

Je vous conseille de lire mes 11 blogs préférés

Le Blog « Ma Guinée Plurielle » d’Alimou Sow qui raconte ma Guinée natale avec un brin d’humour.

La voix du faso de ma cousine Burkinabé Kpenahi Traoré.

Lavimiyo le blog de Wilney, mon ami mondoblogueur haïtien qui parle si bien des réalités de son pays.

« Les nouvelles du Mali » de ma sœur Faty dont le dernier billet « la nationalité dont je ne veux pas » est vraiment à lire.

Le blog d’Edwige Molou, une belle plume que je souhaite retrouver lauréate de la saison 3 de Mondoblog.

Konakry express de Abdoulaye Bah qui raconte la Guinée sous tous ces aspects.

L’Etudiant Malien, le blog de Boubacar Sangaré, qui évoque beaucoup de sujets intéressants.

Le regard de Michou Le blog du mondoblogueur malien Michel Thera qui nous raconte la vie quotidienne à Bamako ainsi que son regard sur l’actualité de son pays le Mali.

Politique 101, le blog de mon compatriote Daye Diallo, un passionné de politique internationale et de géopolitique.

26. Rue Labrador du supporter du club de football Manchester United Stéphane Huet qui nous raconte ses aventures mauriciennes en terre malgache.

Mauritaniya Akhbar le blog de notre doyen bien aimé Mohamed Sneiba, on y parle de Mauritanie dans toutes ses facettes.

Mes Questions aux 11 ?

Avec qui aimeriez vous diner ce soir et pourquoi ?

Quelle est votre ville préférée ?

Quel est votre rêve le plus fou ?

Que considérez vous comme votre plus grande qualité à votre avis ?

Que considérez vous comme votre plus grand défaut ?

Quel genre de musique aimez vous écouter ?

Quel est le nom de votre acteur ou chanteur préféré ?

Qui est votre personnalité publique préférée ?

Je ne vous le souhaite pas, mais avec qui (quel profil) aimeriez vous être coincée dans un ascenseur le temps d’un weekend, le pourquoi de votre choix ?

Quelle est votre citation préférée ?

Si vous étiez président dans votre pays, quel serait votre toute première mesure ?

Je suis impatient de lire vos réponses. A bientôt chers lecteurs et lectrices pour de nouvelles aventures.


Prix du meilleur blog francophone : Il était une fois Alimou Sow et les BoBs

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le blogueur guinéen Alimou Sow

Il peut enfin tranquillement respirer, savourer le goût de la victoire et avec lui tous les Mondoblogueurs qui se sont toujours mobilisés pour la cause de son blog  « Ma Guinée plurielle » aux Best of Blogs (BoBs) 2013 qu’il vient d’ailleurs de remporter haut la main dans la catégorie du meilleur blog francophone. Alimou Sow – puisque c’est de lui que je vous parle – raconte ses aventures personnelles et les réalités socio-politiques et culturelles de sa Guinée natale.

C’est le 3 avril dernier que le jury international du concours a rendu son verdict en désignant les finalistes de l’édition 2013 du concours récompensant les meilleurs blogs et sites, et  lancé par la radio allemande Deutsche Welle en 2004. Parmi les lauréats se trouvent le blog « Ma Guinée Plurielle » d’Alimou Sow. Surpris et heureux, le jeune guinéen explique les circonstances dans lesquelles il a appris cette excellente nouvelle : « Je ne sais pas qui a inscrit mon blog à ce concours. Je pense fort que ça doit être l’un de mes lecteurs. Un ami a repéré que j’étais finaliste et a publié le lien sur Facebook. C’est comme ça que j’ai su que j’étais finaliste. J’étais à la fois surpris et content ».

Depuis, Alimou a sereinement mené sa campagne en ne doutant jamais de ses forces et de sa capacité à aller jusqu’au bout, tout comme le Kongosseur camerounais Florian Ngimbis qui avait remporté cette même distinction l’année dernières. Quoi de plus normal Mesdames et Messieurs ? Quand on a une communauté mobilisée, solidaire et bien soudée comme Mondoblog en soutien, presque rien ne peut nous faire peur.

Mardi le 7 mai une journée certainement inoubliable …

C’est Fatouma Harber la mondoblogueuse malienne originaire de Tombouctou, qui annonce en ces termes la bonne nouvelle qui fait le buzz sur Facebook et se répand à la vitesse de la lumière sur les réseaux sociaux.

« ALIMOU SOW Nous rapporte notre deuxième Bob’s.
BRAVO au talentueux et non moins Joli Guinéen… »

En seulement quelques minutes les mentions « j’aime » se multiplient, les commentaires et les messages de félicitations abondent et viennent de toute part. Ce mardi 7 mai est est une journée de fête pour les mondoblogueurs et les nombreux amis d’Alimou, qui peuvent enfin savourer le gout de cette belle victoire

les Mondoblogueurs à Dakar
les Mondoblogueurs à Dakar

Alimou Sow un modèle pour la jeunesse guinéenne

Pour Alimou Sow, les jeunes doivent se démarquer de tous ces personnages qu’on voit à la télé et qui s’érigent en « bon Samaritain » ou porte-parole de la jeunesse.

« Je ne vois pas en quoi la jeunesse guinéenne doit être différente de celle du reste du monde. Que chacun essaie de se battre pour gagner sa vie, puisque personne ne le fera à ta place tout le temps. Pour bien mener ce combat, il faut s’armer. Pour moi, la meilleure des armes, c’est le travail et la formation. Que chacun essaie d’être professionnel dans son domaine : qu’il soit menuisier, taximan, journaliste, webmaster, documentaliste, ou instituteur. Il n’y pas de sot métier » déclarait le jeune guinéen lors d’une récente interview dans les collonne du site d’information guinéen Aminata.com

Une fierté pour la Guinée

Ce qui rend cette histoire encore plus belle, c’est le fait qu’Alimou Sow soit guinéen. La Guinée est encore un pays où les blogueurs se comptent sur le bout des doigts à cause d’un déficit criant en matière d’accès à l’électricité et au réseau internet. Avec cette victoire, j’ose espérer que malgré toutes ces difficultés de plus en plus de jeunes guinéens se lanceront dans le blogging car comme notre nouveau Champion Alimou, ce n’est pas le talent qui manque à la jeunesse guinéenne.


Mylène Colmar « la madame Caraïbe » de Mondoblog

Crédit photo: Guillaume Aricique.
Crédit photo: Guillaume Aricique.

Nous faire découvrir sa région, partager ses émotions, et surtout donner son point de vue face aux convulsions sociaux politiques et culturelles auxquelles est confronté l’espace des Caraibes, c’est l’objectif que vise la Mondoblogueuse  Mylène Colmar depuis octobre 2012 avec son blog Universelle Caraibe. Mais qui est cette jeune femme souriante et pleine d’énergie qui fait de l’émergence d’une « Grande Caraïbe », une zone de coopération et d’intégration régionale forte un projet qui lui tient à cœur ? Quel est le parcours de cette jeune femme dynamique ? Existent t-il des rêves qui rythment le quotidien de la jeune Guadeloupéenne ? Pour répondre à toutes ces questions et bien d’autres encore que nous nous sommes toujours posées sur Mylène j’ai partagé le quotidien de le jeune femme.

C’est à Dakar que j’ai rencontré Mylène lors du récent séjour des mondoblogueurs dans la capitale sénégalaise pour la session de formation organisée par l’Atelier des Médias la web émission participative. Lorsque vous la rencontrez la première chose qui vous frappe tout d’abord après son gout extraordinaire pour le wifi et les réseaux sociaux, c’est son sourire, sa grande sensibilité, et sa bonne humeur contagieuse. D’ailleurs la jeune femme m’explique que tous les matins elle fait sa petite revue des réseaux sociaux, sites d’information et mails avant d’honorer ses rendez vous quotidien de journaliste.

Le parcours …

Malgré qu’elle est toujours restée profondément attaché à sa Guadeloupe natale c’est à l’étranger que se forge réellement la personnalité de la jeune Mylène puisqu’après avoir décroché son Baccalauréat littéraire elle s’envole en direction de la France hexagonale pour poursuivre ses études à l’université de la Sorbonne Paris IV où elle sortira diplômé d’études approfondies de littérature et civilisation française en 2005. Une quête du savoir qui se poursuivra pour Mylène en Angleterre le pays de la reine Élisabeth II, puis au Canada à Montréal en 2007 d’où elle repart un an plus tard titulaire d’un certificat en journalisme de l’Université de Montréal.

Ses diplômes en poche, elle décide de rentrer chez elle en Guadeloupe afin de réaliser le rêve qu’elle a chéri toute son enfance, celui d’être journaliste. A propos Mylène se confie « Depuis le plus jeune âge, je veux être journaliste. Si mes souvenirs sont bons, je regardais une émission présentée par la journaliste française Anne Sinclair, à l’époque, et elle interrogeait le président de la République de l’époque, François Mitterand. J’ai dit à ma mère : c’est ce que je veux faire. Des années plus tard, j’ai commencé à lire les auteurs français, parmi lesquels Honoré de Balzac qui dépeignait notamment les journalistes de la presse écrite de son temps. C’est vite devenu mon auteur préféré, parce que ses écrits n’ont fait que confirmer que c’est ce métier que je voulais exercer »

Tout d’abord recrutée comme journaliste stagiaire par l’hebdomadaire régional « Sept magazine »  elle grimpe rapidement les échelons jusqu’au poste de Secrétaire générale de la rédaction poste qu’elle occupe deux ans durant. L’entreprise liquidée, Mylène décide d’explorer de nouveaux horizons : d’abord à Paris où elle commence à rédiger l’ouvrage l’”Abécédaire LKP” avec sa complice de toujours Axelle Koulandjan-Diamant, puis à Montréal où elle continue à travailler sur cet ouvrage tout en effectuant un stage de perfectionnement comme journaliste-adjointe à la rédactrice en chef d’un site d’information régionale montréalais, durant quelques mois. Depuis février 2012, c’est depuis la ville des Abymes en Guadeloupe qu’elle vit et exerce le travail de journaliste indépendante et Mondoblogueuse.

Pour la jeune Guadeloupéenne tout n’est qu’une question « d’entretenir sa passion pour l’écriture, la lecture, l’actualité, cette curiosité indispensable qui vous amène à connaître les gens, leur vie, leurs histoires, etc… ».

 Passion, gouts et loisirs…

Passionnée par les voyages, Mylène pratique de la marche sportive trois, voire quatre fois par semaine pour se maintenir. Quand on lui demande son plat preféré, elle répond instantanement préférer de loin le “riz rose” ( du riz accompagné de morues, crevettes, lardons et tomates) de sa chère mère. Elle aime bien les séries américaines, les dramas koréens, les romans français ou anglais ainsi que les magazines légers (féminins, high tech). Par ailleurs elle explique trouver beaucoup de plaisir en écrivant.

Crédit photo: Pierrick de Morel
A gauche Mylène Colmar. Crédit photo: Pierrick de Morel

Dakar, le Sénégal, l’Afrique noire une première, les mondoblogueurs…

A cette question la jeune femme répond que le séjour à Dakar était tout simplement « extraordinaire » et « inoubliable » avant de poursuivre « Au moment de partir, je ressentais à la fois de l’exaltation d’avoir pu vivre tout cela, mais aussi de la tristesse que cela soit fini. Aucun regret. Juste un sentiment d’inachevé : j’aurais voulu encore plus discuter avec tout le monde et découvrir plus Dakar. C’est pour cela que je veux y retourner un jour. Maintenant que j’ai commencé à connaître l’Afrique, j’ai juste envie d’en poursuivre la découverte ».

Quand aux autres mondoblogueurs elle ne tarit pas d’éloge à leur égard « Je les ai trouvés sympathiques, dynamiques, avec des regards, des points de vue intéressants. Certains ont été plus discrets que d’autres, c’était surprenant Certains n’ont pas du tout la personnalité que je m’étais imaginée via leur blogs et leur compte Twitter ». Quand elle dit cela vous ne vous trompez pas si vous pensez à Aphtal et à David qu’elle a trouvé un peu « plus discret, plus calme » qu’elle ne s’était imaginée. Quand au mondoblogueur et journaliste presqu’engagé  William Bayiha elle lance sourire aux lèvres « c’est plutôt le contraire; un tribun »

Un message, un rêve un projet qui lui tient à cœur …

Pour Mylène il est primordiale de montrer tout l’intérêt d’encourager la construction de « la Grande Caraïbe ». « Cela me tient à coeur, car j’ai le sentiment que les Caribéens, dans leur ensemble, pourront profiter des avancées en ce sens », déclare t-elle. C’est d’ailleurs l’un des nombreux sujets dont il est question sur « Universelle Caraibe » le blog de Mylène. Un peu comme tout le monde elle chérit de nombreux rêves. Elle a des idées de livres en tête, notamment.

« J’ai par exemple envie de rédiger un livre portant sur Marie-Galante, l’île de l’archipel guadeloupéen dont est originaire ma famille. J’y travaille, mais je n’en dirai pas plus »

Bon vent à cette jeune femme que j’ai trouvé dynamique, super intéressante, curieuse et un peu trop bavarde mais bon… journaliste muet j’en connais pas trop. Pour finir je vous propose chers lecteurs et lectrices d’écouter et pourquoi pas d’esquisser des pas de danse sur la chanson préférée de Mylène Colmar: « la Guadeloupéenne » chantée par Tanya Saint-Val, accompagnée par le groupe Malavoi.

J’espère que Mylène avec son choix musical est parvenue à faire danser beaucoup d’entre vous. Merci et à bientôt j’espère chers lecteurs et lectrices.


Ligue des champions : lorsque le Real et le Barça n’ y arrivent plus

The UEFA Champions League Trophy on Display in the Manchester United Museum, par edwin.11 (Flickr/CC)
The UEFA Champions League Trophy on Display in the Manchester United Museum, par edwin.11 (Flickr/CC)

Les demi-finales de la 58 ème ligue des champions viennent de rendre leur verdict. Elles ont vu se qualifier pour la finale, qui se jouera au mythique stadium anglais de Wembley, deux clubs allemands, les deux meilleurs de ce championnat que sont le Borussia Dortmund et le Bayern Munich. Pour arriver à ce niveau de cette prestigieuse compétition les jaunes et noirs du Borussia Dortmund ont éliminé de justesse les Merengues du Real Madrid et quand au Blaugrana du FC Barcelone, ils ont littéralement été terrassés par un Bayern Munich en pleine réussite et surtout en pleine confiance.

Depuis la semaine dernière au cours de laquelle se sont joués les matchs aller des demi-finales de cette ligue des champions, la plupart des supporters du FC Barcelone et du Real Madrid n’y croyaient plus à l’image de la blogueuse Mylène Colmar « grande fan » du Barça qui m’a clairement expliqué qu’après le match aller elle n’avait « plus d’espoir de toute manière quant à une qualification des coéquipiers de Lionel Messi « . Il faut dire que les deux clubs espagnols étaient loin du niveau auquel on les attendait. Pour rappel, les Blaugrana du FC Barcelone s’étaient fait foudroyer 4 buts à 0 à l’Allianz Arena par le Bayern Munich. Quant à l’entraîneur José Mourinho et ses poulains du Real Madrid, malgré leur victoire 2 à 0 chez eux à Santiago Bernabeu, ils ont payé cher leur faux pas au match aller à Dortmund au cours duquel ils se sont fait étriller par le Borussia 4 buts à 1.
Revoir les buts du match aller Borussia Dortmund – Real Madrid.

https://www.youtube.com/watch?v=d3WOFBdsSZQ

 

Pas vraiment une surprise …

Ce serait vraiment erroné de ma part d’avouer être surpris par ce qui vient de se passer malgré mon grand penchant barcelonais. Je m’y étais préparé. De toute façon, je savais que le miracle n’arriverait pas. Il y avait lors de ces demi-finales quatre grands d’Europe qui se faisaient face. Comme l’a souligné Serge Katembera, il y a tout juste une semaine dans un de mes précédents billets « à ce niveau de la compétition tout se jouera sur les erreurs ». Le blogueur congolais de la RDC qui vit au Brésil avait ajouté « qu’il n’y avait vraiment pas de favoris à ces yeux et que ce sera sur le terrain que tout se jouera » . La suprématie des grands clubs espagnols comme le Real Madrid et le FC Barcelone sur le football européen à mon avis n’est plus qu’un récent souvenir.
Vous pouvez revoir les trois buts du Bayern Munich face au Barça.

https://www.youtube.com/watch?v=3ip6K3UzDgY

 

Une vrai passation de pouvoir … 

C’est toute l’histoire de ses demi-finales. Il y a quelques années encore c’était inimaginable que le grand Real Madrid se fassent écraser par le Borussia Dortmund 4 buts à 1 et encore moins le Bayern Munich humilié le grand Barça à l’aller comme au retour. Mais tout cela prouve de loin que les temps ont changé et que les grands clubs espagnols se sont trop reposer sur leurs lauriers au moment où on assiste de plus en plus à l’émergence de nouveaux géants en Europe. Je pense à des clubs comme le Paris Saint Germain (PSG), Manchester City et la Juventus de Turin et tant d’autres clubs. Comme lors de la dernière ligue des champions les géants espagnols avaient encore été éliminés en demi-finales par le Bayern pour le Real et Chelsea pour le FC Barcelone. A moins que le FC Barcelone et le Real Madrid ne renforcent leur effectif par de nouvelles et fraîches recrues je crois que la passation de pouvoir a déjà été actée.

Un œil sur la finale

Le roi est mort, vive l’héritier. Pour Pierrick de Morel, passionné de football et du PSG il n’y a nul doute que cette ligue des champions fera monter sur le podium les coéquipiers d’Arjen Robben et de Franck Ribéry. Les joueurs du Bayern Munich sont auteurs d’une grande saison – champion d’Allemagne. Les Bavarois ont plus de chance de remporter cette ligue des champions au vu du beau football qu’ils ont toujours produit tout au long de cette saison exceptionnelle. Les joueurs du Borussia Dortmund et coéquipiers de Mario Gotze, de Marco Reus et de Robert Lewandowski n’ont eux aussi pas dit leur dernier mot et ont de sérieux atouts à faire prévaloir lors de cette finale à Wembley.

Quoi qu’il en soit cette finale germano-allemande promet d’être belle et pleine d’émotions. Et vous qu’en pensez vous ? Dortmund pourra t-il surprendre face à ce Bayern Munich que rien ni personne ne semble pouvoir arrêter ?
Vos commentaires et réactions sont les bienvenus.

A bientôt j’espère chers lecteurs et lectrices.


Sur les traces de Khadi Hane ou lorsqu’une femme de lettres sénégalaise s’exprime

Khadi Hane, crédit image: www.gangoueus.blogspot.com
Khadi Hane, crédit image: www.gangoueus.blogspot.com

Du 05 au 15 avril dernier j’étais à Dakar la capitale du Sénégal en compagnie d’un peu plus d’une cinquantaine de Mondoblogueurs de la plateforme de l’Atelier des médias. Pendant ces dix jours passés au pays de la Teranga la romancière sénégalaise Khadi Hane fait partie des personnes qui m’ont le plus marqué durant mon séjour. Auteure de plusieurs œuvres littéraires plutôt réussis parmi lesquels « Sous le regard des étoiles » publié en 1998, l’écrivaine sénégalaise vivant entre la France et le Sénégal son pays natal m’a accordé un entretien au cours duquel nous sommes revenus sur son parcours exceptionnel, sa passion pour l’écriture, ses projets et plein d’autres sujets fort inintéressants. Entretien à lire et à écouter puisque je vous propose aussi un extrait de cette interview exclusive.

Bonjour Khadi Hane ! Parlez nous de vos débuts en matière d’écriture ?

En fait je suis arrivé à l’écriture vraiment par hasard parce qu’à l’époque je venais tout juste de finir mes études en France. J’étais revenue au Sénégal où j’ai pas trouvé de travail donc je suis retournée en France toujours dans le cadre de la recherche du travail. La bas j’ai été confronté à du racisme. Et quand je suis rentrée au Sénégal après un entretien d’embauche qui s’est très mal passé j’étais très en colère et j’ai commencé à écrire ce que je ressentais sur du papier et au fur et à mesure j’ai empilé des feuilles et puis un de mes amis à lu un jour ce que j’écrivais et il m’a dit qu’il y a beaucoup de personnes qui vivent la même chose que j’ai vécu et il m’a dit que ce serait bien que je me fasse publier  pour que les autres puissent en profiter et se reconnaitre. Donc j’ai essayé de romancer un peu mes écrits et j’ai ensuite présenté l’œuvre à un éditeur (ndlr les nouvelles éditions africaine du Sénégal) et quinze jours après il m’a proposé un contrat et c’est comme ça que j’ai commencé à écrire.

Cette première œuvre est un roman qui a pour titre « Sous le regard des étoiles » pouvez vous nous rappelez de quoi était-il question ?

Il etait question de l’histoire d’une femme qui a fait ses études en France comme moi qui rentre et qui ne trouve pas d’emploi et qui repart en France où elle est aussi confrontée à du racisme à l’embauche et elle va aller jusqu’à commettre l’inévitable c’est à dire se rendre compte qu’elle devient folle. Entre temps elle épouse un homme blanc avec qui elle a un enfant et elle abandonne tout cela étant dégoutée et a un entretien d’embauche elle va aller jusqu’à pointer une arme sur le recruteur et c’est comme ça que la police française l’abat en fait.

Vous êtes à Dakar avec les Mondoblogueurs pouvez vous nous racontez votre rencontre avec cette communauté et le sentiment qui vous anime en ce qui les concerne ?

J’ai été invité par l’institut français de Paris pour venir animer deux ateliers d’écriture avec les Mondoblogueurs. Ce qui a été une expérience assez extraordinaire pour moi. Car dans cette communauté de blogueurs de la plateforme Mondoblog se retrouvent des personnes de divers horizons qui sont tous animées par le plaisir d’écrire, la passion du texte. Donc comme je le disais j’ai fait deux ateliers avec eux au cours desquels nous avons parler des frustrations de l’écriture, des plénitudes que l’on peut ressentir en écrivant, le fait de s’approprier son texte en se disant j’écris ce que moi je ressens, ce que j’ai envie d’écrire  et non ce que les autres veulent que j’écrive. C’est ce que nous avons fait ensemble c’était vraiment une expérience très enrichissante pour moi. Je suis vraiment très heureuse d’avoir découvert chez les Mondoblogueurs la solidarité, l’envie d’écrire, la volonté de mieux faire et moi c’est cela qui m’a le plus marqué.

En compagnie de Khadi Hane crédit photo : Gaus K.
En compagnie de Khadi Hane crédit photo : Gaus K.

Quel était votre message à l’endroit de tous ces jeunes qui ont envie de se lancer ou de mieux faire en matière d’écriture ?

Je les encouragerai à écrire surtout dans la liberté en ce qui concerne le choix des sujets, le choix de l’écriture le tout dans la plénitude et l’extase. Car comme le dit si bien le titre de l’émission sur rfi « la danse des mots » pour moi écrire c’est aussi faire danser des mots. C’est apporter quelque chose, une émotion au lecteur qui fait qu’il a envie de continuer à vous lire ou d’arrêter ou même de se mettre à son tour à écrire . Et surtout j’ai envie de les dire à tous de lire car on ne peut écrire sans lire.

Quel regard portez vous sur la littérature de votre pays le Sénégal ?

Maintenant je ne peux plus dire que mon seul pays c’est le Sénégal parce que j’ai plus vécu en France qu’au Sénégal mais c’est vrai qu’au depart j’étais allée en France pour les études. J’ai fait mon bac ici à Dakar. J’ai fait beaucoup d’aller-retour. Pendant longtemps je me suis cherchée parce que dans les deux pays je n’arrivais pas à trouver un emploi et à un moment il fallait que je me stabilise, que je m’installe quelque part et à ce moment là c’est la France qui m’a apporté l’opportunité de m’installer et de pouvoir travailler puisque finalement j’ai trouver un emploi.

Pour revenir à votre question il y a beaucoup de production littéraire au Sénégal c’est un pays dont l’histoire littéraire est riche et variée et les femmes au Sénégal ont écrit très tôt. Je peux citer Mariama Ba, Ken Bugul, Aminata Sow Fall qui sont mes ainées. Ce sont des femmes dont j’ai étudié les œuvres depuis que j’étais au lycée. La culture littéraire est encrée en nous avec tous les grands auteurs sénégalais. Il y a aussi Léopold Sédar Senghor l’ancien président qui a beaucoup fait pour la culture et l’écriture et aujourd’hui il y a une nouvelle génération qui émerge dont je fais peut être pas partie car je me situerai entre la « génération des Aminata Sow Fall » et celle qu’il y a aujourd’hui composée d’auteurs comme Nafissatou Dia Diouf et tant d’autres ce sont des auteurs vraiment dynamiques.

Ce qui est marrant c’est le fait que je ne cite que des femmes chaque fois qu’on me pose une question sur la littérature sénégalaise. J’ai réellement du mal à trouver un auteur homme sénégalais qui m’a réellement marquer à part Boubacar Boris Diop. Sinon à vrai dire ce sont les femmes qui m’ont réellement marqué dans leurs écrits. Et je pense que nous devons continuer à écrire à être dynamique tout en traitant des problématiques qui ne sont pas forcement des problématiques sénégalaises ou africaines mais simplement des problématiques d’humains.

Voici un extrait audio de l’interview dans lequel Khady Hane nous parle de son actualité et des projets sur lesquels elle travaille

Merci vraiment et bon vent à vous.


Mariage pour tous : une rencontre peu ordinaire

Manif pour tous France. source :commons.wikimedia.org
Manif pour tous France. Source : commons.wikimedia.org

Au moment où le débat sur le mariage pour tous mobilise et fait rage en France, et cela même après l’adoption définitive de la loi à l’Assemblée nationale mardi 23 avril, j’ai rencontré dans la soirée de lundi, par le fruit du hasard, un couple d’homosexuels dans un restaurant de Dnipropetrovsk. Un de ces couples peu ordinaires qui suscitent en ce moment dans l’Hexagone de nombreux débats, beaucoup de réactions et autant de mouvements. Retour sur cette rencontre plutôt curieuse et pleine d’émotions.

Dnipropetrovsk (Ukraine) lundi 22 avril. Il est 18 heures, je viens enfin de sortir de la bibliothèque de l’université, avec une faim de loup. Il n’est pas question pour moi de faire la cuisine maintenant car je suis épuisé par plus de quatre longues heures de recherche dans cette bibliothèque extraordinairement silencieuse. Je décide donc de me rendre au nouveau restaurant qui vient d’ouvrir ses portes non loin du studio où j’habite, dans le centre de Dnipropetrovsk. A ma grande surprise, l’endroit est un peu désert ce soir, avec moins de dix clients pour un restaurant capable de recevoir à mon avis près d’une centaines de personnes.

Dès mon arrivée sur les lieux, je me fais aborder par un homme, la trentaine, cigarette en main. Après une brève conversation à l’allure d’interrogatoire sur mes origines, et le pourquoi de ma venue en Ukraine, je suis surpris par le fait que le Monsieur me propose de m’installer avec lui et de payer mon addition. « J’ai été étudiant moi aussi, je sais comment ça peut être difficile pour vous parfois de joindre les deux bouts », m’explique t-il avec un air curieusement gentil. Je suis un peu étonné par l’attitude de cet inconnu dans un pays où le chacun pour soi règne en véritable maître  A ce moment, ce que j’ignorais, c’était j’étais encore très loin d’être au bout de mes surprises. Quelques minutes après, nous avons été rejoint par un autre homme, et c’est lors de la présentation de ce dernier que je me suis aperçu que j’étais compagnie d’un couple homosexuel.

« Pourquoi sommes-nous obligés de nous cacher ? »

Au fil de la conversation, j’apprends que Maxime est banquier et Alexandre jeune diplômé sans emploi. Ils sont en couple de façon cachée depuis près d’une année. Maxime m’explique avoir rencontré Alexandre lors d’une virée nocturne dans une boite de nuit de la ville. « Depuis, on a directement senti que nous étions fait l’un pour l’autre. On venait de se connaitre, mais moi personnellement j’avais l’impression de l’avoir connu il y a une éternité. Ce que je ressens pour lui me permet d’être suffisamment fort pour affronter tous les obstacles qui s’opposent à notre amour même si ça doit être le monde », poursuit Maxime.

Pour sa part, Alexandre prétend se sentir bien dans cette relation. Et cela malgré qu’il continue encore à cacher son orientation sexuelle à sa famille. Le jeune homme m’explique que selon lui, « le mariage ne doit pas unir un homme et une femme, mais plutôt deux personnes qui s’aiment quelques soit leur genre. Nous respectons les personnes qui ne sont pas homosexuels pourquoi ne feront t-ils pas de même pour nous… », s’interroge Alexandre avant de poursuivre. « Pourquoi sommes-nous obligés de nous cacher si nous ne voulons pas subir de lynchage, ou perdre notre travail ? Toi, trouves-tu que tout cela est juste ? » J’évite la question en absorbant une gorgée d’eau suivi d’une grande bouffée d’air. Puis je relance la conversation sur l’actualité française.

– Avez vous appris que la France est sur le point d’être le quatorzième Etat au monde à autoriser le mariage entre des personnes de même sexe [ndrl : la loi a été définitivement adoptée mardi 23 avril] ?

Alexandre ne me laisse pas finir, il reprend la parole d’une voix calme :

– Je l’espère vraiment moi aussi. J’espère que les mentalités changeront ici aussi en Ukraine un jour.

Après avoir fini mon plat, je prends congé du jeune couple, heureux d’avoir le sujet de mon prochain billet.

Les homosexuels toujours victimes de discrimination en Ukraine

Rappelons qu’en octobre dernier, le Parlement ukrainien a voté en première instance une loi prévoyant jusqu’à cinq ans de prison et des amendes allant jusqu’à 500 euros pour « production, diffusion, vente ou importation d’œuvres faisant de la propagande homosexuelle ». Cependant dans une dépêche datant du 20 mars dernier l’agence de presse PRnewswire rapportait la volonté du gouvernement ukrainien d’adopter une loi visant à interdire la discrimination envers les homosexuels tout en garantissant leur protection tout comme dans certains pays de l’Union Européenne.

Qu’en est-il dans votre pays ? Que pensez vous de la nouvelle loi sur le mariage pour tous et le débat qu’il suscite en France ? Toutes vos réactions sont les bienvenus.

Merci et à bientôt j’espère.


Ligue des Champions : Que nous réservent les demi-finale hispano-allemands?

The UEFA Champions League Trophy on Display in the Manchester United Museum, par edwin.11 (Flickr/CC)
The UEFA Champions League Trophy on Display in the Manchester United Museum, par edwin.11 (Flickr/CC)

Le coup d’envoi des demi-finales de la ligue des champions de football sera donné le mardi 23 avril prochain. A l’affiche, le Bayern Munich de Franck Ribery défie le FC Barcelone de Lionel Messi, tandis que la seconde demi-finale verra s’affronter le Borussia Dortmund de Jurgen Klopp et le Real Madrid de José Mourinho le 24 avril.

Au delà du fait que ce sont quatre géants du football européens qui se croisent à ce stade de la compétition, ces demi-finales ont une particularité, celle de voir les deux meilleurs clubs du très relevé championnat espagnol face aux deux plus grands clubs du championnat allemand. Un véritable choc des Titans.

Real-Barça en finale ?

Sur le papier, les Espagnols partent favoris. Mais attention, le football n’est plus une affaire de papier. « C’est un sport qui se jouent sur le terrain devant des milliers de spectateurs » ,prévient d’entrée de jeu Ibrahim Camara. Pour ce passionné de football, supporter du club londonien de Chelsea, « le Borussia Dortmund, et le Bayern Munich sont tout à fait capable de terrasser respectivement le Real Madrid et le FC Barcelone » .

Ibrahim n’a pas tout à fait tort : les deux mastodontes du football espagnol ont été mis en sérieux ballotage lors du précédent tour : les quarts de finales. Devant leur petit écran de l’hotel Via Via de Dakar, les Mondoblogueurs supporters du FC Barcelone appelaient de tout leur vœux le coup de sifflet final de l’arbitre du match tellement le Paris Saint Germain se montrait menaçant. Loin d’être satisfait de la performance de leur équipe, la guadeloupéenne Mylène  et la malienne Faty étaient inquiètes tout au long du match jusqu’au but libérateur.

D’autres part, malgré leur qualification, les Meringues du Real Madrid n’ont pas du tout été étincelants face aux turcs de Galatasaray lors du match retour des quarts de finale.

Les Allemands pas non plus rassurants ?

En face des deux clubs espagnoles, les Allemands du Bayern Munich et du Borussia Dortmund ont été mis en difficulté lors de cette compétition. On se rappelle du match retour Bayern Munich-Arsenal en huitième de finale, où les Bavarois étaient passés totalement à coté de la rencontre en perdant 2-0. Quand au Borussia Dortmund, il a fallu du temps pour que les joueurs de Jurgen Klopp décroche leur ticket pour les demi-finales.

C’est ce qui fait dire à Serge Katembera, blogueur congolais de RDC et supporter des Gunners d’Arsenal, que ces demi-finales se joueront sur les erreurs. Il est d’ailleurs prêt à parier sur « une finale Real Madrid-Barcelone ». Quand à Pierrick de Morel,  journaliste passionné de football et du Paris Saint-Germain, le Bayern Munich est le club le mieux placé pour remporter la Ligue des champions 2012-2013.

Quoi qu’il en soit, ces demi-finales promettent d’être palpitantes. Quand à moi, ne me demandez pas ce que j’en pense : je n’ai aucun doute sur le fait que les coéquipiers de Lionel Messi et de Andres Iniesta iront jusqu’au bout de cette compétition. Mais bon… parole de supporter du Barça. Et vous qu’en pensez vous ? Vos commentaires et réactions sont les bienvenus.

Merci et à bientôt j’espère.